Alpha Condé a été président de la république de Guinée de décembre 2010 à septembre 2021. Opposant historique des deux premiers dirigeants guinéens, Ahmed Sékou Touré et Lansana Conté, il est à l’origine du Mouvement national démocratique (MND) qui deviendra le Rassemblement des patriotes guinéens (RPG-Arc-en-ciel). Il remporte l’élection présidentielle de 2010 face au candidat de l’Union des forces démocratiques de Guinée, Cellou Dalein Diallo. Il est élu pour un second mandat en 2015. En 2020, à 82 ans et à la suite d’une révision constitutionnelle controversée lui permettant de briguer un troisième mandat, il est réélu une nouvelle fois. Accusé de dérive autoritaire, il sera renversé par un coup d’État militaire en 2021 par le colonel Mamadi Doumbouya. Depuis mai 2022, il est installé à Istanbul.
Les candidats à l’élection présidentielle guinéenne, prévue pour le 11 octobre, sont connus. Présentation de ces huit prétendants à la magistrature suprême, qui ont déposé leur dossier avant la date limite du 1er septembre.
Lors d’une conférence de presse au Palais Sékhoutouréya ce jeudi, le président guinéen a estimé que Dadis était libre de porter plainte contre l’État mais a préféré ne pas s’étendre sur la question pour commenter l’accord pour la présidentielle et l’éventuelle homologation du vaccin contre Ebola.
À moins de deux mois de la présidentielle du 11 octobre, pouvoir et opposition se sont enfin entendus sur les conditions d’un scrutin apaisé. Reste à mettre en oeuvre un accord attendu depuis de longs mois.
Les couloirs des immenses bâtisses qui abritent les chefs d’États et autres souverains bruissent de petites histoires qui en disent beaucoup sur leurs occupants. De Lomé à Alger, de Kigali à Tunis, voici quelques extraits.
Sans surprise, Alpha Condé, président guinéen sortant, a été investi mardi candidat à la présidentielle d’octobre par son parti, le Rassemblement pour le peuple de Guinée (RPG).
Lorsque les médecins du pays, à la retraite et aspirants, sont convoqués au palais, ils sont bien loin d’imaginer ce qui les attend… La suite de notre série sur les secrets des palais africains.
Face au sortant, Alpha Condé, les principaux candidats déclarés au premier tour de la présidentielle se quittent, se rapprochent, se jaugent. À deux mois du scrutin, aucun jeu n’est vraiment fait.
L’ex-Premier ministre est formel : les communales doivent se tenir avant la présidentielle, et l’opposition a intérêt à faire front commun. Mais est-ce possible ?
Les uns préfèrent les coulisses de Sékhoutouréya, les autres montent en première ligne, tous sont derrière Alpha Condé. Et constituent la dream team du chef de l’État sortant.
Une fois de plus, une fois de trop, la Guinée est en proie à ses démons, alors que se profile une échéance électorale qui sous d’autres cieux ne serait qu’un rendez-vous ordinaire avec la démocratie.
Des heurts, jeudi, dans la capitale guinéenne ont laissé quatre personnes blessées selon le gouvernement guinéen, une dizaine selon l’opposition. Aujourd’hui, le président Alpha Condé et son principal opposant, Cellou Dalein Diallo devait se rencontrer, mais ce dernier a annulé la visite.
Le président guinéen, Alpha Condé, recevra vendredi 8 mai son principal adversaire et chef de file de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo, au palais Sékhoutouréya, à Kaloum. La rencontre est prévue à 10 heures GMT.
En visite privée à Paris la semaine du 20 avril, après avoir participé aux assemblées du FMI à Washington, le président guinéen n’a pas perdu son temps.
Le calendrier électoral en Guinée ne sera pas modifiée, a déclaré en substance Alpha Condé, en visite mercredi à Paris, où il a rencontré le président français François Hollande.
L’opposition guinéenne rejette pour l’heure l’appel au dialogue du président Alpha Condé. Et conteste le nouveau calendrier électoral fixé par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Réunis à Paris, les dirigeants des trois principaux partis d’opposition ont appelé mardi à manifester contre le calendrier électoral établi par le président guinéen, Alpha Condé.
En marge du Forum économique mondial de Davos, le président guinéen Alpha Condé a rencontré le Sud-Africain Ivan Glasenberg, patron du géant suisse du négoce Glencore, a appris « Jeune Afrique ».
Qui sera président du Burkina Faso dans un an ? La chute de Blaise Compaoré aura-t-elle un effet au Togo ? Quel sera l’impact de Boko Haram sur le vote des Nigérians ? Qui affrontera Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire ? 2015, année d’espoir, année à risque.
Après avoir semblé minimiser l’ampleur de la crise, le président Condé fait désormais de la lutte contre le virus sa priorité. Assisté du Dr Sakoba Keïta, il est sur tous les fronts.
Après avoir un moment hésité à porter plainte pour diffamation contre le journal sénégalais « Le Quotidien », le gouvernement guinéen et le président Alpha Condé – qui a pris, fin août, quelques jours de repos en Tunisie – y ont finalement renoncé.
Le torchon brûle entre le président guinéen, Alpha Condé, et l’organisation Médecins sans frontières (MSF). Lundi 23 juin, celle-ci avait ainsi estimé que l’épidémie était hors de contrôle. Or, selon Alpha Condé, « la situation est bien maîtrisée ».
L’épidémie de fièvre Ebola en Guinée est « bien maîtrisée », mais le nombre de victimes, aujourd’hui de 74 morts, augmentera « surement », a déclaré mercredi à Genève, siège de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le président Alpha Condé.
Ils sont jeunes et brillants, ont étudié et vécu à l’étranger. Ces ministres ou conseillers ont intégré l’équipe de choc d’Alpha Condé, le président de la Guinée.
Polyglotte, sérieux, diplômé d’une école de commerce réputée, Alpha Mohamed Condé est rentré en Guinée avec son père, avant la présidentielle de 2010. Depuis, il ne l’a plus quitté.
Le parti au pouvoir et ses alliés en Guinée ont remporté les législatives du 28 septembre, selon les résultats publiés vendredi soir à Conakry par la commission électorale et aussitôt rejetés par l’opposition qui les a jugés « irréalistes ».
Rien ne va plus entre le président guinéen Alpha Condé et le milliardaire franco-israélien Beny Steinmetz, accusé d’avoir acquis frauduleusement des permis miniers au mont Simandou. Pour comprendre ce bras de fer, retour en 2010, lorsqu’Alpha Condé, fraîchement élu à la tête de l’État, entre en scène.
Selon des résultats partiels provisoires, le RPG, parti au pouvoir en Guinée, est en tête des élections législatives du 28 septembre. L’opposition exige d’ores et déjà l’annulation du scrutin pour fraude.