Alpha Condé a été président de la république de Guinée de décembre 2010 à septembre 2021. Opposant historique des deux premiers dirigeants guinéens, Ahmed Sékou Touré et Lansana Conté, il est à l’origine du Mouvement national démocratique (MND) qui deviendra le Rassemblement des patriotes guinéens (RPG-Arc-en-ciel). Il remporte l’élection présidentielle de 2010 face au candidat de l’Union des forces démocratiques de Guinée, Cellou Dalein Diallo. Il est élu pour un second mandat en 2015. En 2020, à 82 ans et à la suite d’une révision constitutionnelle controversée lui permettant de briguer un troisième mandat, il est réélu une nouvelle fois. Accusé de dérive autoritaire, il sera renversé par un coup d’État militaire en 2021 par le colonel Mamadi Doumbouya. Depuis mai 2022, il est installé à Istanbul.
Alors que la Cour constitutionnelle doit annoncer les résultats définitifs de l’élection présidentielle ce samedi, Cellou Dalein Diallo, pour partie isolé, mise sur le retour de la « stratégie de la rue ».
Après l’annonce par la Ceni de la victoire d’Alpha Condé à la présidentielle, Cellou Dalein Diallo engage un bras de fer en exigeant le recomptage des résultats. Verdict de la Cour constitutionnelle dans quelques jours.
Après la proclamation par la Ceni de la victoire d’Alpha Condé, son adversaire Cellou Dalein Diallo annonce qu’il saisira la Cour constitutionnelle et appelle ses partisans à la mobilisation.
Alpha Condé remporte la présidentielle avec 59,49 % des suffrages, devant Cellou Dalein Diallo, crédité de 33,5 % des voix, selon les résultats globaux provisoires rendus publics par la Commission électorale nationale indépendante.
Avec la démission du Malien Ibrahim Boubacar Keïta, l’organisation fondée en 1951 a perdu l’un de ses illustres représentants en Afrique francophone. Le symbole d’un déclin qui semble inexorable.
Alors que les résultats officiels du scrutin présidentiel du 18 octobre ne sont pas encore connus, plusieurs quartiers de Conakry ont été le théâtre d’affrontements, lundi, après que Cellou Dalein Diallo a revendiqué la victoire. La Cedeao, l’UA et l’ONU, qui jugent « regrettable » cette proclamation anticipée, appellent au calme et à la retenue.
Plus de 5 millions d’électeurs guinéens étaient appelés aux urnes dimanche pour choisir leur président. Hormis quelques incidents mineurs, le vote s’est déroulé dans le calme.
Plus de cinq millions de Guinéens sont appelés dimanche à choisir leur président, dans un scrutin qui a tourné au duel entre Alpha Condé, candidat à un troisième mandat, et Cellou Dalein Diallo, son principal opposant.
Les bureaux de vote ont ouvert dimanche matin en Guinée. Comment les électeurs de Conakry vont-ils voter ? Si, à l’image du pays, la capitale est partagée en « fiefs » électoraux, il faudra compter avec les indécis…
Candidat à un troisième mandat, Alpha Condé affrontera dimanche onze candidats de l’opposition. À l’issue d’une campagne tendue, le ministre d’État Rachid Ndiaye l’affirme : « Alpha Condé considère que le plus important, c’est que le peuple puisse s’exprimer et juger, loin du spectre de la violence ou de la dérive communautaire ».
À la veille de son ultime face-à-face avec Alpha Condé, Cellou Dalein Diallo clôt ce jeudi dix jours de campagne présidentielle à travers la Guinée. Et rejette d’ores et déjà les résultats dans le fief de son adversaire, explique à JA son conseiller politique, Ousmane Gaoual Diallo.
Le leader du Rassemblement guinéen pour le développement se présente pour la première fois à l’élection présidentielle. S’il affirme « s’attendre à la fraude », l’ancien membre du FNDC compte sur l’opposition pour l’empêcher.
Si la présidentielle s’oriente vers un duel entre Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo, dix autres candidats sont également dans la course. Quels sont les bastions électoraux des principaux candidats ? Réponse en infographie.
Le président guinéen a fermé, sans explication officielle, les frontières de son pays avec le Sénégal, la Guinée-Bissau et la Sierra Leone. En voici les raisons.
Alpha Condé, le président sortant en quête d’un troisième mandat, et Cellou Dalein Diallo, le premier de ses onze challengers, joueront, le 18 octobre, le troisième et dernier round du combat électoral qui les oppose depuis dix ans.
La refonte du fichier électoral, pierre d’achoppement entre le pouvoir et l’opposition depuis des années, a été validée par la Cedeao. Si la Ceni et le parti d’Alpha Condé s’en réjouissent, l’opposition maintient ses critiques et ses doutes.
Dans une campagne qui prend des allures de duel entre Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo, sur qui s’appuient les deux candidats pour convaincre ? Et quelle est leur stratégie ? Décryptage.
Nicolas Sarkozy est son ami, les troisièmes mandats sont à proscrire, le Covid-Organics fonctionne… Entretien avec le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embaló, un président hors norme et adepte du parler cru.
La Ceni vient de publier les chiffres du fichier électoral : 5,4 millions de Guinéens seront appelés aux urnes pour le 18 octobre prochain. L’opposition, elle, s’inquiète des fortes disparités régionales.
Ex-directrice de campagne d’Alpha Condé, elle est aujourd’hui candidate à la présidentielle face à lui. Entretien avec Makalé Traoré, qui s’attaque désormais au bilan de son ancien patron.
Alors que la frange de l’opposition qui a choisi de maintenir la stratégie du boycott digère mal la décision de Cellou Dalein Diallo de se présenter à la présidentielle d’octobre, Alpha Condé, candidat à un troisième mandat, essaie de rassembler le plus largement possible.
Investi dimanche 6 septembre par son parti, l’UFDG, Cellou Dalein Diallo a expliqué avoir été confronté à un dilemme, et assure que, s’il a décidé d’aller à l’élection, son parti continuera tout de même de participer aux manifestations.
Discret chef de file de l’opposition à l’Assemblée nationale, l’homme d’affaires Mamadou Sylla entend porter les couleurs de l’Union démocratique de Guinée (UDG) lors de la présidentielle du 18 octobre. Il assure vouloir battre Alpha Condé dans les urnes, et dénonce la stratégie du boycott.
Élections tendues en Côte d’Ivoire et en Guinée, putsch au Mali, processus électoraux contestés, absence de renouvellement des classes politiques, défiance des citoyens vis-à-vis de leurs élites… Les motifs d’inquiétude sont légion. Un sursaut démocratique est-il possible ?
Après avoir longtemps joué la montre, le président guinéen est désormais officiellement candidat à un troisième mandat. Le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), son parti, a mis fin lundi à un faux suspense, tant l’issue semblait évidente.
Présent à Paris pour une visite de deux jours, Macky Sall a enchaîné les entretiens, dont un avec Emmanuel Macron à l’Élysée. Jeune Afrique dévoile les dessous du séjour du président sénégalais.
Alors que le dépôt des candidatures pour la présidentielle prend fin le 8 septembre, le front contre un troisième mandat d’Alpha Condé semble se déliter. À l’UFDG, des consultations sont même en cours en vue d’une éventuelle candidature de Cellou Dalein Diallo.
En amont du sommet de la Cedeao du 20 août, le Quai d’Orsay a fait parvenir une note à plusieurs chancelleries d’Afrique de l’Ouest. La diplomatie française y détaillait la vision de Paris, à savoir qu’un éventuel retour en fonction d’Ibrahim Boubacar Keïta était « irréaliste » et dangereux.
Lors de la visioconférence de la Cedeao consacrée au coup d’État au Mali, le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló, n’a pas hésité à malmener certains de ses pairs ouest-africains. Le récit exclusif de « Jeune Afrique ».