Ancien Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, né à Dakar en 1961, a gravi les échelons politiques sous l’aile du président Macky Sall. Sa trajectoire ascendante l’a mené du poste de directeur de cabinet du ministre d’État à celui de ministre de l’Économie, des Finances et du Plan en 2013. Acteur clé des réformes économiques, il a contribué à la stabilité financière et attiré les investissements étrangers. Il s’est également distingué sur le plan international, en renforçant les relations diplomatiques du Sénégal.
Candidat désigné par le président Sall pour la présidentielle de 2024, Amadou Ba a fini deuxième avec 35,79% des sondages, derrière Bassirou Diomaye Faye.
Candidatures dissidentes, têtes d’affiche écartées, possibilité d’un second tour… JA décrypte en cinq questions les enjeux de l’élection du 25 février prochain.
Ancien ministre de Macky Sall, Aly Ngouille Ndiaye a refusé de se ranger derrière le Premier ministre et fait le choix de la dissidence. Candidat à la magistrature suprême, il a réussi à passer l’étape cruciale des parrainages.
Candidat à la magistrature suprême, le chef de gouvernement clôturait, ce 11 janvier, le congrès annuel de l’Union internationale de la presse francophone. Dans son discours d’ouverture, Macky Sall avait, quant à lui, vanté le pluralisme médiatique au Sénégal.
De l’hyperinflation des candidatures aux centaines de milliers de doublons dans les parrainages, retour sur une campagne marquée par les excès des « candidats à tout prix ».
Pour le cofondateur du Divan citoyen, les barrières instaurées par la caution et les parrainages ne suffisent pas à réfréner les appétits en vue de la présidentielle.
De la présidentielle au Sénégal à celle qui se jouera en Algérie, de la prochaine CAN en Côte d’Ivoire à la claque annoncée pour l’ANC, notre chroniqueur porte un regard décalé sur les grands débats qui agiteront l’Afrique en 2024.
La présidentielle du 25 février prochain focalise l’attention, mais il est aussi plus que probable que le successeur de Macky Sall voudra organiser des législatives dans la foulée.
Ouvertes ou jouées d’avance, de nombreuses consultations électorales, dont neuf présidentielles, sont attendues cette année sur le continent. Tour d’horizon.
Candidat déclaré à la présidentielle de février 2024, l’ancien Premier ministre s’est enfermé pendant plusieurs semaines dans le mutisme lors de sa campagne de collecte des parrainages. À l’inverse des autres prétendants à la magistrature suprême, qui ont sillonné tambour battant l’ensemble du pays.
Quelque 90 candidats ont déposé leur dossier de candidature avant la limite du 26 décembre. Le Conseil constitutionnel a jusqu’au 12 janvier pour les examiner.
Le jeune député a été désigné par Macky Sall pour mener à bien la collecte des milliers de signatures nécessaires pour faire valider le dossier de candidature du Premier ministre sénégalais. Un rôle qui pourrait propulser sa carrière politique.
Adoubé par Macky Sall, le Premier ministre sénégalais a été investi, jeudi 21 décembre, comme le candidat officiel du parti présidentiel pour le scrutin de 2024.
Alors que le dépôt de leurs dossiers s’est ouvert le 11 décembre, plusieurs candidats à la présidentielle de février 2024 se sont attachés les services d’agences de relations publiques parisiennes.
En visite à Paris du 7 au 12 décembre, le Premier ministre et candidat du pouvoir en a profité pour rencontrer plusieurs élus français d’origine sénégalaise afin de s’assurer de leur soutien.
Rétention de clé USB, défections… La coalition au pouvoir, qui a récemment assuré avoir collecté près de quatre millions de parrainages, n’en a pas fini avec ceux qui ont refusé de se ranger derrière la candidature du Premier ministre, Amadou Ba.
Candidat de la majorité présidentielle, le Premier ministre sénégalais effectue depuis le 7 décembre un séjour de quatre jours dans la capitale française, qui mêle rencontres de travail et meeting politiques.
La coalition au pouvoir a annoncé le 27 novembre 2023 avoir obtenu l’onction de 3 782 052 parrains, soit plus de la moitié des électeurs du Sénégal. Un chiffre « plausible » ou « inventé de toutes pièces » ?
Candidat à la présidentielle de février 2024, Amadou Ba est attendu début décembre dans la capitale française. L’occasion de convaincre une diaspora qui s’est laissée tenter par l’opposition aux dernières législatives sénégalaises.
Fondateur du journal « Le Quotidien » et proche du chef de l’État, Madiambal Diagne est l’un des éditorialistes les plus en vue du Sénégal, qui assume ses amitiés politiques tout en se défendant d’être un laudateur zélé. Portrait.
Issus de l’ex-Pastef, les candidats à la présidentielle Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye sont incarcérés. Voici ce qu’il pourrait se passer si l’un d’eux était élu depuis sa cellule.
Le président sortant ne regrette rien des années passées à la tête du pays. Ni sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat, ni la confiance accordée à Amadou Ba, son dauphin, ni même la solitude du pouvoir ou la virulence des coups portés par ses adversaires, à commencer par le premier d’entre eux, Ousmane Sonko. Interview exclusive.
Candidat à la présidentielle de 2024, l’ex-ministre accuse l’État d’avoir limogé des administrateurs territoriaux en se basant uniquement sur leur appartenance géographique. Décryptage.
L’élection du 25 février marquera-t-elle une troisième alternance ou un changement dans la continuité ? Pour plusieurs candidats, elle sera en tout cas le scrutin de la dernière chance.
Autrefois discrets, ces hauts cadres de l’administration ont investi le terrain politique. Deux d’entre eux jouent déjà un rôle primordial dans la perspective de la présidentielle de février : Amadou Ba, dauphin de Macky Sall, et Ousmane Sonko, tête d’affiche de l’opposition.