Ancien Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, né à Dakar en 1961, a gravi les échelons politiques sous l’aile du président Macky Sall. Sa trajectoire ascendante l’a mené du poste de directeur de cabinet du ministre d’État à celui de ministre de l’Économie, des Finances et du Plan en 2013. Acteur clé des réformes économiques, il a contribué à la stabilité financière et attiré les investissements étrangers. Il s’est également distingué sur le plan international, en renforçant les relations diplomatiques du Sénégal.
Candidat désigné par le président Sall pour la présidentielle de 2024, Amadou Ba a fini deuxième avec 35,79% des sondages, derrière Bassirou Diomaye Faye.
Au Sénégal, depuis l’arrivée au pouvoir en 2012 du chef de l’État, la stratégie économique du pays a connu des succès, en particulier sur le plan des infrastructures et de l’énergie. Mais, sur d’autres volets, dont la création d’emplois et l’industrie, il reste beaucoup à faire
À moins de quatre mois du scrutin de février 2024, le Premier ministre sénégalais entreprend un tour du pays qui doit le conduire, d’ici à la mi-décembre, dans les 14 régions du Sénégal.
Deux instances officielles en charge des élections s’affrontent à moins de quatre mois du scrutin présidentiel : Ousmane Sonko doit-il ou non être réinscrit sur les listes électorales ?
En adoubant Amadou Ba pour la présidentielle de 2024, le chef de l’État sortant mise sur la capacité de son Premier ministre à rassembler au-delà de son camp. L’intéressé a quatre mois pour y parvenir. Et ce ne sont pas les adversaires qui manquent.
Au Sénégal, les deux candidats déclarés à la présidentielle se disputent l’appui des hauts fonctionnaires de l’administration, tandis que nombre d’entre eux ont déjà été sanctionnés pour avoir fait défection à la coalition au pouvoir.
C’est avec des têtes d’affiche globalement novices, une foule de candidats anonymes et un dauphin cumulant la charge de Premier ministre que s’est ouverte la campagne qui décidera de l’identité du successeur de Macky Sall.
Les 21 et 22 octobre, l’opposant sénégalais a été empêché par le préfet de recueillir ses parrainages dans le département de Fatick, bastion du président Macky Sall.
Depuis la révision du code électoral en juillet, les candidats peuvent se faire parrainer par des députés, des maires ou de simples citoyens. C’est cette dernière option, pourtant plus complexe, qu’ont choisie les principaux partis politiques.
Anciens chefs de gouvernement, ex-ministres, femmes et hommes d’affaires, patrons de presse. Ils sont plus de 200 à vouloir se présenter à la présidentielle de février 2024. Un record.
À la tête d’une coalition qui se réorganise, le Premier ministre, candidat de la majorité, se lance dans la campagne. Parviendra-t-il à resserrer les rangs autour de lui ?
Malgré les efforts sur le riz, la bonne santé du maraîchage et les projets d’agropoles, l’agriculture sénégalaise reste pénalisée par les difficultés d’accès au crédit, ainsi que par une trop faible structuration des filières… Et cherche encore son modèle.
Le nouveau gouvernement du Premier ministre Amadou Ba n’a pas fait l’objet de bouleversements politiques, mais il assure un fragile équilibre entre les diverses sensibilités de la coalition au pouvoir. Coulisses.
Changement dans la continuité pour l’équipe du Premier ministre : les principales têtes d’affiche demeurent en fonction tout en intervertissant parfois leurs portefeuilles respectifs.
Macky Sall a chargé son Premier ministre de composer un nouveau gouvernement à cinq mois de la présidentielle. Amadou Ba restera donc en fonction tout en étant candidat.
Parce qu’il n’a pas été choisi pour porter les couleurs de la majorité à la prochaine présidentielle, l’ancien Premier ministre a décidé de claquer la porte de la coalition au pouvoir et de briguer la succession de Macky Sall.
Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité viennent de présenter cinq noms en vue de la présidentielle, tout en saisissant la justice pour permettre à Ousmane Sonko d’y participer.
Alors que 75 candidats ont déjà fait connaître leur intention de concourir à l’élection, la campagne de recueil des parrainages citoyens, qui vient de s’ouvrir, permettra-t-elle de contenir ce débordement d’ambitions ?
Malgré le filtrage des parrainages et celui de la caution, la prolifération de candidatures à la présidentielle ne semble pas avoir fléchi, à cinq mois de l’échéance.
L’ancien chef du gouvernement de Macky Sall ne soutiendra pas la candidature d’Amadou Ba, pourtant choisi par le chef de l’État pour porter les couleurs de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (BBY) à la présidentielle de février 2024.
Ce proche de Macky Sall a fini par accepter le choix présidentiel pour le candidat de la majorité. Il avait pourtant déclaré qu’il ne soutiendrait jamais la candidature du Premier ministre.
Plus effacé que jamais depuis qu’il a été nommé Premier ministre, Amadou Ba a su habilement éclipser ses concurrents avant d’être désigné par Macky Sall pour lui succéder.
Déçu de ne pas avoir été choisi, le ministre sénégalais de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, a démissionné du gouvernement le 9 septembre. Une première fissure dans la coalition présidentielle ?
C’est finalement Amadou Ba, Premier ministre depuis 2022, qui a été désigné par Macky Sall pour être le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar lors de la présidentielle de février 2024.
Au Sénégal, les consultations se poursuivent pour désigner celui qui mènera la coalition BBY à la présidentielle de 2024, tandis que la majorité se déchire entre les différents candidats, tous en quête de soutiens.
Depuis l’incarcération de l’opposant Ousmane Sonko, suivie de la dissolution de son parti, le Pastef, la seule question qui vaille est : « Comment récupérer les voix de ses partisans ? »
Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo, Boun Abdallah Dionne ou Aly Ngouille Ndiaye ? Au sein du parti présidentiel, la bataille pour obtenir l’investiture a démarré. Décryptage en vidéo des forces et faiblesses des candidats à la candidature.
Pour le porte-parole du gouvernement sénégalais, il faut que le président sortant prenne son temps pour désigner un dauphin consensuel pour la présidentielle de février 2024, afin d’éviter les candidatures multiples dans son camp.