Ancien Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, né à Dakar en 1961, a gravi les échelons politiques sous l’aile du président Macky Sall. Sa trajectoire ascendante l’a mené du poste de directeur de cabinet du ministre d’État à celui de ministre de l’Économie, des Finances et du Plan en 2013. Acteur clé des réformes économiques, il a contribué à la stabilité financière et attiré les investissements étrangers. Il s’est également distingué sur le plan international, en renforçant les relations diplomatiques du Sénégal.
Candidat désigné par le président Sall pour la présidentielle de 2024, Amadou Ba a fini deuxième avec 35,79% des sondages, derrière Bassirou Diomaye Faye.
Quelques jours après qu’il a renoncé à solliciter un troisième mandat à la tête du Sénégal, nous avons échangé avec Macky Sall pour mieux comprendre les ressorts de sa décision. Rencontre avec un futur ex-président soucieux de gérer sa succession.
En refusant, le 3 juillet, de briguer un troisième mandat, le président sénégalais a pris de court jusqu’aux cadres de sa propre majorité. Jeune Afrique s’est procuré un document détaillant les éléments de langage qui avaient été soumis, dans les deux hypothèses, aux ministres afin de préparer leurs interventions dans les médias.
Macky Sall hors du jeu, tout comme Moustapha Niasse, le scrutin de 2024 verra s’affronter de nombreux candidats n’ayant jamais concouru à une élection présidentielle.
Le gouvernement tente de répondre aux controverses provoquées par la diffusion de vidéos montrant des hommes armés en civils s’en prendre à des manifestants.
En dépit d’une baisse des tensions depuis le 4 juin, la situation reste instable au Sénégal après la condamnation d’Ousmane Sonko. Sécurité, stratégie politique, communication… Sur qui s’appuie le chef de l’État pour garder la main ?
Dakar a bien l’intention d’être candidat à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2027. Les autorités sénégalaises devront l’officialiser auprès de la Confédération africaine de football (CAF) au plus tard le 23 mai prochain.
L’ancien ministre est le premier Africain à siéger au comité exécutif de l’Agence française de développement. Ce proche du Premier ministre Amadou Ba ne s’était pas exprimé depuis son limogeage brutal du gouvernement.
Candidat à la présidentielle 2024, Idrissa Seck a été remplacé à la tête du Conseil économique, social et environnemental par le directeur de cabinet du chef de l’État. Deux cadres de son parti, Rewmi, ont quitté le gouvernement. Leurs portefeuilles sont récupérés par le Premier ministre, Amadou Ba.
Qui sera en lice à la prochaine présidentielle sénégalaise ? À dix mois du scrutin, c’est l’incertitude la plus totale. Mais la participation de l’ensemble des principaux leaders politiques n’est pas un scénario à exclure.
Le directeur général de la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) était à Dakar le 30 janvier, où il a rencontré le Premier ministre Amadou Ba, ainsi que la ministre de l’Économie, Oulimata Sarr. Entretien.
Si les relations entre Paris et Dakar restent au beau fixe, le Sénégal n’est plus une terre promise pour les intérêts français, exposés à la rude concurrence de puissances économiques émergentes. S’y ajoute la progression, dans toute la région, d’un vif sentiment anti-français.
Amadou Ba, le Premier ministre, tente de remobiliser l’électorat dakarois dans la perspective de la présidentielle de 2024. D’ici là, l’opposition, dont la motion de censure a échoué, parviendra-t-elle à surmonter ses clivages ?
Que Macky Sall brigue un troisième mandat en 2024, c’est le rêve du député-maire de la communauté rurale des Agnams, située dans la région de Matam, qui voue loyauté et fidélité au chef de l’État.
Le Premier ministre sénégalais se présentait ce lundi 12 décembre pour la première fois depuis sa nomination face aux députés dans un hémicycle fortement divisé, où la coalition présidentielle a perdu sa majorité absolue.
L’ancien ministre de l’Économie s’est entouré de discrets fidèles. Éminence grise, politiques, jeunes collaborateurs… Voici ceux qui accompagnent le Premier ministre.
Dans la capitale française, le 8 décembre, pour son premier déplacement officiel, le chef du gouvernement de Macky Sall était accompagné d’une dizaine de ministres. Il s’est entretenu avec Élisabeth Borne, son homologue française.
Selon les informations de Jeune Afrique, le chef du gouvernement sénégalais se rendra dans la capitale française dans le cadre d’un séminaire intergouvernemental qui doit se tenir les 8 et 9 décembre.
Alors que Macky Sall a rétabli la fonction de Premier ministre il y a dix mois, la polémique enfle : son chef de gouvernement n’aurait pas les moyens de travailler. Rumeurs ou réalité ?
Selon les informations de Jeune Afrique, le ministre de l’Intérieur français se rendra à la fin du mois dans la capitale sénégalaise pour discuter de la coopération sécuritaire et de la question migratoire.
Elle est l’une des surprises du nouveau gouvernement. Oulimata Sarr, jusqu’ici directrice régionale du bureau d’ONU Femmes à Dakar, a remplacé Amadou Hott à l’Économie. Novice en politique, son expertise et son entregent lui permettront-ils de relever le défi ?
La capitale rebelle échappe au chef de l’État depuis son accession au pouvoir, en 2012. Comment et grâce à qui Macky Sall entend-il la faire passer dans son escarcelle ?
La filiale de l’Agence française de développement (AFD) Proparco dédiée au financement et à l’accompagnement du secteur privé a annoncé l’ouverture prochaine d’un bureau dakarois, qui deviendra le deuxième plus grand bureau de Proparco en Afrique de l’Ouest, derrière celui d’Abidjan.