Feu Amadou Gon Coulibaly était un proche du président ivoirien Alassane Ouattara depuis 1990, lorsque celui-ci, devenu Premier ministre, en fit son conseiller technique à la primature. Quatre ans plus tard, il comptait parmi les fondateurs du Rassemblement des républicains (RDR). Quand son mentor a quitté la Côte d’Ivoire dirigée par Henri Konan Bédié pour rejoindre le FMI, Gon lui est resté fidèle en continuant de militer pour le RDR. En 1999, il est arrêté après une manifestation contre le régime Bédié. Condamné à deux ans de prison, il en sortira deux mois plus tard à la faveur du coup d’État du général Robert Gueï. Alassane Ouattara le fera ensuite nommer ministre d’État dans le gouvernement de réconciliation nationale de Gbagbo, en 2003. Sept ans après, lorsque la crise postélectorale éclatera, le député-maire de Korhogo s’imposera comme le confident attitré de Ouattara, alors claquemuré, avec ses alliés du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), au Golf Hôtel d’Abidjan. Après la chute de Gbagbo, Ouattara fera de Gon le secrétaire général de la présidence. Choisi comme Premier ministre en 2017, il servira de rempart au chef de l’État face à l’ambitieux Guillaume Soro. Ouattara le désignera candidat à la présidentielle de 2020, mais le « Lion de Korhogo » succombera à une crise cardiaque le 8 juillet 2020, à l’âge de 61 ans. Il avait été opéré du cœur en 2012.
L’agglomération de la capitale économique de Côte d’Ivoire accueillera bientôt un espace abritant savane, forêt et mangrove, là où s’amoncelaient des tonnes de déchets il y a encore quatre ans.
L’ex-ministre des Affaires étrangères a été élue ce 12 octobre à la tête de la chambre haute du parlement ivoirien. Une récompense symbolique pour son engagement sans faille aux côtés d’Alassane Ouattara.
Quatre mois après avoir été accusé de mauvaise gestion, l’ex-ministre ivoirien des Affaires étrangères a été remplacé à la tête du secrétariat exécutif de l’institution ouest-africaine, poste qu’il occupait depuis janvier 2022.
Le parti au pouvoir est sorti largement vainqueur des élections régionales et municipales. Une page politique se tourne et les regards se braquent déjà sur la présidentielle de 2025.
À l’occasion des élections municipales et régionales du 2 septembre, le RHDP confirmera-t-il sa domination ? Le PDCI, endeuillé, résistera-t-il ? Quel score obtiendra le PPA-CI de Laurent Gbagbo ? Tour d’horizon des points chauds et des personnalités qui jouent gros dans ces scrutins.
Seydou Soro a été investi par le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI). Aux élections locales du 2 septembre, il affrontera dans les urnes Fidèle Sarassoro, directeur de cabinet d’Alassane Ouattara.
L’ouvrage, financé à hauteur de 77,5 milliards F CFA par la Banque islamique de développement (BID), est présenté comme le symbole du développement du pays.
Le président ivoirien a désigné son conseiller technique au parcours atypique, Lassina Ouattara, pour porter les couleurs du RHDP aux municipales dans la grande ville nordiste, berceau de la famille Gon Coulibaly.
Le parti de l’ancien président a dévoilé les noms de ses candidats pour les élections locales du 2 septembre. Fondé en 2021, au retour de Laurent Gbagbo à Abidjan, le PPA-CI concentre ses efforts dans la moitié sud du pays.
Ce 25 avril à Abidjan, Alassane Ouattara a dressé le bilan de l’action gouvernementale, se félicitant des résultats obtenus. Cette année, il n’a pas fait d’annonces majeures.
Le ministre des Transports est une figure montante du camp présidentiel en Côte d’Ivoire. Cousin de feu Amadou Gon Coulibaly, ancien directeur de cabinet de Guillaume Soro sous la rébellion, ce quinquagénaire brigue cette année la mairie de sa ville natale, Bouaké.
La détention au Mali de 49 soldats ivoiriens fut le point d’orgue d’une crise inédite entre deux pays intimement liés mais dont les dirigeants actuels ne s’apprécient guère. Récit en trois épisodes d’un mauvais feuilleton qui aura tenu en haleine la sous-région pendant six mois.
Après une parenthèse de deux ans dans l’opposition, l’UDPCI fait son grand retour dans la majorité. Un revirement qui fait grincer des dents dans la région du Tonkpi, berceau du parti fondé par le général Gueï, à l’approche des locales.
L’opération prendra la forme d’une introduction à la bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) et permettra au gouvernement de Patrick Achi de boucler le budget 2022.
Le ministre et maire de Yopougon a désormais la charge de restructurer le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et le progrès, dont Alassane Ouattara lui a confié les clés en le plaçant à la tête du directoire.
Le président souhaite supprimer des postes et procéder à des nominations au sein du parti au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, qu’il compte également réorganiser. Explications.
« Les visages du Nord » (4/4). Issu d’une famille ancienne et influente, Amadou Gon Coulibaly aura marqué la ville de son empreinte. Mais à l’approche des élections législatives, la question de sa succession se pose.
Au cœur de la crise qui a déchiré la Côte d’Ivoire au début des années 2000, le Nord est en profonde mutation. L’on ne s’y sent plus politiquement marginalisé, mais les disparités économiques demeurent considérables. Les enjeux sécuritaires aussi.
Les cadres du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix vont honorer la mémoire de l’ex-Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet, et qui aurait dû être leur candidat à la présidentielle.
Le chef de l’État ivoirien doit séjourner en France à la fin du mois d’août et ce durant une dizaine de jours. Il doit en profiter pour s’entretenir avec Emmanuel Macron.
Le chef de l’État ivoirien a officialisé jeudi sa décision d’être candidat à la présidentielle d’octobre. Un choix par défaut, qui n’en reste pas moins risqué.
Le 2 août, le bureau politique de l’UDPCI a annoncé son retrait du RHDP, le parti unifié, avant d’officialiser la candidature de son patron, Albert Mabri Toikeusse, à la présidentielle d’octobre. Voici les dessous de cette décision.
Hamed Bakayoko a été nommé par Alassane Ouattara à la tête du gouvernement, où il succède à Amadou Gon Coulibaly, décédé brutalement le 8 juillet. Un choix attendu, qui conforte son rôle central dans le dispositif présidentiel.
Depuis les obsèques d’Amadou Gon Coulibaly et la fin du deuil national en son honneur, les cadres du parti présidentiel multiplient les sorties pour demander à Alassane Ouattara de se présenter à un troisième mandat.
Après le décès de son Premier ministre et dauphin désigné, Amadou Gon Coulibaly, le président ivoirien s’est finalement résolu à briguer un troisième mandat. Histoire secrète d’un revirement qui s’annonce lourd de conséquences.
Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet, a été inhumé vendredi dans son fief de Korhogo, dans le nord du pays, au terme d’une semaine de deuil national.
Le secrétaire général de la présidence ivoirienne a annoncé ce 13 juillet la démission de Daniel Kablan Duncan. Voici pourquoi le vice-président a quitté son poste.
La Côte d’Ivoire a rendu mardi un grand hommage national à Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre et candidat à la présidentielle décédé le 8 juillet d’une crise cardiaque à 61 ans.