Ouvertes ou jouées d’avance, de nombreuses consultations électorales, dont neuf présidentielles, sont attendues cette année sur le continent. Tour d’horizon.
Le putsch qui a renversé le président Bazoum signe l’échec des coopérations militaires occidentales au Sahel et met en lumière les difficultés auxquelles se heurtent les présidents africains désireux de réformer leur appareil sécuritaire.
Recherché par la justice de son pays, ce militant de la gauche malienne a choisi l’exil afin d’échapper à ce qu’il qualifie d’« assassinat politique prémédité ». Pour Jeune Afrique, il évoque le régime de transition d’Assimi Goïta, ses ambitions politiques et ses aspirations révolutionnaires nullement entravées.
Il était un parfait inconnu lorsqu’il a pris la tête de la transition, en août 2020. Secret et discret, l’ancien commandant des Forces spéciales s’est engagé dans une épreuve de force sans précédent avec la Cedeao et la France. Est-il prêt à tout pour se maintenir au pouvoir ?
« Sauve qui peut ! » 3/6. Lorsque Kati se soulève le 21 mars 2012, le président pense que la situation est sous contrôle. Quand il prend conscience de la gravité des évènements, il est trop tard, il doit fuir. Plusieurs fois ce jour-là, il manquera d’être tué.
Alors que la justice a finalement décidé que le général Amadou Haya Sanogo ne sera pas poursuivi dans l’affaire de l’assassinat de 21 bérets rouges en 2012, le général à la retraite et ancien ministre de la Défense Yamoussa Camara livre sa « part de vérité » dans un ouvrage qui vient de paraître.
Le général Amadou Haya Sanogo, qui dirigeait la junte qui a mené le coup d’État contre Amadou Toumani Touré (ATT), ne sera pas poursuivi dans l’affaire de l’assassinat de 21 bérets rouges en 2012. Les juges de la Cour d’appel de Bamako ont prononcé l’abandon de la procédure, ce lundi 15 mars.
Alors que le procès de l’ancien putschiste Amadou Haya Sanogo a été reporté au 11 mars, « Jeune Afrique » a eu accès à l’accord signé entre le gouvernement et les parties civiles. Voici ce que les autorités prévoient pour les familles des victimes.
Le procès de l’ancien putschiste Amadou Haya Sanogo, qui devait s’ouvrir ce jeudi, a été reporté au 11 mars, alors que de nombreuses sources évoquaient un accord et une possible exonération du général et ses coaccusés dans l’affaire de l’assassinat de 21 bérets rouges en 2012.
L’ancien président malien Amadou Toumani Touré est décédé le 10 novembre à l’âge de 72 ans. Élu à la tête du pays en 2002, l’ancien militaire avait dû quitter le pouvoir en catastrophe, le 21 mars 2012, chassé par les putschistes dirigés par Amadou Haya Sanogo.
La justice malienne a ordonné mardi 28 janvier la remise en liberté provisoire d’Amadou Haya Sanogo et de ses coaccusés, en attente depuis près de sept ans d’un jugement dans l’affaire « des bérets rouges », du nom des 21 hommes retrouvés morts dans une fosse commune près de Bamako.
Moussa Sinko Coulibaly a officialisé la semaine dernière sa candidature à l’élection présidentielle du 29 juillet. Ancienne figure de la junte qui a renversé ATT en 2012, ce général démissionnaire se montre aujourd’hui très critique à l’égard du président sortant IBK.
Une association malienne de défense des droits de l’homme a réclamé vendredi la reprise du procès d’Amadou Sanogo, chef de l’ex-junte (2012-2013), accusé d’avoir ordonné l’assassinat de 21 soldats en 2012.
Dans la nuit de mardi à mercredi, des militaires zimbabwéens ont indiqué à la télévision publique que leur intervention en cours ne visait que les « criminels » de l’entourage du président Robert Mugabe et qu’il ne s’agissait pas d’un « coup d’État militaire ». Une formule qui rappelle bien d’autres prises de pouvoir sur le continent.
Huit jours après son ouverture en grande pompe du côté de Sikasso, et alors que les débats ne sont jamais entrés dans le vif du sujet, le procès d’Amadou Haya Sanogo et de ses 16 co-accusés a été renvoyé à la prochaine session d’assises.
Parmi les 17 prévenus qui comparaissent pour l’assassinat de 21 Bérets rouges, en mai 2012, quelques sans-grade ont reconnu leur culpabilité. Mais l’ex-chef de la junte, Amadou Haya Sanogo, s’enferme dans sa stratégie de défense : le déni et les menaces.
Mohamed Diarra est appelé à témoigner au cours du procès qui s’est ouvert le 30 novembre à Sikasso, et qui doit reprendre ce mercredi à l’issue d’une troisième suspension de séance. Ce béret rouge sera l’un des témoins clé de l’accusation.
S’il promet de révéler des scandales impliquant plusieurs hommes politiques maliens au cours de son procès qui s’est ouvert le 30 novembre, Amadou Haya Sanogo assure à son entourage qu’il n’en veut pas à Ibrahim Boubacar Keïta.
Le procès du chef de l’ex-junte malienne Amadou Sanogo, poursuivi pour implication dans l’assassinat d’une vingtaine de soldats en 2012, a été une nouvelle fois ajourné vendredi 2 décembre après un boycott des avocats de la défense et des parties civiles, a constaté un journaliste de l’AFP.
Les partisans d’Amadou Haya Sanogo ont pris leurs quartiers à Sikasso, où a débuté mercredi le procès de l’ancien putschiste, avant d’être suspendu jusqu’à vendredi. Leur enthousiasme va-t-il durer ? Une chose est sûre : le procès s’annonce long.
Le procès d’Amadou Haya Sanogo, chef de l’ex-junte malienne poursuivi pour « assassinat et complicité d’assassinat » de militaires a été suspendu jusqu’au 2 décembre prochain à la demande de la défense, a-t-on appris mercredi au premier jour de son procès.
L’ancien putschiste malien, accusé de complicité d’enlèvement et d’assassinat, comparaîtra aux assises ce mercredi. Un procès délocalisé à Sikasso, à 400 km de la capitale.
Le chef de l’ex-junte malienne, le général Amadou Sanogo, sera jugé devant les assises à Bamako à partir du 30 novembre pour assassinat et complicité d’assassinat de militaires dont les corps ont été découverts dans un charnier en 2013, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
Le 27 novembre, l’ex-putschiste bouclera sa troisième année de détention préventive sans avoir été jugé pour son rôle présumé dans l’assassinat d’une vingtaine de Bérets rouges, en mai 2012. Un délai qui inquiète les parties civiles dans ce dossier car il ouvre théoriquement le droit à sa libération provisoire, même si celle-ci semble loin d’être acquise.
Chassés du palais de Koulouba en même temps qu’Amadou Toumani Touré, un temps traqués par les putschistes, les Bérets rouges tentent de se refaire une place et un nom dans l’armée.
Début mai 2012, une vingtaine de Bérets rouges ont été exécutés près de Kati après que leur régiment a tenté un contre-coup d’État contre la junte d’Amadou Haya Sanogo. Quatre ans après, leurs familles se battent toujours pour obtenir justice dans cette affaire.
Depuis son arrestation à Bamako, le 27 novembre 2013, le général Sanogo a d’abord été détenu dans un camp militaire de la capitale malienne, avant d’être transféré à 140 km au sud, à Sélingué, puis « exilé » à Manantali (Ouest).