Recrutement de 10 000 hommes, équipements flambant neufs… L’État malien ne lésine pas sur les moyens pour restaurer la réputation de ses forces de défense.
Le 22 décembre 2015, la chambre d’accusation de la cour d’appel de Bamako avait ordonné le renvoi devant une cour d’assises d’Amadou Haya Sanogo et de dix-sept militaires coaccusés de l’exécution de « bérets rouges », ces commandos parachutistes favorables à l’ancien président Amadou Toumani Touré, qui, les 30 avril et 1er mai 2012, avaient tenté un contre-coup d’État contre la junte dirigée par Sanogo.
Détenu à plus de 300 km de la capitale dans l’attente d’un éventuel procès, l’ancien chef de la junte a tout le loisir de méditer sur le sort réservé aux anciens putschistes.
Vous en connaissez certains. Vous en avez certainement oublié d’autres. Alors que le sort de Gilbert Diendéré pose question au Burkina, Jeune Afrique se penche sur le destin des leaders des coups d’État de ces dix dernières années.
Attendu depuis des mois, le procès d’Amadou Haya Sanogo et de plusieurs autres membres de l’ex-junte malienne pourrait se tenir prochainement. « Peut-être en juin », estime une source judiciaire proche du dossier. L’instruction menée par le juge Karembe est close.
Le jeune Premier ministre malien, Moussa Mara, comptable de formation, a pris la tête du gouvernement en avril dernier dans un contexte encore très instable. De passage à Paris début octobre, il s’est exprimé sur les sujets brûlants du moment : retour des aides du FMI, réformes institutionnelles, procès du général putschiste Amadou Haya Sanogo et accords d’Alger…
Le rapport d’enquête sur l’affaire de la disparition des « Bérets rouges » devrait prochainement être bouclé et transmis au procureur, ouvrant ainsi la voie à un éventuel procès.
Le général putschiste Amadou Haya Sanogo a vu les accusations le visant s’alourdir. En plus de complicité d’enlèvement, il doit répondre depuis le 22 avril du chef de complicité d’assassinat dans l’affaire des Bérets rouges d’avril-mai 2012.
Amadou Haya Sanogo, placé en détention depuis la fin de novembre 2013 à l’école nationale de gendarmerie de Bamako, a été transféré en fin de semaine dernière vers Sélingué, à 150 kilomètres au sud de la capitale.
Inculpé de complicité dans la disparition d’une vingtaine de « bérets rouges », l’ancien chef de la junte, Amadou Haya Sanogo, est incarcéré depuis plus de deux mois. Mais pas en prison : à l’École nationale de gendarmerie.
Trois militaires maliens membres de l’ex-junte dirigée par Amadou Haya Sanogo ont été écroués vendredi après avoir été inculpés de « complicité d’assassinat » dans l’affaire dite des « Bérets rouges ».
Il se croyait intouchable. À tort : le 27 novembre, l’ex-chef des putschistes a été arrêté. Il devra répondre devant la justice de son rôle présumé dans des exactions commises par ses hommes en avril 2012.
Interpellé à son domicile, emmené devant le juge et inculpé de « complicité d’enlèvement de personnes », le général Sanogo dort désormais en prison. Retour sur le parcours de ce militaire qui, en renversant le président Amadou Toumani Touré en mars 2012, a précipité son pays dans une crise sans précédent.
Le général Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d’État contre le président Amadou Toumani Touré en mars 2012, a été inculpé mercredi pour meurtres et assassinats puis écroué. Il avait été auditionné dans la matinée par un juge d’instruction dans le cadre d’exactions commises par ses hommes contre des militaires opposés au putsch.
Le général Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d’État du 22 mars 2012 contre le président Amadou Toumani Touré, a été interpellé jeudi à Bamako pour être conduit chez le juge. Convoqué pour être entendu au sujet des exactions commises par ses hommes, il avait refusé à plusieurs reprises de se présenter devant un magistrat, malgré le mandat d’amener délivré contre lui.
La retraite, le général malien putschiste Amadou Haya Sanogo n’en rêvait pas, mais il lui faut bien s’y résoudre. Et tandis que Bamako lui cherche une affectation, lointaine si possible, il doit veiller sur ses arrières.
La justice malienne a délivé 17 mandats d’amener contre des militaires dans le cadre de l’enquête sur les combats entre bérets verts pro-Sanogo et bérets rouges supposés pro-ATT, survenus le 30 avril 2012 à Bamako. L’ex-leader de la junte doit comparaître devant un juge d’instruction.
Un colonel proche de Amadou Haya Sanogo a été blessé, lundi, au camp militaire de Kati, lors d’incidents avec des soldats mécontents de ne pas avoir été promus.
Ministre de la Défense de Dioncounda Traoré, ex-chef d’état-major de la Garde nationale, Yamoussa Camara est l’un des rares officiers de haut rang à avoir été favorable à la junte dès les premières heures du coup d’État du 22 mars 2012 au Mali. À quelques heures de la prestation de serment du nouveau président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), ce général à deux ans de la retraite livre ses vérités sur la transition.
Amadou Haya Sanogo, le meneur du coup d’État du 22 mars 2012, récemment promu général, n’est plus le chef du comité chargé de réformer l’armée malienne.
Il a été nommé général quatre étoiles, le 14 août, mais il continue d’encombrer l’échiquier politique. Amadou Haya Sanogo se résoudra-t-il à quitter le devant de la scène, lui le capitaine putschiste par qui le chaos est arrivé ? Il a promis de rester en retrait, mais son ombre a plané sur la campagne électorale… Pour gouverner librement, le président IBK devra le faire rentrer dans le rang.
Le Bénin de Boni Yayi a fait savoir qu’il acceptait de l’accueillir. Mais le capitaine Amadou Haya Sanogo n’entend pas honorer cette invitation présidentielle pour le moment.
Triste anniversaire pour le Mali. Le 22 mars 2012, alors que le pays se préparait à des élections, le président Amadou Toumani Touré (ATT) était renversé par un coup d’État. Jugé trop conciliant face aux rebelles touaregs qui sévissent au nord, il est chassé du pouvoir par une junte rassemblée autour du capitaine Sanogo. Depuis, la scène politique à Bamako a toujours, un an plus tard, des allures de foire d’empoigne.
Un an bientôt qu’il a renversé Amadou Toumani Touré. Un an qu’il promet de se mettre en retrait, puis de se battre pour son pays. Un an qu’il joue de son influence pour rester au centre du jeu, lui, le capitaine putschiste, Amadou Haya Sanogo, que la République du Mali peine à écarter.
Si l’opération Serval profite d’un consensus national, les pouvoirs politique et militaire maliens sont loin d’avancer dans la même direction. Les différends entre le président par intérim Dioncounda Traoré et le capitaine putschiste Amadou Haya Sanogo sont en particulier loin d’être réglés.
Il lui avait suffi d’une pichenette pour faire tomber le Premier ministre malien, Cheick Modibo Diarra, et se replacer au centre du vrai pouvoir. Avant l’intervention française, le capitaine putschiste Amadou Haya Sanogo ne cachait pas ses ambitions.
Amadou Haya Sanogo est désormais chargé de la réforme de l’armée, mais pas question pour lui d’occuper les seconds rôles… D’ailleurs, le chef des putschistes du 21 mars est convaincu que ses hommes et lui peuvent reprendre le contrôle du Nord. Et tant pis s’ils sont les seuls à y croire.
Plus de deux mois après le coup d’État du 21 mars, le chef des militaires maliens, Amadou Haya Sanogo, se rêve en sauveur de la nation. Depuis la garnison de Kati, où il s’est retranché, il ne reconnaît qu’à regret l’autorité du président intérimaire, critique la médiation de la Cedeao et veut croire qu’un rien suffirait pour que l’armée triomphe dans le Nord…
Amadou Haya Sanogo a été désigné, par ses partisans, président de la transition, dans la nuit du mardi 22 mai au mercredi 23 mai. La Coordination des organisations patriotiques du Mali, (Copam, pro-putsch), demande en conséquence à l’actuel titulaire officiel du poste, Dioncounda Traoré, de céder sa place.