Pour lutter efficacement contre l’hydre jihadiste, il faut assécher ses sources de financement. L’intelligence artificielle peut être un recours pertinent, selon Julien Briot-Hadar.
Piliers du Nord, hommes du Centre, juges islamiques… Dans la guerre qu’il mène au Sahel, le patron du JNIM s’est assuré la loyauté d’hommes de l’ombre.
Depuis le retrait de l’armée française, les groupes jihadistes n’hésitent pas à communiquer à outrance sur les exactions supposées du groupe paramilitaire russe contre les civils.
En misant, en plus de la réponse militaire, sur des projets en faveur de la jeunesse, le gouvernement espère endiguer la menace jihadiste. Le ministre Mamadou Touré s’apprête à se rendre sur le terrain pour évaluer l’avancée de cette initiative.
Le successeur de Malam Dicko, prédicateur radical et fondateur d’Ansarul Islam, est devenu la principale figure du terrorisme local. Et donc, l’une des cibles prioritaires des services de sécurité burkinabè.
Dans une vidéo de propagande, le chef de la katiba Macina, affiliée à Al-Qaïda, donne sa version des faits sur l’opération militaire qui a endeuillé ce village du centre, fin mars.
Si les massacres perpétrés ce week-end dans le centre du Mali n’ont pas encore été revendiqués, Bamako pointe la responsabilité de la katiba Macina, groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Face à la présence de jihadistes dans les régions nord du pays, les autorités renforcent les activités en faveur des populations et misent sur le dialogue entre communautés.
Face à la menace terroriste, l’État ivoirien veut sortir du tout sécuritaire et lance des projets en faveur des régions septentrionales, particulièrement vulnérables. Cela suffira-t-il à faire reculer le sentiment d’abandon ?
Alors que les troupes de Barkhane quittent le pays, le régime de transition a décidé de rouvrir la voie des négociations avec Iyad ag Ghaly et Amadou Koufa, franchissant une ligne rouge pour Paris.
Pour de nombreux analystes, la dernière attaque qui a visé l’armée à Kafolo, dans le nord de la Côte d’Ivoire, illustre la montée en puissance des jihadistes dans le pays.
Une position militaire ivoirienne à Kafolo et un poste de gendarmerie à Tehini, près de la frontière avec le Burkina Faso, ont été la cible d’attaques ce lundi. Les services de sécurité ivoiriens soupçonnent les hommes de la katiba Macina, du jihadiste malien Amadou Kouffa.
Assiégé par des jihadistes présumés, le village de Farabougou, dans la région de Ségou, a été libéré le 22 octobre, selon l’armée malienne. Mais sur place, la tension demeure vive. Une situation qui met à rude épreuve les nouvelles autorités de Bamako.
Soumaïla Cissé, le chef de l’opposition malienne enlevé en mars dernier, et Sophie Pétronin, l’humanitaire française kidnappée en 2016, ont été libérés par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) après un échange de prisonniers avec Bamako.
Au Mali, au Niger et au Burkina, nombre de jeunes Peuls ont rejoint les groupes jihadistes. Mais la majorité, soupçonnée à tort et prise pour cible, est à bout.
L’opération « Comoé », lancée le 14 mai dans le nord de la Côte d’Ivoire, près de la frontière burkinabè, a permis d’affaiblir une cellule jihadiste liée à Amadou Koufa.
L’influent imam, figure de proue des partisans du dialogue avec les jihadistes au Mali, dénonce la mauvaise gouvernance et répond à ses détracteurs qui lui reprochent de s’impliquer sur la scène politique.
La perception du conflit au Sahel ne correspond pas à la réalité du terrain. C’est la conviction de Bakary Sambe, directeur du Timbuktu Institute, qui plaide pour dépasser la seule analyse via le prisme de l’extrémisme religieux et prendre toute la mesure de l’importance, dans la perpétuation de la crise, des trafics qui alimentent les groupes jihadistes.
Après avoir longtemps refusé tout contact avec les jihadistes, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, entrouvre pour la première fois la porte à des pourparlers. Jusqu’où et à quel prix ?
Adopter une lecture uniquement ethnique des violences qui ébranlent le centre du Mali est une erreur. La complexité des sociétés de la région oblige à déconstruire ces idées reçues, d’autant que les chefs jihadistes cherchent eux-mêmes à transcender les clivages communautaires, prévient Marc-Antoine Pérouse de Montclos.
L’armée française a annoncé lundi avoir effectué pour la première fois une frappe en opération à l’aide d’un drone Reaper, dans le centre du Mali, où les militaires de la force Barkhane ont mis « hors de combat » un total de 40 jihadistes.
Bien que le gouvernement malien assure n’avoir aucun contact avec les « groupes terroristes » ni aucune intention d’en établir, des missions ont été menées par les services de renseignements, avec la bénédiction des autorités, dans le delta intérieur du Niger. Avec, au cœur de ce dispositif, l’avocat Hassan Barry.
L’arrestation puis le placement sous contrôle judiciaire pour « complicité avec les terroristes » du célèbre avocat malien Hassan Barry a suscité une vive polémique dans le pays. Au cœur du dossier, des « négociations » ouvertes par Bamako avec Amadou Koufa, le chef de la Katiba Macina.
Le célèbre avocat malien a passé trois jours aux mains des services de renseignement, avant d’être relâché lundi, dans une affaire qui nourrit les spéculations sur l’existence ou non de canaux de communication entre Bamako et des jihadistes.
Face au cycle de violences meurtrières dans le centre du Mali et sans perspective de solution militaire, le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG) recommande dans un rapport publié mardi de tenter d’établir un dialogue avec les jihadistes et leurs partisans.
Des dizaines de civils Touaregs ont été tués entre le mardi 11 et le mercredi 12 décembre par des jihadistes présumés dans le nord-est du Mali, dans la région de Ménaka, zone de confrontation entre des jihadistes ayant prêté allégeance au groupe Etat islamique (EI) et deux groupes armés principalement touaregs soutenant les troupes maliennes et françaises.