Un dirigeant d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel, a démenti mardi 11 décembre la mort du chef jihadiste malien Amadou Koufa, selon un communiqué diffusé par l’agence de presse privée mauritanienne Alakhbar.
La mort du chef jihadiste Amadou Koufa, annoncée samedi 24 novembre par les autorités françaises et maliennes à l’issue d’une opération militaire conjointe, constitue un succès significatif de la lutte contre les groupes armés dans le centre du Mali où se concentre l’essentiel des violences qui déchirent le pays.
Dans un rapport publié jeudi 20 novembre, la FIDH et l’AMDH dénoncent des violations des droits humains contre les populations dans le centre du Mali, pouvant être qualifiées de crimes de guerre. Ces régions en proie à des attaques jihadistes font également les frais de la lutte anti-terroriste dans un contexte de tensions intercommunautaires notamment pour l’accès aux ressources du fleuve Niger.
Le Yaaral n’a pas eu lieu cette année. Initialement prévue pour le 26 novembre, cette fête ancestrale qui célèbre la traversée du Niger par les troupeaux et leurs bergers et leur retour sur la rive droite du fleuve, une fois que la saison des pluies est passée, a été annulée au dernier moment. Trop risqué.
Des jihadistes assurent agir en son nom, l’État le considère comme l’un de ses pires ennemis. Hamadoun Koufa est-il toujours en vie ? Enquête sur les traces de ce célèbre prêcheur, au grand pouvoir de fascination.
Exploitant la révolte sociale et les injustices qui visent la communauté peule, les groupes jihadistes recrutent désormais dans le centre du pays. Reportage exclusif dans cette zone abandonnée par l’État, où les attaques se succèdent et où plane l’ombre du prêcheur Hamadoun Koufa.
Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Le flou qui entourait il y a encore quelques mois les deux derniers nés de la galaxie jihadiste au Mali, le Front de libération du Macina (FLM) et la katiba Khalid Ibn Walid, plus connue sous le nom d’« Ansar Eddine Sud », se dissipe peu à peu.