L’ancien putschiste malien, accusé de complicité d’enlèvement et d’assassinat, comparaîtra aux assises ce mercredi. Un procès délocalisé à Sikasso, à 400 km de la capitale.
Étrange personnage que ce général touareg, célébré en héros à Bamako et soupçonné d’être à la tête du Gatia, groupe armé devenu acteur majeur du conflit. « Sauveur » de la patrie ou franc-tireur ?
Chassés du palais de Koulouba en même temps qu’Amadou Toumani Touré, un temps traqués par les putschistes, les Bérets rouges tentent de se refaire une place et un nom dans l’armée.
Près de trois ans après le dernier coup de force réussi, en Égypte, l’Afrique va-t-elle (enfin) tourner la page ? Le continent aux 87 putschs a vu défiler un nombre édifiant de « sauveurs suprêmes » en quête de reconversion.
Après avoir mené le coup d’État contre Moussa Traoré en 1991, Amadou Toumani Touré (ATT) a été élu président du Mali en 2002… avant d’être lui-même renversé par un putsch, le 22 mars 2012.
Le 22 décembre 2015, la chambre d’accusation de la cour d’appel de Bamako avait ordonné le renvoi devant une cour d’assises d’Amadou Haya Sanogo et de dix-sept militaires coaccusés de l’exécution de « bérets rouges », ces commandos parachutistes favorables à l’ancien président Amadou Toumani Touré, qui, les 30 avril et 1er mai 2012, avaient tenté un contre-coup d’État contre la junte dirigée par Sanogo.
L’ancien président du Mali, Amadou Toumani Touré, a été entendu en qualité de témoin le 24 mars à Dakar par la Division des investigations criminelles (DIC) dans le cadre de l’affaire du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
Plus d’un millier de personnes se sont rassemblées jeudi à Bamako pour demander le retour de l’ex-président malien Amadou Toumani Touré, exilé au Sénégal depuis 2012.
Délogés par des coups d’État, des rébellions ou des révolutions, de nombreux chefs d’État africains ont définitivement quitté leurs palais dans des conditions parfois rocambolesques. De Mobutu à Amadou Toumani Touré en passant par Ben Ali, voici quelques-uns des dirigeants « fuyards » les plus célèbres du continent.
Comme l’a révélé J.A. en exclusivité, les juges qui enquêtent sur le financement de la campagne de l’ex-président français en 2007 ont adressé une demande d’entraide judiciaire à Bamako. Objectif : vérifier si le Mali a servi de plaque tournante à des versements occultes prodigués par Kadhafi.
Le gouvernement malien a demandé que des poursuites pour « haute trahison » soient engagées contre l’ex-président Amadou Toumani Touré (ATT), accusé d’avoir laissé le nord du Mali tomber aux mains de groupes armés.
Interpellé à son domicile, emmené devant le juge et inculpé de « complicité d’enlèvement de personnes », le général Sanogo dort désormais en prison. Retour sur le parcours de ce militaire qui, en renversant le président Amadou Toumani Touré en mars 2012, a précipité son pays dans une crise sans précédent.
Le colonel Abidine Guindo, ancien aide de camp de l’ex-président malien Amadou Toumani Touré, accusé d’avoir mené une tentative de contre-coup d’Etat par les auteurs du putsch de mars 2012 et qui était détenu depuis 16 mois, a été libéré, a appris l’AFP dimanche de sources concordantes.
Modibo Sidibé, le candidat des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence fait partie des favoris du scrutin de la prochaine présidentielle malienne. Entre deux meetings, il s’est confié à « Jeune Afrique ».
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Premier volet d’une série sur l’histoire militaire récente du Mali : la chute d’ATT.
Des affrontements ont eu lieu, vendredi 8 février, dans le camp du Régiment des commandos parachutistes (RCP) de Djicoroni, à Bamako. Le quartier général des « Bérets rouges », fidèles à l’ex-président Amadou Toumani Touré, a été assiégé par différents corps des forces de sécurité. On compte au moins deux morts, des adolescents.
Ils sont trois. Trois hommes qui, pendant plus de quarante ans, ont tenu les rênes du pouvoir. Leur pays, le Mali, est en train de sombrer, et pourtant Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré n’estiment toujours pas nécessaire de faire entendre leur voix.
Pour reconquérir le Nord, Bamako compte notamment sur des blindés commandés il y a plusieurs mois mais bloqués à Conakry. Ceux-ci pourraient être acheminés vers la capitale malienne, dans le cadre de l’accord entre le Mali et la Cedeao sur une intervention africaine contre les groupes islamistes armés.
Pas un mot, pas une déclaration officielle. Réfugié à Dakar depuis le 20 avril, l’ancien président malien, Amadou Toumani Touré, fait profil bas. La situation dans son pays, il la suit de près mais refuse de la commenter.
De la même manière qu’il a quitté le pouvoir, après avoir été renversé par un coup d’État le 22 mars, Amadou Toumani Touré a quitté le Mali jeudi 19 avril sans les honneurs, dans un avion de la présidence sénégalaise. Direction : Dakar, pour un exil dont la durée est inconnue.
« Amadou Toumani Touré est à la résidence du Sénégal à Bamako », a annoncé mercredi 18 avril le président sénégalais Macky Sall, lors d’une conférence de presse à Paris. Celui-ci s’exprimait à l’issue d’une rencontre avec le chef de l’État français, Nicolas Sarkozy.
Renversé par un putsch le 22 mars, le président malien Amadou Toumani Touré (ATT) a officiellement démissionné, a annoncé dimanche la médiation burkinabè. Un acte qui ouvre la voie au départ de la junte au pouvoir et à la désignation de Dionconda Traoré, le président de l’Assemblée, comme chef de l’Etat par intérim.
Même quand les mutins sont entrés dans le centre de Bamako, le chef d’État malien Amadou Toumani Touré, confiant en sa bonne étoile, n’a pas cru une seconde qu’il pouvait être renversé. Récit exclusif des dernières heures d’un président contraint à une fuite sans gloire.
Le président malien Amadou Toumani Touré a accordé mercredi 28 mars sa première interview depuis le coup d’État militaire du 22 mars au Mali. Il explique qu’il va bien et n’est pas retenu par les mutins. Pour le reste, l’homme n’est pas très prolixe…
Une semaine après le coup de force au Mali contre le président malien Amadou Toumani Touré, on ne sait toujours pas grand-chose sur la junte militaire. Qui sont ces soldats qui se réclament du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (CNRDRE) ? Pierre Boilley, spécialiste de l’Afrique subsaharienne contemporaine et directeur du Centre d’études de mondes africains (Cemaf), tente d’élucider la question.
Alors que certains médias ont fait état de la présence du président malien Amadou Toumani Touré (ATT) à l’ambassade américaine après son renversement par des militaires mutins, la chef de la diplomatie américaine au Mali, Mary Beth Leonard, dément fermement cette rumeur. Tout en condamnant le coup d’État.
Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré mardi 27 mars que son ambassadeur au Mali avait eu une conversation téléphonique avec le président Amadou Toumani Touré, dont le sort reste inconnu depuis le coup d’État du 22 mars.
L’incertitude régne toujours sur le sort du président Amadou Toumani Touré, renversé jeudi par des militaires déjà de plus en plus isolés par les nombreux appels au retour à l’ordre constitutionnel. La rébellion touarègue du Mouvement National de Libréation de l’Azawad (MNLA) a annoncé la poursuite de son « offensive » au Nord.