Aujourd’hui encore, Alger ne ménage pas son soutien à certains mouvements rebelles ou indépendantistes, s’attirant les foudres de ses voisins. Une tradition qui remonte aux toutes premières années de la République algérienne.
Le 20 janvier 1973, Amílcar Cabral était assassiné à Conakry par la police politique portugaise. Elikia M’Bokolo, historien congolais, revient sur le décès et l’engagement de l’homme politique bissau-guinéen, entre panafricanisme et anticolonialisme.
L’élan révolutionnaire qui habitait les jeunes Africains des années 1960 et 1970 a disparu. Mais cinquante ans après le décès du héros de la lutte pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, le 20 janvier 1973 à Conakry, son succès posthume est bien réel.
Alors qu’il luttait pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, Amílcar Cabral est assassiné le 20 janvier 1973 à Conakry, avant de voir son combat aboutir. Jeune Afrique revient sur quelques une des plus fortes citations d’un vrai théoricien des révolutions africaines.
L’interminable partie de bras de fer qui oppose le parti majoritaire à l’Assemblée au président a encore rebondi, le 26 mai, lorsque ce dernier a tenté un énième passage en force pour imposer un nouveau Premier ministre.
Du graffiti à l’écriture, en passant par la danse… À Guediawaye, en banlieue de Dakar, le centre G Hip Hop (Guediawaye Hip Hop) forme les jeunes aux métiers des cultures urbaines. Et au civisme.
S’agissant du Cameroun, je doute fort qu’il y ait quoi que ce soit qu’il faille ajouter à ce que l’on sait déjà et qui n’a cessé d’être répété par beaucoup. Invention allemande, cette entité est vieille de 131 ans – assez pour qu’une histoire ait pu s’y dérouler et une mémoire s’y forger et, éventuellement, être partagée.
Et un sommet panafricain de plus sans lui ! Celui qui s’achève aujourd’hui à Johannesburg est le 45e à s’être tenu depuis le retrait du Maroc de toutes les instances continentales, en novembre 1984.
Gérard Chaliand est un personnage singulier. Géopoliticien réputé, il a pour spécialité la polémologie, c’est-à-dire la science des conflits, qu’il a enseignée à Paris (ENA, École de guerre, etc.), mais aussi à Kaboul, Pékin, Singapour…
Alors que l’économie de la Guinée-Bissau est sinistrée et que l’État sombre chaque jour un peu plus, le trafic de cocaïne et les commerces illicites prospèrent. Peu de chances que la présidentielle du 13 avril change la donne.
Manuel Sérifo Nhamadjo a été nommé président de transition après le putsch de 2012 en Guinée-Bissau. Sa mission ? Veiller au bon déroulement des élections générales du 13 avril. Sans quoi l’aide internationale ne reviendra pas.
Il a pour l’instant peu de chances de gagner, mais il y croit. Paulo Gomes, candidat indépendant à la prochaine présidentielle, compte sur les voix des jeunes et de la diaspora.
Elle peut dire qu’elle a souffert. De son enfance en Guadeloupe à ses années d’études en France, où elle rencontre le comédien guinéen Mamadou Condé, avec lequel elle se marie, jusqu’à l’Afrique, qui devient son port d’attache, avec des hauts et des bas, Maryse Condé a dû se battre. D’Abidjan à Conakry, d’Accra à Dakar, la jeune mère de quatre enfants a vécu entre amours éphémères et précarité matérielle. Dans ces années d’enfer elle a connu également des amis fidèles, comme Amílcar Cabral et Sembène Ousmane… Cette autobiographie nous apprend beaucoup du regard que les Antillais peuvent porter sur l’Afrique : entre fascination et déception. En voici un extrait en avant-première.
L’ancien chef du gouvernement bissau-guinéen, Carlos Gomes Junior, est arrivé en tête du premier tour de la présidentielle du 18 mars. Mais il doit faire face à la contestation de l’opposition, ainsi qu’à la défiance de son propre parti et à celle de la communauté internationale.
Si la capitale fait toujours rêver, les retards accumulés dans sa stratégie de développement attisent les passions. Voyage au cœur d’une agglomération à la recherche du temps perdu.
Nommé fin mai, le nouveau ministre algérien de la Communication a derrière lui une longue carrière de journaliste. Son chantier le plus complexe : le lancement de la télévision numérique terrestre.
Quarante ans après avoir abrité le premier Festival panafricain de la culture, Alger retrouve ses pulsions africaines et s’apprête à organiser, du 5 au 20 juillet, la seconde édition.
Élections, terrorisme, émeutes, réforme de l’administration… Depuis 1999, l’inamovible ministre de l’Intérieur est constamment en première ligne. Enquête sur un homme au coeur du système.