L’ancien ministre gabonais de la Jeunesse et des Sports a lancé sa propre formation politique après avoir quitté le Parti démocratique gabonais. Et tente désormais de mobiliser.
Le 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba était renversé par le patron de sa Garde républicaine, Brice Clotaire Oligui Nguema. Pourquoi ce membre du clan Bongo est-il passé à l’action ? Pour le comprendre, il faut remonter au mois de juin 2009, alors qu’Omar Bongo Ondimba s’éteignait à Barcelone.
En vue de la présidentielle, des législatives et des locales, les principaux partis en lice se battent pour obtenir les voix de la première communauté du Gabon, les Fangs. À Oyem, capitale du Woleu-Ntem, bassin de cette ethnie, les candidats sont sur le qui-vive.
Fille préférée de son président de père, Pascaline Bongo est devenue, à la mort de ce dernier, la sœur encombrante de son président de frère. Entre les deux aînés de la première famille du Gabon, la hache de guerre est enterrée, mais l’on ne s’apprécie toujours que modérément.
Ils ont fait leurs armes dans le giron d’Omar Bongo Ondimba, et étaient, en 2016, de la campagne de Jean Ping. Désormais candidats, Paulette Missambo et « ABC » estiment chacun avoir l’envergure pour affronter Ali Bongo Ondimba en août.
À l’approche de la présidentielle, des législatives et des locales au Gabon, et face à l’implosion de certains partis, les ténors de l’opposition se sont rassemblés au sein de la plateforme Alternance 2023, d’où pourrait émerger un candidat de consensus.
Programme pour la course à la magistrature suprême, enjeux des législatives et des locales, objectifs de la coalition d’opposition Alternance 2023… La présidente de l’Union nationale se tient prête à relever tous les défis.
L’ancien bras droit d’André Mba Obame, candidat à la prochaine élection présidentielle, espère s’imposer comme le principal adversaire du président sortant.
La disparition d’André Mba Obame, en 2015, a laissé un vide sur le devant de la scène politique que ses anciens camarades de l’opposition ont bien du mal à combler.
Les défections ne sont pas un phénomène récent et ne constituent pas nécessairement, selon cet observateur de la vie politique gabonaise, un signe inquiétant.
Apparues au tournant du siècle dernier, elles ont façonné le pays et en détiennent, aujourd’hui encore, les principaux leviers politiques et économiques. Enquête sur une élite très attachée à ses privilèges.
L’élection présidentielle 2016 est déjà dans toutes les têtes au Gabon. Du côté de l’opposition, l’Union nationale tente de se mettre en ordre de bataille, sans relâcher la pression sur le pouvoir. Interview de son vice-président, Jean Eyeghe Ndong.
C’était l’opposant numéro un. Sa disparition laisse un vide que ses anciens compagnons de route, pressés de prendre le relais avant la présidentielle de 2016, auront du mal à combler. Attention au clash des ambitions.
Alors que les forces de sécurité sont déployées dans Libreville, le gouvernement a annoncé avoir saisi mardi un important stock d’armes. De quoi raviver les tensions politiques en attendant le rapatriement de la dépouille d’André Mba Obame. Le ministre de l’Intérieur, Guy-Bertrand Mapangou, fait le point de la situation pour « Jeune Afrique ».
André Mba Obame n’est plus. Décédé dimanche 12 avril à 57 ans, il était l’un des personnages centraux de la scène politique gabonaise, marquée par les turbulences des relations de l’ancien ministre de l’Intérieur avec la famille Bongo.
L’annonce du décès d’André Mba Obame, ancien leader de l’opposition gabonaise, a suscité dimanche la colère de ses partisans à Libreville. Les manifestants ont incendié des voitures et des bâtiments, dont celui de l’ambassade du Bénin.
Exilé à Niamey, physiquement diminué, le « frère ennemi » d’Ali Bongo Ondimba se mure dans le silence, laissant l’opposition orpheline ou presque. À moins de deux ans de l’élection présidentielle, aurait-il déposé les armes ?
La page du scrutin local de décembre 2013 à peine tournée, commencent les grandes manoeuvres en vue de la présidentielle. Dissidences, alliances, jeu de chaises musicales dans les états-majors : majorité et opposition fourbissent leurs armes.
L’ex-principal opposant du président gabonais Ali Bongo Ondimba, André Mba Obame, sillone l’Afrique pour se faire soigner. Sa dernière étape : la Tunisie.
André Mba Obame (AMO), âgé de 55 ans, s’est exprimé pour la première fois, lundi 28 janvier, après cinq mois de silence. Malade, il assure avoir été « à plusieurs reprises dans un état de coma ».
Son principal opposant, l’exercice du pouvoir, ses relations avec François Hollande, les biens mal acquis, l’Union africaine… Le chef de l’État gabonais Ali Bongo Ondimba parle de tous ces sujets – et de bien d’autres – dans une longue interview accordée à Jeune Afrique.
Le principal opposant gabonais, André Mba Obame, est arrivé samedi, après 14 mois d’absence en raison de problèmes de santé, à l’aéroport de Libreville en provenance de France, accueilli par plusieurs centaines de ses sympathisants dans une ambiance festive.
Un mois de remue-ménage médiatique, et puis plus rien. Depuis qu’il a quitté les locaux de l’ONU, où il s’était autoproclamé chef de l’État gabonais, l’opposant André Mba Obame se fait discret. Et attend de savoir ce que lui réserve le gouvernement.