Reine incontestée du marché mondial de la vanille, Madagascar peine pourtant à profiter des retombées de la précieuse ressource. À la veille de l’ouverture de la campagne d’exportation de l’épice – et du premier tour de la présidentielle –, le parfum d’une nouvelle crise de la vanille émane de l’Île rouge. Décryptage en infographies.
Habitués à se retrouver sur le ring, le président sortant, Andry Rajoelina, et Marc Ravalomanana, le premier de ses opposants, s’affrontent une nouvelle fois à l’approche de l’élection présidentielle.
Outre son impact sur la scène politique intérieure malgache, la binationalité révélée du président Rajoelina interroge sur l’état des relations de Madagascar avec la France.
L’opposition malgache, qui proteste depuis près de deux semaines contre « un coup d’État institutionnel » avant la présidentielle prévue le mois prochain, a promis de maintenir la pression dans la rue malgré l’annonce du report du scrutin d’une semaine.
Le général Richard Ravalomanana, très proche de Andry Rajoelina, a été nommé ce 13 octobre à la tête du Sénat. Une façon pour le président sortant de s’assurer de la docilité de la chambre haute avant la présidentielle.
La Haute Cour constitutionnelle a décidé de reporter d’une semaine le premier tour de l’élection présidentielle, à la demande d’un candidat blessé lors d’une manifestation de l’opposition.
Alors que l’opposition malgache se mobilise contre Andry Rajoelina à un mois de la présidentielle, c’est le président du Sénat qui affirme avoir reçu des menaces visant à lui faire renoncer à l’intérim du pouvoir.
Pendant plus de cinquante ans, la Grande Île a privilégié la desserte aérienne intérieure. Résultat, elle ne dispose toujours pas d’un réseau routier à même d’assurer son développement.
En 2020, le président malgache Andry Rajoelina projetait de sauver le monde du Covid-19 avec sa tisane à l’artemisia. Trois ans plus tard, le buzz est retombé, mais pas le business autour de la précieuse plante anti-paludéenne.
Contraint à la démission en 2009 après son bras de fer avec Rajoelina, contre lequel il échouera au second tour en 2018, l’ancien chef de l’État compte bien prendre sa revanche cette année.
À quelques semaines du premier tour de la présidentielle malgache prévue le 9 novembre, les manifestations des opposants à Andry Rajoelina continuent. Avec un objectif : conquérir la très symbolique place du 13-Mai.
Catastrophes naturelles et sanitaires, hausse des importations, dépréciation de l’ariary… La Grande Île reste prise dans une spirale inflationniste et peine à renouer avec la croissance.
L’ancien champion et désormais président de l’Union africaine de judo, Thierry Siteny Randrianasoloniako, député de Tuléar, se lance pour la première fois dans la course à la magistrature suprême. Sur fond de rumeurs concernant ses relations avec la Russie.
À l’approche de la présidentielle, le chef de l’État sortant, qui brigue sa propre succession, accuse ses rivaux de l’opposition de fabriquer une crise, parlant même de « personnes fomentant des troubles » dans la Grande Île.
Contraint de libéraliser la filière sous la pression des grands acheteurs internationaux, Tana tente d’éviter une chute des revenus des petits producteurs. Un dossier suivi de très près par Andry Rajoelina, à quelques semaines de la présidentielle.
« Seulement » treize candidatures validées pour la présidentielle des 9 novembre et 20 décembre prochains, contre trente-six en 2018. Et s’il suffisait d’un élu, « bien élu » et légitime, pour enfin remettre la Grand Île sur les rails du développement ?
Battu à plate couture en 2018, l’ancien président s’est lancé dans la course à la magistrature suprême, bien décidé à en découdre avec ses deux grands rivaux, Andry Rajoelina, le sortant, et son prédécesseur, Marc Ravalomanana.
Sa candidature désormais officielle et validée pour la présidentielle des 9 novembre et 20 décembre prochains, Andry Rajoelina se présente comme favori à sa propre succession. Mais le pays est-il prêt à le suivre ?
À Madagascar, après trois années catastrophiques, l’activité touristique reprend. Mais, selon Aina Raveloson, la présidente de la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM), le secteur reste trop dépendant du monopole de la compagnie nationale, Madagascar Airlines, sur les vols intérieurs.
Alors que la campagne pour la présidentielle vient de débuter, certaines décisions validées par la Haute cour constitutionnelle (HCC) interrogent sur la suite du processus électoral. Et suscitent des inquiétudes.
L’ancienne magistrate Fanirisoa Ernaivo et le RMDM-Diaspora, l’alliance des opposants malgaches à l’étranger qu’elle préside, continuent de se mobiliser contre la candidature du chef de l’État sortant, Andry Rajoelina.
Cette année, la Grande Île retrouve enfin des flux touristiques acceptables. Et, pour donner un réel coup d’accélérateur à la relance post-Covid, autorités et professionnels déploient de nouvelles stratégies afin d’attirer plus de visiteurs sur leurs terres encore largement méconnues.
Treize prétendants se présenteront au premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar, dont le président sortant, Andry Rajoelina. L’intérim de ce dernier, confié au Premier ministre, Christian Ntsay, est d’ores et déjà contesté.
Vingt-huit candidatures, dont celles des trois derniers chefs d’État, ont été déposées pour la présidentielle malgache qui se déroulera les 9 novembre et 20 décembre prochains. Les dossiers seront examinés dans les prochains jours et devront être validés par la Haute cour constitutionnelle.
Alors qu’il annonce sa candidature à l’élection présidentielle de novembre, le président malgache revient sur les polémiques de ces dernières semaines, à commencer par la question de sa binationalité.
Le Conseil œcuménique des Églises chrétiennes de la Grande île (FFKM) a achevé, le 31 août, une série de consultations visant à soutenir le dialogue et à prévenir une crise post-électorale. Mais des doutes apparaissent déjà quant à sa neutralité.
La question de la double nationalité du chef de l’État continue d’agiter Madagascar, à un peu plus de deux mois de l’élection présidentielle. Visé par deux plaintes au sujet de sa citoyenneté française, il aurait été convoqué au tribunal d’Antananarivo. Mais la justice malgache a elle-même démenti.
L’arrestation de sa directrice de cabinet a pris de court le président malgache qui compte bien briguer sa propre succession en novembre prochain. Le bouleversement de ses équipes tombe au mauvais moment.
Après plusieurs semaines de polémique sur la double nationalité du président, la Haute Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente pour se prononcer. Une décision annoncée à la veille de l’ouverture officielle du dépôt de candidature pour la présidentielle du 9 novembre.