La Haute Cour constitutionnelle malgache a présenté, ce 2 juillet, les résultats définitifs des législatives, proclamant la victoire du camp présidentiel. Si Andry Rajoelina dispose désormais de la marge de manœuvre nécessaire pour mettre en place la plus grande partie des réformes qu’il a prévues, il va devoir rassembler une population qui a largement boudé le scrutin.
Au moins seize personnes sont mortes et des dizaines d’autres ont été blessées mercredi dans la capitale Antananarivo, au cours d’une bousculade survenue lors d’un concert donné à l’occasion de la fête nationale au stade de Mahamasina.
Pour l’ancien vice-président de la Cour internationale de justice, Raymond Ranjeva, une cogestion franco-malgache des îles Éparses est « un non-sujet », l’assemblée générale de l’ONU ayant reconnu la souveraineté d’Antananarivo sur ces territoires depuis 1979.
Selon nos sources, le « courant est bien passé » entre le président malgache, Andry Rajoelina, et son homologue français, Emmanuel Macron, le 29 mai dernier. La gestion des îles Éparses était notamment au centre des discussions.
Pour le deuxième jour de sa visite en France, Andry Rajoelina a été reçu à l’Élysée par Emmanuel Macron. Parmi les sujets de coopération bilatérale, les deux présidents ont abordé l’épineuse question des îles Éparses, dont Madagascar réclame la restitution depuis plusieurs années, et annoncé la formation d’une commission pour parvenir à une solution d’ici à 2020.
À l’occasion de sa visite officielle à Paris, et avant sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron, le chef d’État malgache Andry Rajoelina a assisté à la signature d’un accord-cadre entre son gouvernement et le consortium Neho, formé par les sociétés Eiffage, Eranove et Themis, en vue de lancer le plus grand projet hydroélectrique du pays.
Les Malgaches sont appelés aux urnes ce lundi. Des élections législatives cruciales pour le président Andry Rajoelina. À l’issue du scrutin, Andry Rajoelina espère avoir les coudées franches pour mener les réformes qu’il a amorcées.
Andry Rajoelina, qui a célébré fin avril ses cent jours à la tête de Madagascar, a subi un premier revers politique après un avis défavorable de la Haute Cour constitutionnelle. Si le président, qui se surnomme lui-même « TGV », reste confiant, de nombreux défis l’attendent pour la suite de son mandat.
La Banque mondiale va octroyer 392 millions de dollars à Madagascar, ont annoncé les présidents de Madagascar, Andry Rajoelina, et de la Banque mondiale, David Malpass, lundi à Antananarivo.
La police malgache a arrêté Mbola Rajaonah, qui fut conseiller des deux prédécesseurs du président Andry Rajoelina, alors qu’il était dans le viseur du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) dans le cadre d’une affaire de corruption présumée. Son avocat dénonce un « abus de pouvoir ».
Le Parlement malgache a autorisé le 5 février le président Andry Rajoelina à légiférer par ordonnances pendant près de cinq mois. L’opposition dénonce une rupture de la séparation des pouvoirs.
21 ministres et un secrétaire d’État composent le nouveau gouvernement de Christian Ntsay, qui a dévoilé le nom de ses membres le 24 janvier, quelques jours après l’investiture du président Andry Rajoelina. Le chef de l’État leur a demandé « des résultats rapides ».
Ce 19 janvier, Andry Rajoelina est (re)devenu officiellement le Président de la République de Madagascar. Lors de la cérémonie d’investiture, il a rappelé ses engagements à développer rapidement le pays.
Madagascar a bien un président élu à sa tête en ce mois de janvier. Et le soulagement semble même général. Reste à Andry Rajoelina de répondre aux attentes des populations.
Pour son investiture, samedi au stade de Mahamasina à Antananarivo, Andry Rajoelina voit les choses en grand. Plus de 20 000 personnes sont attendues, dont plusieurs chefs d’État et anciens chefs d’État.
« Andry Rajoelina est élu Président de la République et je le félicite », a lancé Marc Ravalomanana, au lendemain de la proclamation de la victoire d’Andry Rajoelina par la Haute Cour constitutionnelle.
La Haute Cour constitutionnelle a confirmé le 8 janvier la victoire d’Andry Rajoelina à l’élection présidentielle face à Marc Ravalomanana, qui contestait les résultats. Les résultats définitifs donnent 55,66 % à Rajoelina, 44,34 % à Ravalomanana, pour un taux de participation de 48,09 %.
Des incidents ont éclaté samedi à Antananarivo entre partisans de l’ex-chef de l’Etat Marc Ravalomanana, donné perdant de la présidentielle du 19 décembre, et les forces de l’ordre qui ont dispersé les manifestants à coups de gaz lacrymogène, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Des partisans de l’ex-chef de l’État malgache Marc Ravalomanana, candidat à la présidentielle de décembre, ont manifesté pacifiquement le 3 janvier à Antananarivo. Ils demandent à la Haute Cour constitutionnelle de disqualifier son rival, Andry Rajoelina, lors de la proclamation des résultats définitifs le 8 janvier.
Hajo Andrianainarivelo, le leader du parti MMM et ancien vice-Premier ministre d’Andry Rajoelina, a contribué au succès de ce dernier à la présidentielle de Madagascar. Il revient pour Jeune Afrique sur son engagement auprès du candidat.
Les deux candidats à la présidentielle malgache avaient jusqu’au 31 décembre pour déposer leurs requêtes auprès de la Haute Cour constitutionnelle. 305 ont été déposées au total.
La victoire d’Andry Rajoelina à la présidentielle s’appuie sur l’influence du candidat victorieux dans les régions côtières, tandis que son rival domine traditionnellement les « hautes terres ». Un clivage géographique de l’électorat malgache qui remonte loin…
Les proches d’Andry Rajoelina ont exprimé leur joie après la victoire de leur candidat à la présidentielle malgache. Le camp de son adversaire, Marc Ravalomanana, affichait en revanche sa détermination à dénoncer des irrégularités.
La commission électorale a annoncé, le 27 décembre, les résultats provisoires de l’élection présidentielle à Madagascar. Andry Rajoelina l’emporte largement devant Marc Ravalomanana, qui refuse pour le moment de reconnaître sa défaite.
D’après le dernier décompte publié samedi 22 décembre par la Commission électorale, l’ancien chef de l’État Andry Rajoelina s’achemine vers une victoire confortable au second tour de l’élection présidentielle à Madagascar, face à son rival Marc Ravalomana qui dénonce des fraudes.
L’ancien président malgache Andry Rajoelina a pris l’avantage sur son rival Marc Ravalomanana dans la course à l’élection présidentielle, selon les derniers résultats provisoires publiés le 21 décembre par la commission électorale.
Dans une atmosphère calme, et avec une participation en forte baisse par rapport au premier tour, les électeurs malgaches ont voté pour élire leur prochain président. Le chef de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne revient pour Jeune Afrique sur le déroulement du scrutin.