Aux lendemains de la répression sanglante de la manifestation de samedi 21 avril, et à la veille des funérailles des victimes tombées sous les balles des forces de l’ordre, l’armée malgache enjoint les responsables politique à « trouver une solution politique » à la crise.
La capitale malgache Antananarivo a été le théâtre samedi d’affrontements entre forces de l’ordre et opposants, qui ont fait deux morts et 16 blessés. Interdite par le pouvoir, la manifestation a été qualifiée de « tentative de coup d’État » par le président rentré de l’étranger dans la Grande Île.
Si l’ancien président de la transition malgache, Andry Rajoelina, continue d’annoncer à demi-mot sa candidature à l’élection présidentielle, prévue fin 2018, celui-ci présente à Jeune Afrique son Initiative Emergence Madagascar (IEM), avec laquelle il espère convaincre les principaux partis d’opposition qu’il peut incarner leur leader unique.
S’il n’est toujours pas officiellement candidat à l’élection présidentielle, Andry Rajoelina, l’ancien président de la transition malgache, a présenté le 26 janvier son Initiative Emergence Madagascar (IEM).
Depuis qu’il a remis les clés du palais d’Iavoloha à Hery Rajaonarimampianina, l’ancien président de la transition ne fait que de courts séjours sur la Grande Île. Il est loin d’en être déconnecté pour autant.
Personne ne l’attendait à ce poste, et c’est peu dire que ses adversaires ne l’ont pas ménagé, mais, en deux ans, Hery Rajaonarimampianina est parvenu à s’imposer à la tête du pays.
Vous en connaissez certains. Vous en avez certainement oublié d’autres. Alors que le sort de Gilbert Diendéré pose question au Burkina, Jeune Afrique se penche sur le destin des leaders des coups d’État de ces dix dernières années.
La chaîne de télévision Viva, propriété de Andry Rajoelina, a été en partie coupée mardi par les autorités, quelques heures après l’interpellation d’une députée de la formation politique de l’ex-homme fort de Madagascar.
Il aurait dû n’être que l’homme lige d’Andry Rajoelina. Mais, loin de satisfaire les attentes de celui à qui il doit son élection à la présidence de Madagascar, Hery entend gouverner à sa guise.
Andry Rajoelina, l’ancien homme fort de Madagascar, a annoncé vendredi qu’il ne briguera pas le poste de Premier ministre du nouveau gouvernement issu des élections, bien que son parti dispose d’une majorité suffisante au Parlement pour imposer sa désignation.
Dans une intervention télévisée, Didier Ratsiraka, ancien chef de l’État malgache, a déclaré, le 11 septembre, que la France lui avait demandé son aide pour évincer le président Marc Ravalomanana en 2009.
La liste des candidats à la présidentielle de juillet à Madagascar a été dévoilée, vendredi 3 mai. Surprise : elle contient le nom de Andry Rajoelina, chef de la transition, ainsi que celui de l’épouse de Marc Ravalomanana, Lalao, et de l’ancien président, Didier Ratsiraka.
Andry Rajoelina, le président de la Haute Autorité de la Transition (HAT) malgache était à Paris cette semaine. Une première visite officielle en France, pendant laquelle il s’est entretenu avec Nicolas Sarkozy mercredi 7 décembre 2011, et a assuré vouloir organiser des élections le plus rapidement possible.
Plus de deux ans après son arrivée au pouvoir et à quelques jours d’un sommet décisif de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe), le président de la Haute Autorité de transition, Andry Rajoelina, répond à nos questions. Crise politique, élections, Ravalomanana, Ratsiraka, Zafy, armée, relations avec la France, nouveaux partenaires… Interview exclusive.
Après deux années de crise à Madagascar, une feuille de route établie par la SADC pour sortir de l’impasse sera examinée dans quelques jours. Dans une interview exclusive à Jeune Afrique, le président de la transition Andry Rajoelina se veut confiant et ne manque pas d’ambition quant au rôle qu’il pourra jouer lors des prochaines élections.
Le président de la Haute Autorité de la transition était omniprésent samedi 11 décembre à Antananarivo. Après avoir promulgué la nouvelle Constitution, il a inauguré l’hôtel de ville, dans une capitale en fête.
Enorme concession de la part de l’homme fort d’Antananarivo : Andry Rajoelina annonce qu’il ne sera pas candidat à la présidentielle du 26 novembre prochain. Les sanctions économiques contre la Grande Île et les pressions militaires ont-elles eu raison du président de la Haute autorité de transition ?