Présent à Addis-Abeba, António Guterres, le nouveau secrétaire général de l’ONU a répondu aux questions de Jeune Afrique en marge du sommet de l’Union africaine. Il appelle à une plus grande coopération entre les Nations unies et le continent.
L’ancien haut-commissaire pour les réfugiés prendra la tête du secrétariat général des Nations unies dès le 1er janvier. Il pourra s’appuyer sur son important réseau, qui s’étend aussi sur le continent.
L’ancien Premier ministre portugais, António Guterres, est arrivé jeudi en tête des candidats à la succession de Ban Ki-Moon, qui finira son mandat de secrétaire général des Nations Unis à la fin de l’année, à l’issue d’un vote indicatif du Conseil de sécurité.
Neuf personnalités postulent pour l’instant à la succession de Ban Ki-moon, le 1er janvier 2017. Mais il devrait y en avoir d’autres. Qui sera le futur secrétaire général ? Peut être une femme originaire d’Europe de l’Est.
Alors que l’Union européenne se réunit jeudi en sommet extraordinaire après les multiples naufrages de ces derniers jours en Méditerranée, l’ONU l’a exhortée à sortir de sa stratégie « minimaliste ».
En 2014, 3 419 migrants en quête d’un avenir meilleur ont perdu la vie en tentant de traverser la Méditerranée, selon un rapport rendu public mercredi par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
Le prix Nansen remis par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a été attribué à sœur Angélique Namaika. Cette Congolaise de 46 ans recueille depuis 2003 des femmes en perdition dans le nord-est de la RDC.
La sécheresse qui touche la Somalie, l’Éthiopie et le Kenya pourrait mener « à une tragédie humaine aux proportions inimaginables ». Les scènes insoutenables se multiplient dans des camps de réfugiés débordés.
Pour les habitants des camps de toile installés en Algérie, dont le HCR décrit la « situation dramatique » et le « sort oublié », la question du recensement est tout sauf théorique. Elle est vitale. Pourtant, il n’existe aucun chiffre absolument fiable.