Trois semaines après l’attaque jihadiste la plus sanglante de l’histoire du Burkina Faso, le chef du gouvernement est sorti de son silence pour évoquer ce « drame » et s’interroger sur le non-respect des instructions du capitaine Traoré.
À seulement 41 ans, l’ancien journaliste est devenu l’une des figures civiles du régime. Propulsé à la tête du ministère de la Communication après le coup d’État d’Ibrahim Traoré, il multiplie depuis près de deux ans les décisions jugées liberticides pour la presse.
À Bamako, Kayès ou encore Sikasso, des manifestants ont apporté leur soutien à la décision des autorités maliennes, burkinabè et nigériennes de retirer leurs pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest.
Le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a invité ses compatriotes à « s’armer de courage » et à « renforcer [leur] résilience ».
À l’occasion d’une réunion à Niamey de leurs Premiers ministres Ali Mahaman Lamine Zeine, Choguel Maïga et Apollinaire Kyélem de Tambèla, les trois États ont annoncé leur volonté de renforcer leur coopération.
Des milliers de personnes se sont rassemblées vendredi pour célébrer le départ des derniers militaires français déployés au Niger. Les Premiers ministres du Niger, Ali Mahaman Lamine Zeine, du Mali, Choguel Maïga, et du Burkina Faso, Apollinaire Kyélem de Tambèla, étaient présents. Ils doivent rencontrer le général Tiani ce samedi.
Ouvertes ou jouées d’avance, de nombreuses consultations électorales, dont neuf présidentielles, sont attendues cette année sur le continent. Tour d’horizon.
Le régime de transition d’Ibrahim Traoré a adopté un projet de loi révisant la Constitution et consacrant les langues nationales comme langues officielles à la place du français.
Des milliers de personnes se sont rassemblées ce 29 septembre à Ouagadougou pour soutenir les autorités de transition, presque un an jour pour jour après le coup d’État du capitaine Ibrahim Traoré.
Plusieurs présidents africains assistent au sommet Russie-Afrique, qui s’ouvre ce 27 juillet à Saint-Pétersbourg. Parmi eux, les chefs des juntes malienne et burkinabè, pourtant peu enclins à quitter leur pays.
Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi à Ouagadougou pour réaffirmer la légitimité du régime du capitaine Traoré et réclamer une nouvelle Constitution.
Après Assimi Goïta au Mali, le capitaine Traoré envisagerait-il lui aussi de changer de Loi fondamentale ? C’est en tout cas ce que suggèrent de récentes déclarations du Premier ministre, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla.
Pour remporter la guerre qu’il livre aux groupes jihadistes qui contrôlent des pans entiers du Burkina Faso, le président de la transition utilise massivement les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des supplétifs civils de l’armée. Un choix qui suscite bien des appréhensions, dans l’armée comme dans la société civile.
Dans son discours sur l’état de la nation, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla a répété qu’il fallait combattre les « terroristes » et non discuter avec eux. Il a aussi appelé à continuer le recrutement des VDP, les supplétifs civils de l’armée.
Sécurité, croissance, gouvernance… L’ancien patron des patrons maliens, fondateur du groupe Kledu, ne se montre pas très optimiste quand il analyse la situation de son pays.
Soucieuses de maitriser leur communication en temps de guerre, les autorités de la transition veillent à ce qu’aucune voix ne dévie de la ligne officielle.
Quasi inconnu au Burkina Faso jusqu’à sa nomination, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla est aujourd’hui sous le feu des projecteurs… et des critiques. Pour épauler le capitaine Traoré, il s’est entouré de beaucoup de collaborateurs de son prédécesseur Albert Ouédraogo.
Après avoir été celle du lieutenant-colonel Damiba, elle est désormais la ministre des Affaires étrangères du capitaine Traoré. Un poste exposé, où elle met en œuvre la politique de rupture diplomatique des autorités de transition.
En visite à Ouagadougou, le Premier ministre malien a estimé, jeudi, que les deux pays devaient avant tout miser sur leurs propres armées pour vaincre les groupes jihadistes.
Le Premier ministre malien se rend dans la capitale burkinabè ce 23 février avec plusieurs de ses ministres. Il rencontrera Ibrahim Traoré et assistera à l’ouverture du Fespaco, dont son pays est l’invité d’honneur.
Les élections devant mettre fin à la transition doivent, en principe, se tenir dans quinze mois. Mais des doutes commencent à s’installer sur le respect de ce calendrier par le régime du capitaine Ibrahim Traoré.
Le 9 février, le Mali, la Guinée et le Burkina Faso ont réclamé, depuis Ouagadougou, la levée de leur suspension de l’organisation régionale et de l’UA.
Les médias burkinabè ne cachent pas leur préoccupation face aux pressions des autorités de la transition. Le 1er février, ils ont publié un éditorial commun pour défendre leur profession.
À trois semaines de la prochaine édition du festival de cinéma de Ouagadougou, le comité d’organisation annonce que le pays invité d’honneur n’est plus le Togo, mais le Mali…
Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla effectue ce mardi 31 janvier une visite de travail à Bamako. Objectif : renforcer la coopération avec l’exécutif malien.
Kyélem Apollinaire de Tambèla est parti le 7 décembre en Russie, via Bamako. Un déplacement à l’abri des regards, dont l’objectif suscite bien des interrogations.
À l’issue d’un sommet organisé à Accra, la délégation conduite par le Premier ministre a annoncé le déploiement sur le territoire burkinabè de 2 000 soldats dans le cadre d’une force régionale, provoquant de vives réactions – et une marche arrière.
À la surprise générale, il a été nommé Premier ministre par Ibrahim Traoré le 21 octobre dernier. Cet avocat catholique, fervent partisan de l’idéologie de Thomas Sankara, est un iconoclaste.