Depuis la fin des années 2010, l’entrepreneur ougando-britannique multiplie les projets, dans la banque et la téléphonie notamment, dont l’issue n’est pas toujours heureuse. Sa nouvelle initiative d’investissement dans les start-up africaines prouve néanmoins qu’il continue d’aller de l’avant.
Depuis 2013, le holding bancaire qui se rêvait leader au sud du Sahara a multiplié les faux pas. Son parcours, entre infortune et erreurs stratégiques, est un avertissement pour les aventuriers de la banque en Afrique.
Habitué aux annonces médiatiques, le fondateur de Mara Group, Ashish Thakkar, a lancé cette semaine au Rwanda ses téléphones « Made in Africa ». Mais à l’heure de la mondialisation, la promesse du 100 % africain est impossible à tenir pour le fabricant.
Le holding bancaire panafricain Atlas Mara a annoncé le 6 février le départ de son président Bob Diamond, remplacé par Michael Wilkerson, un administrateur non exécutif de la société.
En plein divorce, « le plus jeune milliardaire d’Afrique » prétend désormais que sa fortune s’élève seulement à quelques centaines de milliers de livres. La fin d’un mythe ?
Le holding bancaire Atlas Mara annonce un résultat net de 11,3 millions de dollars, contre une perte pro-forma de 47,8 millions en 2014. Il évoque aussi une possible combinaison avec le consortium qui tente de racheter Barclays Africa.
Le groupe financier londonien a complété la prise de contrôle de la Banque populaire du Rwanda, qui va fusionner avec BRD Commercial Bank, la deuxième filiale du groupe financier dans le pays déjà acquise en 2014.
Le holding fondé par Bob Diamond et Ashish Thakkar veut se renforcer en Zambie en prenant le contrôle de la totalité du capital de la sixième banque du pays.
Atlas Mara est actuellement en négociation pour l’acquisition d’une participation dans la Banque populaire du Rwanda (BPR). La transaction, dont le montant est estimé à 22,5 millions de dollars, pourrait donner lieu à une fusion entre la BPR et la Banque rwandaise de développement.
Partenaire du banquier Bob Diamond en Afrique, cet homme d’affaires anglo-ougandais bâtit sa légende en même temps que sa fortune. Enquête sur un réfugié autodidacte devenu grand patron qui suscite à la fois fascination et méfiance.
Atlas Mara a porté sa participation dans Union Bank of Nigeria à 29,9 % en rachetant 20,9 % du capital détenus par la structure de défaisance Amcon. C’est la troisième opération d’envergure réalisée en un an par le véhicule d’investissement fondé par le banquier britannique Bob Diamond et l’entrepreneur anglo-ougandais Ashish Thakkar.
Fondé en décembre 2013, le holding d’investissement sera bientôt présent dans six pays d’Afrique subsaharienne. Et ne semble pas vouloir s’en tenir là…
Atlas Mara, le holding d’investissement lancé par le banquier britannique Bob Diamond et l’entrepreneur anglo-ougandais Ashish Thakkar, entend lever 400 millions de dollars supplémentaires pour poursuivre ses acquisitions dans le secteur bancaire en Afrique.
Atlas Mara a signé un protocole d’entente avec le ministère rwandais de l’économie et des finances pour l’acquisition de la branche commerciale de la Banque rwandaise de développement.
Atlas Mara annonce avoir signé des accords afin d’acquérir pour 265 millions de dollars le contrôle du groupe bancaire d’Afrique australe BancABC ainsi que de la société d’investissement ADC, actionnaire de BancABC et de Union Bank of Nigeria (à 9,1%).
Bob Diamond, ancien directeur général de Barclays, qui avait été contraint à démissionner suite au scandale du Libor, s’est associé au milliardaire africain Ashish Thakkar pour prendre une participation dans une banque du continent. Ils espèrent lever 250 millions de dollars sur la Place londonienne.