Assimi Goïta est un homme d’État malien qui assume actuellement la fonction de président de la transition au Mali depuis le 24 mai 2021. Né le 9 novembre 1983 à Bamako, il a été formé au Prytanée militaire de Kati. Comme plusieurs des leaders du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), il est diplômé l’École interarmes (Emia) de Koulikoro. Il est alors affecté au 134e escadron de reconnaissance de Gao de 2002 à 2005, avant d’être envoyé à Kidal où il restera jusqu’en 2008. Il prendra ensuite le commandement d’un groupement tactique dans le cadre de la lutte contre les groupes terroristes et le narcotrafic jusqu’en 2010, avant de rejoindre les forces spéciales en 2014.
En août 2020, il renverse le président Ibrahim Boubacar Keïta lors d’un coup d’État militaire. Assimi Goïta se proclame alors président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP).
Cependant, une nouvelle crise politique éclate en mai 2021, conduisant à la démission du président de transition Bah N’Daw et du Premier ministre Moctar Ouane. Assimi Goïta assume alors la présidence par intérim, devenant ainsi le chef de l’État malien. Il fait adopter une nouvelle Constitution en juillet 2023 censée définir le processus qui permettra le retour du pouvoir aux civils.
La grande ville du nord-est du Mali est cernée par les jihadistes de l’EIGS qui contrôlent la région. Sur place, les réfugiés affluent et ni les Fama, ni Wagner, ni la Minusma ne parviennent à rétablir un semblant de stabilité.
Incarcéré depuis un mois à Bamako, le célèbre activiste et animateur radio attend son procès pour « offense au chef de l’État », prévu le 13 juin. La semaine dernière, l’un de ses proches, le journaliste Aliou Touré, a été enlevé et interrogé pendant cinq jours par des hommes armés non identifiés.
La plus grande ville du nord du Mali est privée d’électricité depuis plusieurs jours. Face à un problème devenu récurrent ces derniers mois, les populations reprochent aux autorités de transition leur inaction.
Ce 6 avril, les anciens groupes rebelles du Nord fêtent en grande pompe le onzième anniversaire de leur indépendance symbolique. De quoi irriter un peu plus la junte au pouvoir à Bamako, avec laquelle les relations sont déjà très dégradées.
Ce mercredi, plusieurs avions de chasse de l’armée de l’air malienne ont survolé Kidal et plusieurs autres localités du Nord à basse altitude. La coalition d’anciens groupes rebelles dénonce une « violation patente du cessez-le-feu » et « une provocation grave ».
Dans un rapport dévoilé ce lundi, l’organisation non gouvernementale Reporters sans frontières déplore le net recul de la liberté de la presse dans la région entre 2013 et 2023.
Le président nigérien Mohamed Bazoum a nommé un nouveau chef d’état-major des armées de son pays confronté à la violence jihadiste dans plusieurs parties de son territoire.
Un an après le massacre de Moura, la mission de l’ONU au Mali n’a toujours pas publié les résultats de son enquête. Elle estime que le gouvernement n’en finit pas de lui mettre des bâtons dans les roues.
Après avoir été le ministre des Affaires étrangères d’Ibrahim Boubacar Keïta, il est aujourd’hui celui d’Assimi Goïta. En se mettant au service des colonels au pouvoir à Bamako, ce diplomate chevronné a surpris tous ceux qui le connaissaient de longue date.
Cette opération de ratissage a conduit l’armée nigérienne jusqu’à la zone de Hamakat, au Mali voisin, lieu de refuge du responsable présumé de l’embuscade d’Intagamey, durant laquelle au moins 17 soldats nigériens ont été tués en février.
L’ancien ministre de la Justice est une figure de proue du M5-RFP, dont il incarne une branche dissidente. Farouchement opposé à Assimi Goïta et à Choguel Maïga, il est aussi l’un des rares qui osent encore tenir tête publiquement à la junte.
Chargée de poursuivre plusieurs personnalités du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta, la Cour suprême est critiquée par certains magistrats et avocats qui dénoncent une juridiction « caporalisée », aux ordres de la transition d’Assimi Goïta.
Deux jours après son interpellation, le lundi 13 mars à Bamako, l’influenceuse a été placée sous mandat de dépôt pour « incitation à la révolte ». Très suivie sur les réseaux sociaux, Rokia Doumbia avait fustigé sur TikTok « l’échec » des autorités militaires dans la lutte contre la cherté de la vie.
Bras de fer avec les autorités de Bamako, avenir de l’accord de paix, liens avec Iyad ag Ghali… Mohamed Elmaouloud Ramadane, porte-parole de la principale coalition de mouvements signataires, répond aux questions de Jeune Afrique.
Les mouvements sociaux et les grèves se multiplient depuis la fin de 2022. Alors que les autorités maliennes font la sourde oreille, une partie de la classe politique cherche à surfer sur cette vague de contestation.
Au Mali, le gouvernement d’Assimi Goïta a officialisé ce vendredi le report du vote de consultation sur le projet de nouvelle Constitution qui devait avoir lieu le 19 mars, tout en assurant que des élections auront lieu en février 2024 pour permettre le retour des civils au pouvoir.
Plusieurs contingents de la mission des Nations unies dans le pays sont sur le départ. Avec pour conséquences la fermeture de la base de Ber (Nord) et la dissolution probable de la force d’intervention rapide stationnée à Gao.
Au Mali, six mois après le départ des Français de Barkhane, Assimi Goïta et les Fama multiplient les communiqués de victoire. Entre propagande et réalités de terrain, enquête sur une grande muette en proie au doute.
Le festival de cinéma burkinabè s’est achevé ce samedi 4 mars en récompensant le film de Youssef Chebbi. Cette édition, organisée dans un contexte sécuritaire tendu, a permis à Ibrahim Traoré de se mettre sous le feu des projecteurs.
Le courrier, adressé par les autorités maliennes à l’Algérie, dénonce les « violations » de l’accord par les anciens rebelles du Nord et la passivité de la médiation internationale.
Alors qu’un référendum constitutionnel est prévu dans trois semaines, tout indique qu’il ne pourra pas se tenir le 19 mars. Un retard qui met en péril la présidentielle de 2024, et pourrait permettre à la junte de se maintenir plus longtemps à la tête du Mali.
Le dernier rapport de l’expert indépendant de l’ONU sur la situation des droits humains au Mali incrimine les mercenaires de la société militaire privée russe, dont Bamako continue de nier la présence.
Après une condamnation judiciaire, l’ancien vice-président du CNT est de retour sur la scène politique malienne. Celui qui fut l’un des plus fervents soutiens d’Assimi Goïta est désormais l’un de ses plus virulents détracteurs.
Le patron du groupe Wagner mise sur sa présence sur le continent, où ses menées anti-françaises viennent appuyer la stratégie du Kremlin, pour marquer encore des points auprès de Vladimir Poutine.
Le Premier ministre malien se rend dans la capitale burkinabè ce 23 février avec plusieurs de ses ministres. Il rencontrera Ibrahim Traoré et assistera à l’ouverture du Fespaco, dont son pays est l’invité d’honneur.
Après plusieurs mois de tensions, le dialogue est rompu entre le gouvernement malien et les rebelles indépendantistes de la CMA. Malgré les efforts de la médiation internationale, l’accord de paix d’Alger est au bord de l’implosion.
Lors du 36e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, les trois pays ouest-africains ont plaidé pour leur réintégration dans l’UA et pour la levée des sanctions de la Cedeao. En vain.
Le 36e sommet de l’Union africaine se tient les 18 et 19 février à Addis-Abeba. De nombreux dirigeants font le déplacement, certains pour pousser leurs dossiers auprès du futur président de l’organisation, Azali Assoumani.
En détention provisoire depuis août 2021 dans le cadre de l’affaire dite de « l’avion présidentiel », l’ancienne ministre de l’Économie multiplie les appels à Assimi Goïta pour demander la tenue de son procès.