Assimi Goïta est un homme d’État malien qui assume actuellement la fonction de président de la transition au Mali depuis le 24 mai 2021. Né le 9 novembre 1983 à Bamako, il a été formé au Prytanée militaire de Kati. Comme plusieurs des leaders du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), il est diplômé l’École interarmes (Emia) de Koulikoro. Il est alors affecté au 134e escadron de reconnaissance de Gao de 2002 à 2005, avant d’être envoyé à Kidal où il restera jusqu’en 2008. Il prendra ensuite le commandement d’un groupement tactique dans le cadre de la lutte contre les groupes terroristes et le narcotrafic jusqu’en 2010, avant de rejoindre les forces spéciales en 2014.
En août 2020, il renverse le président Ibrahim Boubacar Keïta lors d’un coup d’État militaire. Assimi Goïta se proclame alors président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP).
Cependant, une nouvelle crise politique éclate en mai 2021, conduisant à la démission du président de transition Bah N’Daw et du Premier ministre Moctar Ouane. Assimi Goïta assume alors la présidence par intérim, devenant ainsi le chef de l’État malien. Il fait adopter une nouvelle Constitution en juillet 2023 censée définir le processus qui permettra le retour du pouvoir aux civils.
Les présidents ghanéen et gambien Nana Akufo-Addo et Adama Barrow et le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, étaient à Bamako ce jeudi 29 septembre afin de négocier avec le régime d’Assimi Goïta.
Trois chefs d’État ouest-africains sont attendus ce 29 septembre à Bamako pour tenter une nouvelle fois de négocier la libération des 46 soldats ivoiriens détenus depuis deux mois.
La direction générale des Douanes nigériennes a suspendu la délivrance des autorisations de transit de produits pétroliers, ainsi que les autorisations déjà en cours. Cette décision « n’a rien à voir » avec les accusations portées par Bamako à l’encontre de Mohamed Bazoum.
Présent à New York la semaine dernière pour l’Assemblée générale des Nations unies, le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel y a suivi de près les différents dossiers régionaux. En particulier les transitions au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. Interview.
Si l’oligarque russe a admis avoir fondé le groupe paramilitaire, cela ne signe pour autant pas le début de la transparence au sujet de la présumée « armée fantôme de Poutine » et de ses interventions sur le continent.
À mesure que Bamako s’est isolé, le ministre des Affaires étrangères s’est progressivement coupé de son réseau. Il garde néanmoins quelques proches collaborateurs, devenus d’autant plus indispensables.
Ce samedi 24 septembre, les Premiers ministres malien et guinéen sont montés à la tribune des Nations unies. Tous deux sous la menace de fortes sanctions de la Cedeao, ils ont adopté une attitude très différente.
Ce samedi 24 septembre, le Premier ministre malien a prononcé un discours très offensif à la tribune des Nations unies. Ses principales cibles : Paris, mais aussi les présidents ivoirien, nigérien et bissau-guinéen.
L’organisation ouest-africaine se réunit en urgence ce jeudi en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Plusieurs pays prônent l’adoption de sanctions économiques contre Bamako et Conakry.
Extrêmement discret, le puissant patron de la Sécurité d’État n’en est pas moins un des personnages les plus influents du régime de transition. Portrait.
Les auteurs des putschs qui ont secoué l’Afrique de l’Ouest prétendaient rectifier une situation de crise imputée aux dérives des régimes précédents. Deux ans après leur arrivée au pouvoir, on est loin du compte…
Alors que la Côte d’Ivoire vient de hausser le ton contre le Mali et demande une réunion d’urgence de la Cedeao au sujet de ses 46 militaires toujours retenus, Bamako affirme n’être « nullement concerné ».
Deux militaires français, détachés en renfort auprès de l’ambassade de France à Bamako, avaient été arrêtés jeudi par les autorités maliennes. Ils ont été remis en liberté vendredi matin.
Afin de maintenir la pression sur Bamako, le président ivoirien s’est tourné vers le secrétaire général des Nations unies. La suite des négociations, avec Jeune Afrique.
Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a ouvertement lié la remise en liberté des 46 soldats ivoiriens interpellés le 10 juillet à Bamako à l’extradition de personnalités maliennes vivant en Côte d’Ivoire, dont le fils de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta.
Alors que trois femmes appartenant au groupe des 49 militaires ivoiriens écroués par Bamako ont été rapatriées, pour Adrien Poussou, ancien ministre centrafricain et opposant au régime de Bangui, rien ne justifie le maintien en détention des 46 autres, en dehors de la vanité du président de la transition malienne.
Après la libération, le 3 septembre, de trois des 49 soldats ivoiriens arrêtés le 10 juillet à Bamako pour « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État », les discussions se poursuivent intensément concernant le sort du reste du groupe.
Le président de la transition malienne a reçu pour la première fois son homologue burkinabè, le 3 septembre à Bamako. Au cœur de leurs échanges, la coopération antiterroriste entre leurs deux pays, ébranlés par les groupes jihadistes.
Le président de la transition, Assimi Goïta, a accepté de libérer trois soldats féminins du groupe des 49 militaires ivoiriens accusés de mercenariat. Des médiations et discussions sont en cours pour la remise en liberté prochaine des autres détenus.
Pas encore achevée, la désignation, par tirage au sort, des membres de l’Autorité indépendante de gestion des élections est dénoncée par la classe politique et la société civile.
Longtemps passives face à l’offensive de Moscou, les autorités françaises se sont résolues à riposter. Avec un objectif clair et assumé : dénigrer l’action des Russes et de Wagner en Centrafrique, au Mali et au Sahel.
La nomination du colonel Abdoulaye Maïga pour remplacer, même temporairement, le Premier ministre Choguel Maïga parachève un phénomène de « militarisation » des services de l’État entamé dès 2020.
Plus de six semaines après l’interpellation des 49 militaires, une délégation de chefs religieux venue d’Abidjan est arrivée le 20 août à Bamako afin de tenter d’obtenir leur libération. Cette nouvelle initiative bénéficie du soutien financier d’influents hommes d’affaires maliens.
Il a été nommé Premier ministre par intérim ce dimanche 21 août pour remplacer Choguel Maïga, hospitalisé depuis le 10 août. Contrairement aux autres colonels au pouvoir, Abdoulaye Maïga n’a pas participé aux putschs qui ont secoué le pays. Il était jusque-là ministre de l’Administration territoriale et porte-parole de la junte.
Officiellement, très peu d’informations filtrent sur l’état de santé du chef du gouvernement, une semaine après son hospitalisation. Pourtant, des discussions autour de son évacuation sanitaire sont en cours.
En saisissant le Conseil de sécurité de l’ONU parce qu’elle accuse Paris de soutenir les groupes terroristes, la junte malienne espère ouvrir un nouveau front dans sa guerre diplomatique avec l’Hexagone. Mais la manœuvre pourrait échouer.
Le ministre togolais des Affaires étrangères est l’une des rares personnes que le président de la transition malienne écoute. De quoi en faire un homme aussi incontournable que critiqué.
Le bras de fer entre le Mali et la France se poursuit à New York, au siège des Nations unies. Bamako a saisi le Conseil de sécurité de l’ONU, affirmant détenir des preuves d’un soutien de Paris aux groupes terroristes maliens.