Après le scrutin du 25 février, des recours avaient été déposés par l’opposition pour dénoncer des irrégularités. Ils ont été rejetés. Bola Tinubu est donc définitivement déclaré vainqueur.
Le « faiseur de rois » a prêté serment ce lundi 29 mai à Abuja pour devenir officiellement le nouveau président du Nigeria. De la dette à l’insécurité, le pays est confronté à de nombreux défis, auxquels le dirigeant va devoir faire face.
Le chef de l’État ivoirien, qui entretenait des relations parfois complexes avec Muhammadu Buhari, a prévu de se rendre à l’investiture du successeur de ce dernier, Bola Tinubu.
Depuis près de dix ans, ce diplomate américain à la retraite est le chef de cabinet de facto du futur président nigérian, qui doit être investi le 29 mai. Portrait d’un homme dont les conseils pourraient déterminer le destin de plus de 200 millions de personnes.
Victorieux dans les urnes, le successeur de Muhammadu Buhari à la tête du Nigeria prêtera serment le 29 mai prochain. Il hérite d’un pays politiquement divisé et économiquement affaibli.
Arrivé troisième à la présidentielle fin février, le candidat du Parti travailliste était en passe de changer le visage de l’opposition nigériane. Mais les résultats des élections des gouverneurs du 18 mars dessinent un tout autre scénario.
Les recours devant la justice d’Atiku Abubakar et Peter Obi, candidats malheureux à la présidentielle face à Bola Tinubu, ont par ailleurs été rejetés.
Avant d’accéder à la magistrature suprême, Bola Tinubu, homme politique prospère aussi controversé qu’influent a eu de nombreuses vies. Retour sur le parcours du nouveau président nigérian.
Le futur président appelle ses concurrents à « faire équipe ensemble » pour répondre aux aspirations de la jeunesse et relever les défis immenses qui l’attendent.
Le candidat du Parti travailliste a créé la surprise en devançant Bola Tinubu dans l’État de Lagos, fief de l’APC au pouvoir, selon les premiers résultats, au terme d’un scrutin serré dont l’issue restait incertaine ce lundi soir.
Pour la première fois depuis le retour à la démocratie en 1999 au Nigeria, la popularité d’un outsider vient bousculer la prédominance des deux principaux partis.
Les Nigérians devaient choisir, ce 25 février, leur nouveau chef de l’État. De nombreux défis (sécuritaires, économiques et sociaux) attendent le vainqueur, alors même qu’aucun des candidats n’a formulé de propositions concrètes pour les relever.
Les Nigérians élisent leur futur président ce samedi 25 février. Ce scrutin, qui s’annonce serré entre les trois favoris Atiku Abubakar, Bola Tinubu et Peter Obi, sera crucial pour l’unité nationale et l’avenir de la démocratie.
Contre toute attente, le candidat du Labour Party à la présidentielle arrive en tête des sondages et pourrait bien bouleverser le jeu électoral lors du scrutin du 25 février. Reste à savoir si sa forte popularité auprès des jeunes et sur les réseaux sociaux se matérialisera dans les urnes.
À Lagos, des milliers de jeunes nigérians ont accueilli samedi 11 février avec « un immense espoir » Peter Obi, candidat à la présidentielle du 25 février, lors d’un meeting géant.
Pour la première fois depuis 2003, il n’y aura pas de bulletin au nom de Muhammadu Buhari lors de la présidentielle du 25 février. Mais Atiku Abubakar, musulman lui aussi, espère bien conquérir le septentrion et son électorat.
À un mois de l’élection présidentielle, les deux favoris pour succéder à Muhammadu Buhari ne reculent devant rien pour se torpiller l’un l’autre. Cela influencera-t-il le choix des électeurs ?
Une enquête de la BBC révèle que les politiciens nigérians, en pleine campagne, s’offrent les services numériques de lanceurs d’alerte ayant parfois recours à la désinformation.
Lors du scrutin du 25 février, qui de Bola Tinubu, d’Atiku Abubakar ou du challenger de gauche Peter Obi convaincra une population très jeune, souvent pauvre et presque toujours exaspérée par la corruption endémique ?
Qui succèdera à Muhammadu Buhari, resté huit années au pouvoir ? La grave crise économique et sécuritaire que traverse le pays représente un véritable défi pour l’organisation du scrutin du 25 février. Explications.
Des législatives, des municipales, un référendum et, surtout, sept présidentielles… Que leur déroulement soit serein ou houleux, que leur issue soit prévisible ou surprenante, ces scrutins seront scrutés à la loupe.
Élections en RDC, CAN à venir en Côte d’Ivoire, présidentielle au Nigeria ou encore influence grandissante de la Russie… Retour en dessins sur une année très contrastée.
Pour la sixième fois, l’ancien vice-président nigérian est candidat à la présidentielle. Lutte contre le jihadisme, coups d’État en Afrique de l’Ouest, politique à l’égard du Cameroun… Jeune Afrique l’a rencontré, à quatre mois du scrutin.
L’ancien gouverneur de Lagos, Bola Ahmed Tinubu, portera les couleurs du parti au pouvoir à la présidentielle de février 2023. Il affrontera un autre cacique de la politique nigériane, Atiku Abubakar, du Parti démocratique populaire (PDP).
La vie après le pouvoir (6/6). Médiateur reconnu des crises du continent, l’ancien chef de l’État nigérian, Olusegun Obasanjo, est aussi un infatigable homme d’affaires.
Le candidat malheureux à la présidentielle du 23 février au Nigeria, Atiku Abubakar, a déposé lundi une requête en justice pour contester formellement les résultats donnant le président sortant Muhammadu Buhari vainqueur, a annoncé son avocat à la presse.
Suite aux élections régionales de samedi 9 mars, la Commission électorale nationale (Inec) a annoncé mardi avoir invalidé les résultats des élections des gouverneurs dans au moins six Etats de la Fédération nigériane pour cause d’irrégularités et de violences, au risque de devoir organiser de nouveaux scrutins.
Le Nigeria retourne aux urnes samedi pour élire les futurs gouverneurs et représentants des assemblées locales des États, un scrutin où le parti de Muhammadu Buhari espère conforter sa victoire après la présidentielle de fin février.