Le président sortant Muhammadu Buhari a été réélu avec 56 % des voix, a annoncé mardi soir la commission électorale nigériane. Un résultat que conteste son opposant, l’homme d’affaires Atiku Abubakar. Selon Vincent Hiribarren, historien spécialiste du Nigeria, cette élection cristallise le « non-renouvellement de la classe politique nigériane ».
Le principal parti d’opposition nigérian a accusé le parti au pouvoir de « manipuler » les résultats de la présidentielle de samedi, alors que la Commission électorale (INEC) accordait lundi soir une légère avance au président sortant, Muhammadu Buhari, lors d’un décompte encore partiel.
À quelques heures de la proclamation officielle des résultats de l’élection présidentielle et parlementaires au Nigéria, Situation Room – un groupement de la société civile qui assure la surveillance du scrutin – a annoncé qu’au moins 39 personnes ont été tuées dans des violences liées au scrutin.
Les élections présidentielle et législatives prévues ce samedi 16 février sont reportées à la semaine prochaine, a annoncé, tard dans la nuit de vendredi, la commission nationale électorale indépendante (INEC). Une décision in extremis vertement dénoncée par les Nigérians et les principaux candidats, qui s’accusent mutuellement d’intentions frauduleuses.
Il est l’un des hommes les plus riches et les plus controversés du Nigeria. À 72 ans, Atiku Abubakar tente pour la quatrième fois de briguer la magistrature suprême. Peter Obi, choisi comme vice-président à 57 ans, fait lui figure de technocrate spécialiste des dossiers économiques.
Le 14 février, dernier jour de la campagne pour la présidentielle du 16 février au Nigeria, les candidats ont animé leur ultime meeting dans une ambiance généralement calme, malgré quelques heurts.
La lutte contre la corruption est au cœur du débat de la présidentielle du 16 février prochain. L’actuel président Muhammadu Buhari s’y était engagé sans remporter de larges victoires. S’il promet de renouveler la bataille, son principal challenger Atiku Abubakar a annoncé qu’il ferait mieux.
Le principal parti d’opposition au Nigeria a affirmé samedi avoir été contraint d’annuler un important meeting prévu à Abuja dans le cadre de la campagne pour la présidentielle, accusant le président Muhammadu Buhari et le parti au pouvoir d’être derrière l’interdiction d’accès au site.
Distribution de cartes d’électeurs chaotique, zones de guerre sans bureaux de vote… L’organisation des élections générales prévues le 16 février s’annonce un véritable casse-tête logistique dans le pays le plus peuplé d’Afrique.
À deux semaines du scrutin du 16 février, le prix Nobel de littérature nigérian Wole Soyinka a déclaré qu’il n’apportait son soutien ni au président sortant Muhammadu Buhari ni à son principal opposant, l’ancien vice-président Atiku Abubakar.
À moins d’un mois de la présidentielle, l’incertitude règne parmi les électeurs qui ont du mal à choisir entre Muhammadu Buhari, le président sortant au bilan mitigé, et une opposition qui peine à proposer une véritable alternative.
L’absence du chef de l’État Muhammadu Buhari à l’ouverture du débat qui devait réunir, le 19 janvier, cinq candidats à la présidentielle du 16 février prochain, a provoqué le départ de son adversaire principal, l’ancien vice-président Atiku Abubakar.
L’ancien vice-président Atiku Abubakar, principal rival de Muhammadu Buhari à la présidentielle de février, a promis de privatiser la Société nationale nigériane des hydrocarbures (NNPC) et de relâcher la pression sur le taux de change s’il est élu.
L’élection présidentielle du 16 février s’annonce aussi incertaine que serrée. D’un côté, le chef de l’État, Muhammadu Buhari, présente un bilan mitigé, de l’autre, la réussite de son principal adversaire, l’homme d’affaires Atiku Abubakar, fascine autant qu’elle rebute.
Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, et son principal rival, le richissime hommes d’affaires Atiku Abubakar, ont dévoilé leur programme donnant lundi le coup d’envoi de la campagne présidentielle, à trois mois du scrutin.
Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique avec ses 180 millions d’habitants, est divisé en 36 États (et sa capitale, Abuja), dont les pouvoirs sont assez restreints en matière de redistribution financière ou de sécurité. Une situation sur laquelle l’un des prétendants à l’élection présidentielle a décidé de faire campagne.