Azali Assoumani est né en janvier 1959 à Mitsoudjé, une ville de la Grande Comore. Soldat et chef d’état-major, président putschiste et président élu, il accède au pouvoir le 30 avril 1999 en renversant le président par intérim, Tadjidine ben Saïd Massounde.
Il sera ensuite élu président de l’Union des Comores en 2002, 2016 et 2019. Il est accusé par ses opposants d’avoir modifié la Constitution pour se maintenir au pouvoir jusqu’en 2029.
Par ailleurs, la fermeture de la Cour constitutionnelle et de la Cour anticorruption ont conduit l’Union européenne à suspendre totalement sa coopération avec les Comores. Le 18 février 2023, il devient le 21e président en exercice de l’Union africaine (UA).
Le 24 avril 2023, l’opération Wuambushu est lancée à Mayotte. Menée par la police française, elle vise à en expulser les migrants clandestins. Depuis, les relations diplomatiques entre les Comores et la France sont tendues.
Quelque 50 000 personnes, dont plusieurs chefs d’État de la région, ont assisté à la cérémonie d’investiture au stade d’Antananarivo, après la victoire du président malgache au premier tour de l’élection, le 16 novembre.
À peine réélu à l’issue d’un scrutin contesté, le chef de l’État malgache doit à la fois résoudre la crise économique, s’attaquer aux problèmes environnementaux et répondre aux critiques, qui émanent aussi bien de l’opposition que de son propre camp.
Dans quelques semaines, le 14 janvier, le chef de l’État sortant se représentera à la présidence de l’archipel. Pour la première fois depuis son accession au pouvoir, en 2016, il a face à lui une opposition qui préfère s’unir plutôt que de s’abstenir.
Diplomatie, économie, crises politiques, sécurité… Quelques mois avant de quitter la tête de l’Union africaine et de se représenter à la magistrature suprême, le chef de l’État comorien revient sur une année 2023 riche en événements pour l’Afrique et pour son pays.
La France a mis un terme à son opération de police à Mayotte, destinée à réprimer l’immigration clandestine. Mais cette « reprise en main » n’a pas été sans effet sur l’opinion comorienne et sur les relations bilatérales.
L’Afrique sera très largement représentée lors de la Conférence des parties sur le climat de l’ONU, qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre aux Émirats arabes unis. JA dévoile l’agenda des présidents.
Agenda chargé pour Azali Assoumani en janvier et février 2024. Il remettra son mandat en jeu dans son pays et, dans le même temps, cèdera sa place à la tête de l’Union africaine, après une année d’exercice jugée globalement réussie par les différents observateurs.
Bien qu’en résidence surveillée depuis cinq ans, le leader du parti Juwa a très activement pesé dans la désignation du candidat de son parti à la présidentielle de 2024. Avec l’objectif de compliquer autant que possible une éventuelle réélection du président Azali Assoumani.
Les participants au sommet de Brazzaville consacré aux trois grands bassins forestiers tropicaux mondiaux ont constaté le besoin d’une plus grande collaboration internationale pour protéger la forêt, essentielle à la régulation du climat.
Le président congolais s’apprête à accueillir dix de ses pairs et de nombreuses personnalités internationales au Centre international de conférences de Kintélé, dans la banlieue de Brazzaville.
Les dirigeants africains ont salué samedi l’entrée de l’UA dans le G20, réuni ce week-end en sommet en Inde. Une place dans le groupe des plus grandes économies développées et émergentes mondiales qui offre selon eux une « voix » au continent.
Ancien attaché militaire à Rabat, formé à l’Académie royale militaire de Meknès, le tombeur d’Ali Bongo Ondimba et nouvel homme fort du Gabon a passé de nombreuses années au Maroc, où il a tissé des liens personnels forts.
Les dirigeants malien et burkinabè ont annulé le séjour pourtant imminent du président de l’Union africaine à Bamako et Ouagadougou. En cause : le boycott par plusieurs présidents de la photo de famille à Saint-Pétersbourg. Explications.
À Saint-Pétersbourg, les présidents de Guinée-Bissau, du Congo, du Sénégal et des Comores ont refusé de poser aux côtés des leaders des pays sanctionnés par l’Union africaine.
Au moment où Mohamed Bazoum était renversé par un coup d’État, ce 27 juillet à Niamey, plusieurs de ses homologues africains se retrouvaient à Saint-Pétersbourg pour le second sommet Russie-Afrique organisé par Vladimir Poutine.
De nombreux chefs d’État africains et étrangers ont pris la parole pour soutenir Mohamed Bazoum, que des militaires putschistes ont annoncé avoir renversé le 26 juillet.
Le président guinéen de la transition a profité de la visite à Conakry, du 23 au 25 juin, du président de l’Union africaine pour lui demander de s’impliquer davantage dans la crise avec la Cedeao.
Pendant que la communauté internationale se réunissait lors du sommet pour un nouveau pacte financier mondial, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et le Commonwealth ont défendu le principe de vulnérabilité des États, pour plus d’équité.
Le chef de l’État comorien a multiplié les rendez-vous en tant que président de l’UA, en marge du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Coulisses.
Pourtant très médiatisée, la mission de paix africaine, qui s’est rendue à Kiev et à Moscou les 16 et 17 juin, a laissé filtrer peu d’informations. Du dîner de Volodymyr Zelensky jusqu’au cocktail donné par Vladimir Poutine sur la Neva, voici les dessous de ce périple diplomatique.
Le président sud-africain a qualifié d’« historique » la mission africaine qui, en fin de semaine, s’est rendue en Ukraine puis en Russie pour proposer sa médiation dans la guerre en Ukraine. Celle-ci n’a toutefois pas abouti à des résultats immédiats.
Samedi à Saint-Pétersbourg, Cyril Ramaphosa, Macky Sall, Hakainde Hichilema et Azali Assoumani ont proposé à Vladimir Poutine un plan de paix avec l’Ukraine en dix points.
Le Sénégalais Macky Sall, le Sud-Africain Cyril Ramaphosa et le Comorien Azali Assoumani se trouvaient dans la capitale ukrainienne quand celle-ci a été visée par des missiles russes.
Ami de longue date de Jean-Yves Ollivier, le magnat de l’armement africain a joué un rôle dans l’organisation de la médiation que les chefs d’État africains tentent d’établir entre la Russie et l’Ukraine.
En déplacement en Côte d’Ivoire, le président congolais a déclaré que les dirigeants africains qui doivent rencontrer en fin de semaine Volodymyr Zelensky puis Vladimir Poutine désirent « faire comprendre aux belligérants quelles sont les souffrances causées par cette guerre ».
Denis Sassou Nguesso, Macky Sall, Cyril Ramaphosa… La date du voyage des chefs d’État africains à Moscou et à Kiev est désormais fixée. Et l’initiative bénéficie désormais de la neutralité bienveillante du président français Emmanuel Macron.
Une douzaine de chefs d’État africains ont déjà répondu présents pour participer dans la capitale française à l’élaboration d’un nouveau pacte financier mondial, sous les auspices de l’Élysée, les 22 et 23 juin.