Azali Assoumani est né en janvier 1959 à Mitsoudjé, une ville de la Grande Comore. Soldat et chef d’état-major, président putschiste et président élu, il accède au pouvoir le 30 avril 1999 en renversant le président par intérim, Tadjidine ben Saïd Massounde.
Il sera ensuite élu président de l’Union des Comores en 2002, 2016 et 2019. Il est accusé par ses opposants d’avoir modifié la Constitution pour se maintenir au pouvoir jusqu’en 2029.
Par ailleurs, la fermeture de la Cour constitutionnelle et de la Cour anticorruption ont conduit l’Union européenne à suspendre totalement sa coopération avec les Comores. Le 18 février 2023, il devient le 21e président en exercice de l’Union africaine (UA).
Le 24 avril 2023, l’opération Wuambushu est lancée à Mayotte. Menée par la police française, elle vise à en expulser les migrants clandestins. Depuis, les relations diplomatiques entre les Comores et la France sont tendues.
Cyril Ramaphosa, Macky Sall, Denis Sassou Nguesso… Depuis décembre, l’homme d’affaires français Jean-Yves Ollivier tente de mettre sur pied une médiation de chefs d’État africains entre la Russie et l’Ukraine. JA dévoile les dessous de cet intense lobbying.
Mis devant le fait accompli en avril avec l’opération « Wuambushu », le président comorien compte sur son récent passage à Paris pour que la France assouplisse sa position. Au nom des longues relations établies entre les deux pays.
Alors que les tentatives de médiation se multiplient, dans l’espoir de mettre un terme aux combats qui font rage à Khartoum, le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat s’active pour unir les efforts et éviter d’avancer en ordre dispersé. Explications.
L’opération de police lancée par les autorités françaises à Mayotte, qui marque un tournant dans le durcissement de la politique migratoire, témoigne de la persistance du contentieux territorial entre l’Union des Comores et l’ancienne puissance coloniale.
Selon Paul Kagame, Kigali a été écarté de la rencontre de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, le 25 février. Des accusations que réfute l’organisation, dans un rapport que Jeune Afrique a consulté en exclusivité.
Dans un courrier adressé au président en exercice de l’Union africaine, le chef de l’État rwandais a mis en cause la régularité de l’élection de Kaseya à la tête de la plus grande agence de santé en Afrique.
Le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, remet ce 10 mars à Malabo le prix de l’Unesco pour la recherche en sciences de la vie. Une cérémonie dont les coulisses politiques n’ont rien d’anodines…
Au terme d’un marathon diplomatique réussi, le chef de l’État comorien a succédé au Sénégalais Macky Sall à la tête de l’Union africaine. Aura-t-il les moyens de ses ambitions ?
Le sommet de l’Union africaine, qui s’est achevé le 19 février, a été le théâtre d’un intense lobbying des dirigeants présents… Et de quelques remous lors de la conférence des chefs d’État. Coulisses.
Lors du 36e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, les trois pays ouest-africains ont plaidé pour leur réintégration dans l’UA et pour la levée des sanctions de la Cedeao. En vain.
Le Comorien Azali Assoumani a succédé au Sénégalais Macky Sall au cours d’un sommet marqué par les questions sécuritaires et la volonté de trouver une issue à l’interminable crise libyenne.
Crise entre la RDC et le Rwanda, coups d’État en Afrique de l’Ouest, réforme de l’UA… Les chefs d’État du continent se réunissent ces 18 et 19 février à Addis-Abeba autour de sujets particulièrement sensibles.
Le 36e sommet de l’Union africaine se tient les 18 et 19 février à Addis-Abeba. De nombreux dirigeants font le déplacement, certains pour pousser leurs dossiers auprès du futur président de l’organisation, Azali Assoumani.
Plusieurs anciens Premiers ministres et ministres des Affaires étrangères africains ont signé un texte appelant à exclure la RASD de l’Union africaine. Une campagne d’influence dont l’idée a germé lors du forum MEDays 2022, organisé en novembre dernier à Tanger, mais dont les chances d’aboutir sont minces pour l’instant.
Si le programme officiel du sommet États-Unis – Afrique s’est surtout résumé à une série de tables rondes et de signatures d’accords, il a aussi été l’occasion d’un intense activisme diplomatique.
Trois ans après leur premier rendez-vous, l’Union des Comores et ses principaux partenaires se sont retrouvés pour relancer le processus de développement du pays.
L’ancien chef de l’État a été reconnu coupable de « haute trahison » par la Cour de sûreté. Rare hôte africain de Mahmoud Ahmadinejad, soutien affiché d’Omar el-Béchir… Retour sur le parcours de celui que ses opposants surnommaient « l’ayatollah des Comores ».
Une peine de prison à vie a été requise, le 24 novembre, contre l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi, jugé pour haute trahison à Moroni. Et, ces derniers jours, une affaire de subornation de témoin, en l’occurrence de l’homme d’affaires Bachar Kiwan, a fait surface.
Le 18ème sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se tiendra les 19 et 20 novembre en Tunisie. Une dizaine de présidents africains feront le déplacement.
Seuls trois chefs d’État du continent prennent part à la rencontre parisienne annuelle : Umaro Sissoco Embaló, George Weah et Azali Assoumani. Douze d’entre eux étaient présents l’année dernière.
Placé en détention provisoire depuis cinq ans, l’ex-chef de l’État devrait comparaître dans les prochains jours pour haute trahison devant la Cour de sûreté de l’État. Un rebondissement inattendu, dans lequel son avocat voit « une manœuvre » du président Azali Assoumani.
Au-delà de toute procédure légale, l’ancien président de l’Union des Comores vient d’entamer sa cinquième année en détention provisoire. Sans que son cas ne suscite pour l’instant d’autre inquiétude que celle de ses proches.
Cinq étoiles, 60 millions de dollars d’investissement et des partenaires solides… Quinze ans après sa destruction, le légendaire palace de la Grande Comore, bientôt reconstruit, devrait rouvrir ses portes en juin 2024.
Le chef de l’État comorien revient sur la situation économique délicate que traverse son pays, tout en insistant sur la nécessaire unité politique de l’archipel.
Le IIIe sommet Turquie-Afrique s’est conclu ce 18 décembre. Que faut-il retenir de l’événement, et quels chefs d’État le président Erdogan a-t-il reçus en tête à tête ?
Les 17 et 18 décembre, à Istanbul, le président Recep Tayyip Erdogan recevra une vingtaine de ses pairs du continent, pour la troisième édition de cet événement.
En visite à Paris, après avoir fait étape à Glasgow et Dubaï, le président Azali Assoumani veut convaincre les investisseurs de revenir dans son pays, lequel a plutôt bien résisté à la crise économique engendrée par la pandémie de Covid-19.