La mort brutale de Bassel, son frère aîné, a projeté « le docteur Bachar » sur la scène politique en 1994. Six années plus tard, il succède à son père, Hafez al-Assad, et hérite d’un État policier à l’économie chancelante. Portrait signé, à l’époque, dans JA, par François Soudan.
Face à la détresse psychologique des familles, l’activiste syrienne Mariam Al-Hallak plaide pour la création d’un organisme onusien chargé de clarifier le sort des personnes enlevées, détenues ou portées disparues en Syrie. Une entité qui devrait se révéler indispensable à tous les pays du monde.
À l’occasion de sa visite au Maroc, première étape d’une tournée sur le continent africain, le chef de la diplomatie ukrainienne a annoncé que son pays soutenait le plan d’autonomie marocain pour le Sahara.
Douze ans après son exclusion, le « maître de Damas » a été réintégré dans la Ligue arabe. Une pilule amère pour les Occidentaux et une victoire pour ses alliés russe et iranien.
Après onze années de rupture, Riyad et Damas tournent la page de l’isolement du régime de Bachar al-Assad et rouvrent leurs représentations diplomatiques.
Les ministres arabes des Affaires étrangères ont décidé le 7 mai au Caire de réintégrer le régime syrien à la Ligue arabe après l’avoir écarté en 2011 pour la répression du soulèvement populaire ayant dégénéré en guerre sanglante.
À l’invitation du président syrien, son homologue iranien s’est rendu à Damas le 3 mai. En soulignant la « victoire » de Bachar al-Assad, le chef de la République islamique réaffirme le soutien indéfectible de Téhéran.
Politique étrangère du Maroc, influence des États-Unis, alliances passées par Israël… Le rétablissement des relations diplomatiques entre Riyad et Téhéran rebat les cartes au Moyen-Orient, et au-delà.
Née à Londres, où elle a vécu une première carrière de banquière avant d’épouser Bachar al-Assad, la première dame syrienne est aujourd’hui à la tête d’un système de captation des richesses tentaculaire.
Prévue aujourd’hui, la visite sera la première en Syrie pour un responsable saoudien depuis le début de la guerre en 2011. Elle intervient dans un contexte diplomatique régional intense, marqué notamment par le rapprochement entre Téhéran et Riyad.
La question de la réintégration de Damas à la Ligue Arabe ne fait toujours pas l’unanimité, notamment au Qatar qui reste hostile à une normalisation avec le régime de Bachar al-Assad.
La question de la normalisation avec le président Assad sera le sujet principal des discussions du Conseil de coopération du Golfe. La réintégration de la Syrie à la Ligue arabe devrait aussi être examinée.
Futurs hôtes de la COP28 prévue à la fin de 2023, les Émirats arabes unis sont devenus la plaque tournante du détournement des sanctions internationales. Russes et Syriens en profitent allègrement.
Dans son dernier ouvrage, l’écrivain et journaliste français Jean-Louis Gouraud, ancien rédacteur en chef de JA, brosse un portrait très personnel du défunt « Guide » libyen, qu’il a longtemps fréquenté. Morceaux choisis.
Le séisme qui a frappé la Syrie a provoqué un certain réchauffement entre Damas et ses voisins arabes. L’arrivée de Sameh Shoukry dans la capitale syrienne ce 27 février est une première après une décennie de froid diplomatique.
Dans ce très beau film d’animation, la réalisatrice syrienne Marya Zarif nous embarque dans la traversée d’une famille originaire d’Alep vers l’Europe, puis le Canada. Un conte sublime et onirique qui redonne chair à un peuple oublié.
Abou Dhabi poursuit son activisme diplomatique en multipliant les rencontres avec Bachar al-Assad, dans l’objectif de ramener la Syrie dans le giron arabe face à l’Iran. Le tout sous l’œil bienveillant de Moscou et sous le regard intéressé d’Ankara.
Si le déploiement de l’armée israélienne sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem a provoqué la colère des États arabes, les deux voisins du Maghreb ont surtout trouvé dans ces événements de quoi nourrir leur antagonisme.
Détenus dans des camps mal sécurisés, au sein de territoires contrôlés par des forces diverses, des membres de Daech réussissent à gagner l’Europe, l’Afrique du Nord ou la Turquie. Comment s’y prennent-ils ? Quelles routes empruntent-ils ? JA a mené l’enquête.
Les vols entre Damas et Benghazi se sont intensifiés ces derniers mois. Ce pont aérien, permettant notamment le transport de mercenaires syriens, est la conséquence de l’alignement des intérêts russes et émiratis en Libye.
« Premières dames du monde arabe » (1/3). Belle, élégante, éduquée en Angleterre, l’épouse du président syrien Bachar al-Assad a été la coqueluche des médias jusqu’à ce que la guerre éclate, en 2011. Depuis, on la dit affairiste et prête à tout pour assurer l’avenir du clan Assad.
Rôle protocolaire, discrétion volontaire ou pouvoir de l’ombre, Asma al-Assad, Intissar al-Sissi et Ichraf Chebil Saïed incarnent chacune une façon distincte d’appréhender le rôle – non-officiel – de Première dame. Portraits.
Le fils de Bachar al-Assad se prépare doucement à la succession de son père. Sous l’œil attentif de sa mère Asma, laquelle a étendu son pouvoir au sein de la famille à la tête de la Syrie.
Avec une fortune estimée à plus de 5 milliards de dollars, Najib et Taha Mikati sont les hommes les plus riches du Liban. Pionniers des télécommunications en Afrique, ils se sont aussi hissés au premier rang de la politique libanaise.
« On ne choisit pas sa famille » (2/5). Un temps richissime, Rami Makhlouf est depuis assigné à résidence et ses biens gelés. Mais l’homme d’affaires n’a peut-être pas dit son dernier mot, au vu de ses soutiens au sein de la communauté alaouite.
Poursuivi en France dans un dossier de « biens mal acquis », Rifaat al-Assad, l’oncle du président syrien, a été condamné le 17 juin à Paris à 4 ans de prison, et son vaste patrimoine immobilier dans l’Hexagone, estimé à 90 millions d’euros, confisqué.
Des arrêts, prononcés en mars dernier par la Cour de cassation française, révèlent les montages financiers et immobiliers de Crédit Suisse et Audi France au profit de membres de la famille du président égyptien déchu Hosni Moubarak.
En l’absence de justice et de réelles solutions pour la Syrie et le Moyen-Orient, le désespoir et la misère alimenteront une nouvelle explosion, à côté de laquelle les précédentes paraîtront des épiphénomènes.
Le retrait des troupes américaines et l’offensive turque lancée le 9 octobre dans le nord-est de la Syrie ont remis le dossier syrien au cœur de l’actualité internationale. Esseulés, les Kurdes se tournent vers le régime de Bachar al-Assad, alors que la Russie renforce sa position. Décryptage avec Jordi Tejel Gorgas, historien spécialiste de la question kurde.