La France muscle sa législation sur la restitution des avoirs issus de la corruption transnationale. Reste à garantir leur traçabilité afin qu’ils soient rendus à qui de droit.
Alors que le « califat » autoproclamé du groupe État islamique (EI) a perdu son dernier réduit syrien autour de Baghouz, l’armée de Bachar al-Assad et ses alliés ont lancé depuis plus d’un mois une offensive contre les groupes rebelles et jihadistes de la région d’Idleb, située dans le nord-ouest du pays.
Une nouvelle conférence des donateurs s’est ouverte mardi 12 mars à Bruxelles, avec l’objectif de mobiliser près de 8 milliards d’euros pour aider les réfugiés syriens. Les fonds promis ne devront pas servir à soutenir le régime du Bachar al-Assad dans sa reconquête, ont averti les Européens.
Le président du Parlement syrien a participé dimanche pour la première fois depuis la guerre qui a éclaté en 2011 en Syrie à une réunion interparlementaire arabe à Amman, en plein débat sur un retour de Damas dans les instances panarabes.
Les pays arabes ont appelé dimanche la communauté internationale à « redoubler d’efforts » pour favoriser le retour des réfugiés, notamment Syriens, dans leurs pays d’origine. Une demande formulée à l’issue du 4e sommet économique de Beyrouth, boudé par la plupart des chefs d’État arabes.
Sept ans après le début de la guerre et de l’expulsion de la Syrie de la Ligue arabe, de nombreux pays de la région sont en train de rétablir leurs relations politiques et économiques avec ce dernier. Décryptage.
Via un tweet nocturne, Donald Trump a confirmé le 23 décembre le retrait des troupes américaines déployées en Syrie. Fabrice Balanche, spécialiste de la région, analyse les répercussions sur l’évolution du conflit.
Israël jure que rien ne l’empêchera d’agir jusqu’au départ des Iraniens de Syrie. La collision ne semble qu’une question de temps. Et promet d’ouvrir un nouveau chapitre de la guerre syrienne.
Depuis l’arrivée au pouvoir des Assad en 1970, sept présidents français se sont succédés à la tête de l’Élysée. Et autant de stratégies différentes sur le dossier syrien.
Une simple publication Facebook de l’ambassade britannique en Algérie a agacé des internautes algériens. Prétendant mettre fin à une « incompréhension », elle a en fait révélé une forme de condescendance.
L’État hébreu aura attendu onze ans avant de revendiquer la destruction in extremis du réacteur d’Al-Kibar, en Syrie. Récit d’une opération secrète qui aurait pu être celui d’un fiasco.
Directeur adjoint de Paris Match et grand reporter, Régis Le Sommier, est également l’auteur de Assad, un livre dans lequel il raconte notamment ses deux rencontres avec Bachar al-Assad.
Que reste-t-il du vent de contestation populaire qui s’est levé en 2011 dans les pays arabes, du Maroc au Yémen ? Alors que les rêves de changement ont été balayés par des crises politiques profondes et par l’hydre jihadiste, l’heure est à la « reprise en main » contre-révolutionnaire.
Si pour l’ancien ambassadeur, il est difficile de tirer des conclusions générales des Printemps arabes, tant les situations sont diverses, les ressorts des révolutions n’ont pas disparu et déboucheront, à terme, sur plus de démocratie et d’État de droit.
Des millions de chrétiens dans le monde s’apprêtent dimanche à fêter Noël, comme à Bethléem, lieu de naissance du Christ selon la tradition chrétienne, où les célébrations sont néanmoins assombries par la tension autour de la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël.
«La Corée du Nord n’a jamais manqué une occasion de nous exprimer son soutien. Bien au-delà d’une affaire purement politique, il s’agit d’un soutien de son peuple au peuple syrien. » selon l’ambassadeur de Syrie en Corée du Nord.
Une famille syrienne, de Philippe Van Leeuw ( sorti en France , le 6 septembre). C’est un film qui raconte l’histoire d’une famille syrienne piégée chez elle, dans une Syrie en guerre.
Carla Del Ponte, 70 ans, a annoncé via un journal suisse sa démission de la commission d’enquête des Nations Unies sur la Syrie. Elle y critique fortement le travail de la commission en question et accuse le Conseil de sécurité de « ne pas vouloir établir la justice » dans le pays en guerre depuis plus de six ans.
Une délégation de 29 membres de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est à Damas depuis le week-end dernier. Durant cette visite, elle a rencontré le président syrien, pour l’appuyer dans sa « lutte contre le terrorisme », dit-elle.
Une manifestation a eu lieu mardi 4 juillet devant le Parlement tunisien pour réclamer la reprise des relations diplomatiques entre la Tunisie et la Syrie, rompues il y a cinq ans. Parmi les arguments des partis de l’opposition qui plaident pour cette reprise : l’entraide pour contenir les jihadistes tunisiens de retour de Syrie.
Des démonstrations saoudiennes à la discrétion d’Alger, les réactions régionales à l’attaque chimique du 4 avril et à la punition américaine sont particulièrement révélatrices. Tour d’horizon.
Il se présentait comme un intraitable isolationniste. Et voilà que, de la Syrie à la Corée du Nord et à l’Afghanistan, ses généraux jouent les docteurs Folamour. Sur à peu près tous les sujets de politique étrangère, il soutient tour à tour une chose et son contraire. Vertigineux !
La surprise des frappes sur la Syrie ordonnées par Donald Trump ce jeudi a pris la place de l’effroi provoqué mardi par le gazage d’un bourg rebelle du nord de la Syrie. Selon toute vraisemblance, il a été opéré par les forces du régime de Bachar el-Assad.
En réponse à l’attaque chimique qui a fait 86 morts dans le nord-ouest du pays, les États-Unis ont bombardé dans la nuit de jeudi à vendredi une base aérienne du régime de Bachar al-Assad en Syrie. Une première depuis le début du conflit, il y a plus de six ans.
Le bilan ne cesse de s’alourdir, deux jours après l’attaque au gaz toxique qui a eu lieu dans le nord-ouest de la Syrie. Alors que le vote d’une résolution condamnant le régime de Bachar al-Assad au Conseil de sécurité a été reporté, Donald Trump a déclaré que « de nombreuses lignes » avaient été « franchies », sans préciser ce qu’il comptait faire.
Une réunion d’urgence devrait avoir lieu mercredi au Conseil de sécurité après une nouvelle attaque chimique qui a fait 72 morts et près de 170 blessés mardi dans le nord-ouest de la Syrie. Alors que la Grande-Bretagne parle d’un vraisemblable crime de guerre, la Russie affirme que l’aviation syrienne a frappé un « entrepôt terroriste » contenant des substances toxiques.
La Tunisie n’est pas opposée à une reprise de ses relations diplomatiques avec la Syrie, rompues il y a cinq ans, a déclaré ce mardi le chef de l’État tunisien Béji Caïd Essebsi. Dans le même temps, plusieurs capitales internationales mettaient en cause le régime de Bachar el-Assad après l’attaque aux gaz toxiques d’une ville syrienne.
Au moins 72 personnes ont perdu la vie ce mardi, dont 20 enfants et 17 femmes, dans une attaque au gaz toxique perpétrée par les airs dans la province d’Idleb au nord-ouest de la Syrie, d’après l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Une commission de l’ONU doit désormais enquêter.
Soucieux de restaurer la grandeur de la Russie et de laver l’affront occidental en Libye, Vladimir Poutine nourrit de grandes ambitions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, où il est désormais incontournable.
Le président du groupe parlementaire Ennahdha est clair : il veut que les Tunisiens qui partent combattre en Syrie aux côtés du régime syrien soient poursuivis selon les termes de la loi antiterroriste. Une prise de position qui n’est pas sans risque politique.