Consolidé militairement par ses alliés russe et iranien, le maître de Damas a du même coup rompu son isolement diplomatique. Du pire des possibles, il est devenu le moindre mal.
13 000 pendaisons en l’espace de quatre ans : une enquête inédite d’Amnesty International lève le voile sur la réalité glaçante de la prison syrienne de Saidnaya.
Un cessez-le-feu en Syrie doit entrer en vigueur sur l’ensemble du territoire dans la nuit de jeudi à vendredi, sous l’égide de la Russie et de la Turquie. Il ne concerne pas l’État islamique ni le Front al Nosra.
Le régime syrien a annoncé jeudi avoir repris le contrôle total d’Alep, deuxième ville du pays. C’est la plus importante victoire de Bachar al-Assad face aux rebelles depuis le début de la guerre il y a cinq ans.
Une nouvelle résolution rédigée par la France est soumise au vote du Conseil de sécurité de l’ONU ce lundi après-midi. Elle prévoit l’envoi d’observateurs neutres pour superviser l’évacuation des civils d’Alep. Qu’en dira la Russie ?
Les forces pro-Assad auraient exécuté au moins 82 civils, dont des femmes et des enfants, dans des quartiers d’Alep-Est repris aux rebelles. C’est du moins ce qu’a annoncé l’ONU ce mardi.
Le Secrétaire général des Nations unies a fait état lundi d’atrocités récentes commises contre un grand nombre de civils, dont des femmes et des enfants, à Alep, où les forces pro-Assad ont pris l’ascendant sur les rebelles.
Un mois après le lancement de l’offensive dans la deuxième ville du pays, le régime de Bachar al-Assad contrôle désormais 90% des quartiers Est d’Alep. En revanche, les jihadistes du groupe terroriste État islamique, profitant de la mobilisation de l’armée syrienne à Alep, ont réussi à reprendre la cité antique de Palmyre, dans la province de Homs.
Depuis ce vendredi, les bombardements du régime sur la ville d’Alep sont censés être suspendus pour permettre l’évacuation des civils pris au piège. Mais selon l’ONU, des groupes armés de l’opposition syrienne les empêchent de quitter l’est de la ville. Les tirs d’artillerie, par ailleurs, n’ont pas cessé.
Trois semaines après le lancement de leur vaste offensive à Alep, les troupes du régime syrien continuent leur progression et reprennent un à un les quartiers situés à l’est de la deuxième ville du pays, contrôlés par les rebelles. Ceux-ci demandent un cessez-le-feu de 5 jours.
Dans le livre intéressant, quoique passablement auto-hagiographique, qu’il vient de commettre pour retracer ses quatre années à la tête de la diplomatie française – 200 pages admiratives de sa propre personne : on n’est jamais mieux servi que par soi-même (1) –, le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, nous fait partager quelques anecdotes qui démontrent à quel point la Russie poutinienne est pour l’Occident un partenaire rétif et incommode.
Où va pouvoir se ravitailler l’impressionnante escadre de huit bateaux de guerre russes qui fait route en ce moment vers la Méditerranée orientale ? Les dernières possibilités de ravitaillement se situent sur la côte sud de la Méditerranée, en Égypte ou en Algérie par exemple.
Depuis la guerre de l’été 2006, l’État hébreu et le Hezbollah se préparent à une nouvelle confrontation. Pour l’instant, le conflit syrien retarde l’échéance. Mais pour combien de temps encore ?
Le négociateur en chef de l’opposition syrienne, Mohammed Allouche, a annoncé sa démission dimanche soir. Il a évoqué l’échec des négociations et la poursuite des bombardements du régime de Bachar al-Assad sur les zones rebelles pour motiver sa décision.
Cinq ans après le début de la rébellion, l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu parrainé par Washington et Moscou aura largement profité au maître de Damas, désormais en position de force.
Le régime syrien pourchassait lundi les jihadistes du groupe État islamique (EI) au lendemain de la reprise de la ville de Palmyre, une victoire majeure pour l’armée qui veut extirper cette organisation de ses principaux fiefs en Syrie.
L’armée russe a entamé mardi le retrait de son équipement de Syrie. Lundi, Vladimir Poutine avait annoncé le désengagement du gros de son contingent militaire, dont les Occidentaux espèrent qu’il aura un effet positif sur les négociations de Genève.
La Russie et les États-Unis ont annoncé un cessez-le-feu en Syrie pour le 27 février à minuit. Mais celui-ci, accepté mardi matin par le régime de Damas, exclut les groupes jihadistes et doit encore être définitivement validé par l’opposition pour pouvoir entrer en vigueur.
Malgré les promesses de trêve, une résolution du conflit syrien semblait dimanche de plus en plus illusoire, les différents acteurs internationaux, dont la Turquie et la Russie, s’accusant mutuellement de jeter de l’huile sur le feu.
Dans une interview accordée jeudi à l’Agence France presse, le président syrien Bachar al-Assad s’est dit déterminé à reprendre le contrôle de toute la Syrie.
Deux anniversaires m’incitent à vous soumettre quelques observations sur l’état on ne peut plus préoccupant du monde arabo-musulman. S’achemine-t-il vers une aggravation des maux qui l’accablent ? Ou bien vers une amélioration de sa situation ?
Il aura fallu deux ans et quatre mois après la mort de centaines de personnes dans une attaque chimique près de Damas, le 21 août 2013, pour que soit achevée la destruction des stocks de gaz moutarde et de sarin, notamment, que détenait le régime syrien.
Un convoi de 44 camions transportant de la nourriture, des couvertures et des médicaments est entré à Madaya, à 40 kilomètres à l’ouest de Damas, près de la frontière libanaise, a annoncé lundi le Croissant rouge syrien (SARC). Près de 400 personnes, « en grand danger de mort » pourraient être évacuées dès ce mardi.
Le politologue algérien Hasni Abidi dirige le Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) à Genève. Participant aux MEDays 2015 à Tanger, du 11 au 14 novembre, il réagit aux attentats de Paris, estimant que la France a commis l’erreur de renoncer à sa politique arabe pour s’aligner sur celle des Américains.
Je ne vous ai jamais parlé du Canada, parce qu’il n’était pas dans l’actualité. Il vient d’y faire irruption, et je pense que, désormais, nous allons avoir de bonnes raisons d’en parler.
Depuis le 24 juillet, la Turquie bombarde les positions de Daesh en Syrie tout en réprimant les Kurdes. Le politologue Ahmet Insel livre son analyse de la situation à Jeune Afrique.
Pendant des mois, les Occidentaux ont fait du départ de Bachar al-Assad un préalable. Mais après quatre ans de guerre, son régime est toujours debout et sa cruauté est éclipsée par la menace Daesh. Faudra-t-il se résoudre à négocier avec lui ?
Des images satellites, publiées par des chercheurs de l’université de Wuhana, en Chine, ont révélé une diminution de 83 % en quatre ans des lumières nocturnes visibles dans le ciel syrien.
Lors de son discours annuel devant les ambassadeurs, jeudi, le président français, François Hollande, a affirmé qu’il refusait coopération avec le gouvernement de Bachar al-Assad pour lutter contre le terrorisme en Syrie et en Irak. Il a appelé la communauté internationale à préparer une réponse humanitaire et militaire.