L’inamovible président syrien Bachar el-Assad a été réélu. Un scrutin en forme de farce, certes. Mais qui confirme aussi que le régime, un temps vacillant, est parvenu à résister à trois années de conflit.
Le président du Parlement syrien a annoncé mercredi que Bachar al-Assad a été réélu pour un mandat de sept ans avec 88,7 % des voix, à la suite d’un scrutin controversé qualifié de « farce » par l’opposition et les pays occidentaux.
Le régime de Bachar al-Assad continue d’utiliser des armes chimiques dans des bombardements. C’est ce qu’affirme le journal « Le Monde », qui évoque des éléments démontrant l’utilisation de chlore par l’armée syrienne.
Les Syriens sont appelés mardi à élire leur président de la République. Un scrutin considéré par les adversaires du président sortant, Bachar al-Assad, comme une « farce ». Ce dernier étant assuré d’être élu.
Dans une interview accordée dimanche à l’AFP, le président syrien, Bachar al-Assad, a accusé la France d’être un pays vassal du Qatar et de l’Arabie saoudite.
On la dit dure, sévère et toute-puissante. Mais l’âge – et la guerre – aidant, l’épouse de Hafez al-Assad, Anissa al-Assad, aurait beaucoup perdu de son influence. Portrait d’une ex-première dame très secrète.
Bachar al-Assad a confirmé, jeudi 12 septembre, dans une interview à la télévision russe, que son pays allait placer son arsenal chimique sous contrôle international. Mais selon des responsables américains, la Syrie organiserait la dissémination de ses armes sur son territoire pour compliquer le travail des experts internationaux.
L’arsenal chimique syrien va-t-il être placé sous contrôle international ? C’est en tout cas ce qu’ont proposé, lundi, la Russie et l’ONU à Bachar al-Assad, alors que Washington avait évoqué la même hypothèse un peu plus tôt. Le chef de la diplomatie syrienne à Moscou a « salué l’initiative ».
Les images des victimes syriennes après l’usage d’armes chimiques, le 21 août, dans la Ghouta orientale, ont poussé les pays occidentaux, États-Unis en tête, à envisager une intervention militaire contre le régime de Bachar al-Assad. Alors que cette option n’a pas encore été décidée, l’armée syrienne indique d’ores et déjà qu’elle se défendra. En a-t-elle les moyens ? Quel est l’état de ses troupes ? États des lieux.
En s’obstinant, depuis deux ans, à voir dans la rébellion un « vaste complot » international mis à exécution par des bandes de voyous et de terroristes, le président syrien voulait forcer la réalité à rejoindre ses prophéties. Il y est en partie parvenu…
Le président syrien, Bachar al-Assad, a prononcé dimanche son premier discours public en sept mois. Il a affirmé que le conflit en Syrie n’opposait pas son régime à l’opposition, mais le pays à ses ennemis, qui souhaitent selon lui sa partition.
La Russie a estimé samedi qu’une solution politique pour régler le conflit en Syrie était encore envisageable mais averti qu’il était impossible de persuader le président Bachar al-Assad de quitter le pouvoir.
À son arrivée au pouvoir, Bachar al-Assad était un jeune chef d’État incarnant une promesse de changement. Mais depuis mars 2011 et le déclenchement de la contestation, le fils de Hafez al-Assad s’est mué en dictateur impitoyable.
Alors que l’anniversaire de la mort de l’ex-Guide libyen approche, son fantôme agite toujours les milieux diplomatiques et du renseignement occidentaux. Dans son édition du 29 septembre, le quotidien italien « Corriere della Sera » avance la thèse de l’assassinat de Kadhafi. Livré par Bachar al-Assad, le leader libyen aurait été abattu par un agent des services secrets français.
Le président égyptien Mohamed Morsi a une nouvelle fois réclamé, mercredi 5 septembre, que Bachar al-Assad quitte le pouvoir à Damas. Il a aussi pressé les autres pays arabes à trouver une solution rapide à la crise syrienne.
Un rapport de la Commission d’enquête de l’ONU, publié mercredi 15 août, accuse les forces gouvernementales syriennes de crimes contre l’humanité et les rebelles syriens de crimes de guerre.
Alors que l’armée de Bachar al-Assad multiplie les exactions à Damas, le gouvernement syrien a reconnu qu’il possédait des armes chimiques. Et affirmé qu’il n’hésiterait pas à s’en servir… seulement contre des troupes étrangères.
Bachar al-Assad ne cédera pas. C’est en substance ce qu’il a répété, dans un discours prononcé dimanche 3 juin. Dédaignant les quelque 13 400 personnes décédées depuis le 15 mars 2011 dans la répression, il a dénoncé « un complot terroriste tramé à l’étranger ». Alors que la communauté internationale reste divisée, la stratégie du dictateur ne change pas : aucun compromis avec les rebelles « terroristes ».
La pression internationale sur Bachar al-Assad est encore montée d’un cran, mardi 29 mai. La France, l’Allemagne, l’Italie, les États-Unis et l’Australie, entre autres, ont annoncé leur décision d’expulser les représentants diplomatiques syriens de leurs capitales. Le président français, François Hollande, a également annoncé la tenue d’une nouvelle réunion des « amis de la Syrie », en juillet à Paris.
Les événements s’accélèrent en Syrie. Alors que les Nations unies tentent de contraindre Damas et les rebelles à appliquer un cessez-le-feu à compter du 10 avril, Bachar al-Assad adapte sa stratégie. Avec pour objectif d’accentuer la répression pour affaiblir le plus possible la rébellion avant la date butoir.
Quelque 3 000 e-mails présentés comme émanant des messageries du président syrien Bachar al-Assad et de sa femme ont été transmis par un opposant syrien au journal britannique « The Guardian ». Qui les a publiés dans son édition du mercredi 14 mars.
Alors que le régime syrien fait face depuis un an à une révolte sans précédent et à la pression de la communauté internationale, Bachar al-Assad annonce la tenue d’élections législatives pour le 7 mai prochain. Ce serait la troisième fois que le dirigeant syrien organise ce type de scrutin depuis son accession au pouvoir en 2000.
La rencontre entre le président syrien Bachar al-Assad et l’émissaire international Kofi Annan samedi à Damas se déroulait dans une ambiance positive, a rapporté la télévision d’Etat syrienne.
Dans une interview accordée au quotidien « La Presse » à paraître ce mercredi 29 février, le président tunisien Moncef Marzouki se dit prêt « à accueillir Bachar Al-Assad et ses proches » en Tunisie. Une déclaration qui intervient après son refus de toute intervention étrangère pour mettre fin à la répression syrienne orchestrée par le dictateur.
Une nouvelle fois, à la suite de la réunion des « Amis de la Syrie » à Tunis vendredi dernier, les chancelleries s’opposent sur le cas syrien : d’un côté les Occidentaux et la Ligue arabe, de l’autre Pékin et Moscou, toujours aussi intransigeants. Entre eux, la Syrie, un pays dont l’horizon semble progressivement se réduire à la guerre civile.
Malgré l’intensification de l’insurrection armée et des pressions internationales, le président syrien, Bachar Al-Assad, plie, mais ne rompt pas. Son recours habile à plusieurs atouts maîtres n’y est pas étranger.
Arrivé au pouvoir malgré lui, le président syrien s’est mué en un dictateur implacable. Marchant dans les pas de son père, Hafez, Bachar Al-Assad réprime sans retenue les manifestations pacifiques qui réclament son départ. Comment le « lionceau de Damas » est-il devenu si féroce ?
La Turquie laisse désormais entendre qu’elle pourrait être amenée à intervenir militairement en Syrie. Face à cette menace, le régime de Bachar al-Assad semble lâcher la bride au PKK, groupe rebelle kurde menant des actions contre Ankara depuis la Syrie. Le début de l’escalade ?
Cinq mois après le déclenchement de la révolte, le régime syrien de Bachar al-Assad commence à faire l’unanimité contre lui. Les Occidentaux durcissent le ton, la Russie et la Turquie se lassent, les pays arabes prennent leurs distances. Pendant ce temps, la répression continue…