La Syrie est officiellement multipartite. Et par décret du président Bachar el-Assad qui plus est. Les opposants au régime, qui réclamaient depuis mi-mars cette mesure, remportent donc une victoire importante. Mais incomplète. En effet, la manoeuvre a tout d’un leurre.
Insensible aux appels de la communauté internationale, le président Bachar al-Assad continue à réprimer les manifestants syriens. Ce qui a incité certains États européens, sous l’impulsion de la Grande-Bretagne et la France, à déposer un projet de résolution au sein du Conseil de sécurité de l’ONU pour calmer la situation en Syrie.
Dix ans après son arrivée au pouvoir, le fils de Hafez al-Assad peut se targuer d’avoir libéralisé l’économie et redonné au pays sa place dans le concert des nations. La démocratisation tant attendue, elle, peut attendre.