Ce discret banquier est devenu l’un des personnages clés du système mis en place par les militaires. Alors que le pays est placé sous sanctions et que le bras de fer avec les Occidentaux se durcit, le voilà, en tant que ministre de l’Économie, en première ligne.
Il était un parfait inconnu lorsqu’il a pris la tête de la transition, en août 2020. Secret et discret, l’ancien commandant des Forces spéciales s’est engagé dans une épreuve de force sans précédent avec la Cedeao et la France. Est-il prêt à tout pour se maintenir au pouvoir ?
Puissants et influents sous le régime d’Ibrahim Boubacar Keïta, ils sont aujourd’hui derrière les barreaux ou recherchés, « victimes » de la lutte contre la corruption lancée par le gouvernement de transition.
Transition délicate au Mali, fin de l’opération Barkhane, liens avec les mercenaires russes en Centrafrique… Le secrétaire général adjoint aux opérations de paix de l’ONU livre son analyse sur ces crises.
Patron désormais incontesté de la transition malienne, le président Assimi Goïta a conservé à ses côtés une garde prétorienne dont il a connu la plupart des membres dans les rangs de l’armée. « Jeune Afrique » présente les hommes du colonel.
Les anciens président et Premier ministre maliens se sont lancés, via leur avocat Mamadou Ismaëla Konaté, dans une bataille juridique contre le patron de la transition. « Jeune Afrique » en révèle les détails.
Malgré quelques avancées, les négociations portant sur la libération des anciens président et Premier ministre de la transition piétinent. JA vous livre les raisons du blocage.
Un projet de loi d’amnistie sera bientôt présenté devant le CNT, l’organe législatif de la transition. Le texte prévoit qu’Assimi Goïta, président de transition, et les membres l’ex-CNSP, l’ancienne junte qui tient une partie du pouvoir à Bamako, ne pourront pas être poursuivis en justice.
Assimi Goïta, Bah N’Daw, dialogue avec les jihadistes, Barkhane, relation avec la France, avec la Russie… L’ancien président du Haut conseil islamique du Mali et ancienne « autorité morale » du M5-RFP livre son analyse des principaux sujets qui agitent le Mali.
Libérés dans la nuit du 26 au 27 mai, l’ancien président de la transition et son Premier ministre sont désormais en résidence surveillée. « Jeune Afrique » dévoile les détails de leur détention.
Le chef de la junte qui a successivement renversé Ibrahim Boubacar Keïta et Bah N’Daw a prêté serment ce lundi 7 juin à Bamako. Il devient officiellement le nouveau président de la transition.
Reçue au palais présidentiel par le colonel Assimi Goïta, désormais président de la transition, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a conditionné son soutien à une série d’exigences.
Et si Alger revenait de plain-pied dans le dossier sécuritaire sahélien, après plusieurs années d’éclipse ? Le point avec le chercheur algérien Adib Bencherif.
En première ligne depuis le coup de force d’Assimi Goïta, les chefs d’États ouest-africains se réunissent le 30 mai à Accra pour débattre d’éventuelles sanctions à l’encontre du pouvoir malien. Jeune Afrique livre les coulisses de ces négociations.
Incapable de répondre aux enjeux sécuritaires, l’armée malienne n’a pourtant pas hésité, une nouvelle fois, à entrer de force dans le jeu politique. Pour le pire.
Le vice-président de la transition a pris tout le monde de court en menant un deuxième coup d’État en neuf mois. Mais face à la pression internationale, jusqu’où pourra-t-il aller ?
Alors que la mission de la Cedeao espérait encore sauver sa tête, le président Bah N’Daw a démissionné le 26 mai. Pressions d’Assimi Goïta, bras de fer entre les militaires et Goodluck Jonathan… Récit exclusif d’une journée épique.
[5/5] Le vice-président Assimi Goïta a démis de leurs fonctions le président Bah N’Daw et le Premier ministre Moctar Ouane, le 24 mai. Jeune Afrique raconte les coulisses de ce nouvel épisode décisif de la transition malienne.
Assimi Goïta a annoncé mardi 25 mai qu’il plaçait « hors de leurs prérogatives » le président Bah N’Daw et le Premier ministre Moctar Ouane. Le vice-président de la transition affirme agir pour « préserver la charte de transition et défendre la République ».
Le président de la transition a été démis de ses fonctions par Assimi Goïta à quelques mois seulement des élections. Avant même ce coup de force, la marge de manœuvre de Bah N’Daw était étroite et les pressions très fortes.
Le président de la transition et son Premier ministre ont été interpellés lundi par des militaires et conduits au camp de Kati, quelques heures après l’annonce de la composition d’un gouvernement.
Plus d’une semaine après la reconduction de Moctar Ouane au poste de Premier ministre, son nouveau gouvernement a été dévoilé. Les militaires s’y taillent la part du lion.
Figure controversée, ancien ministre devenu le fer de lance de l’opposition aux autorités de la transition après avoir combattu Ibrahim Boubacar Keïta, Choguel Maïga, l’un des leaders du M5-RFP, ne laisse personne indifférent. Portrait d’un trublion devenu l’un des acteurs centraux de la scène politique malienne.
Le Premier ministre a présenté sa démission et celle de son gouvernement, ce vendredi 14 mai au président de transition Bah N’Daw. Moctar Ouane a immédiatement été reconduit et chargé de former un nouveau gouvernement faisant plus de place à la classe politique.
Le président Bah N’Daw a rencontré, le 6 mai, des représentants du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques, qui a demandé une transition plus inclusive.
L’appui aux nouvelles autorités, les conditions à poser à l’aide européenne, les conséquences pour le Sahel de la mort d’Idriss Déby… De passage à Bamako, le haut représentant de l’Union européenne (UE), Josep Borrell, s’est confié à Jeune Afrique.
L’institut de l’ancien Premier ministre britannique va accompagner les autorités maliennes pour mener les réformes institutionnelles et électorales. Voici ce dont ils sont convenus.
Lors de son investiture, le nouveau président Mohamed Bazoum a dénoncé les « crimes de guerre » commis dans son pays par Al-Qaïda et l’État islamique au Grand Sahara, deux groupes dont il a jugé qu’ils menaient leurs attaques au Niger depuis des bases installées au Mali.
La marge de manœuvre du président de la transition, Bah N’Daw, semble faible face à son vice-président, Assimi Goïta, dont les partisans le poussent à briguer la magistrature suprême en 2022.