LE JOUR OÙ – Le 19 juillet 2011, des hommes armés tentaient de prendre d’assaut le domicile du président guinéen, depuis renversé. Aujourd’hui Premier ministre, Bah Oury revient pour Jeune Afrique sur cet épisode qui a marqué le début de cinq années d’exil.
LA GARDE RAPPROCHÉE – Nommé par Mamadi Doumbouya le 27 février, l’ancien opposant doit composer avec une équipe qu’il n’a pas (totalement) choisie. Mais il s’est assuré d’avoir auprès de lui des hommes et des femmes de confiance.
Alors que des pourparlers étaient en cours pour apaiser les tensions entre les journalistes et le pouvoir, le ministre de l’Information et de la Communication a annoncé le retrait de l’agrément de plusieurs groupes de presse critiques envers la junte.
Nommé à la fin de février par le président de la transition, Mamadi Doumbouya, cet économiste précocement converti à la politique est propulsé sur le devant de la scène dans un contexte délicat.
La composition du gouvernement a été annoncée ce 13 mars, deux semaines après la nomination de Bah Oury à la primature. Mais la nouvelle équipe porte plus la marque de la présidence que la sienne.
Ce mercredi 13 mars, le nouveau chef du gouvernement a promis que la lumière serait faite sur les circonstances du décès de deux jeunes tués par balle, lors de manifestations contre les coupures du courant à Kindia.
Le président de la transition guinéenne a nommé par décret, le mardi 27 février, Amadou Oury Bah au poste de Premier ministre. Ce fin connaisseur de la politique guinéenne succède à Bernard Goumou, remercié avec son gouvernement il y a une semaine.
Le 28 septembre 2022 s’ouvrait le procès du massacre du stade de Conakry. Retour sur les moments clés de cette procédure hors normes, marquée par la confrontation entre l’ancien président Moussa Dadis Camara et Toumba Diakité, l’homme qui lui a tiré une balle dans la tête il y a quatorze ans.
En 2010, Alpha Condé accédait au pouvoir en Guinée après un demi-siècle d’opposition. Renversé onze ans plus tard par un coup d’État, l’ancien président a renfilé son manteau d’opposant contre son tombeur, le colonel Mamadi Doumbouya.
Présent au stade de Conakry le 28 septembre 2009, Bah Oury a raconté devant la justice guinéenne comment la grande manifestation de l’opposition, qu’il avait contribué à organiser, a dégénéré en un bain de sang.
Au sortir de l’éprouvant marathon électoral de 2020, Alpha Condé et sa majorité ont vu leurs détracteurs confirmer leur position, avec d’un côté, une aile modérée, formée autour de Mamadou Sylla et, de l’autre, un camp plus radical incarné par Cellou Dalein Diallo.
L’opposant Bah Oury quitte la présidence de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD) sur fond de divergences avec certains cadres du parti, notamment Jean Bienaimé Haba.
Trois mois après avoir officiellement tourné la page de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Bah Oury a prévu d’annoncer vendredi son ralliement à l’Union pour la démocratie et le développement (UDD). Un petit parti auquel il affirme vouloir donner « une dynamique nationale » en vue des échéances électorales à venir.
Après une timide ouverture, le point de non-retour semble être atteint entre Cellou Dalein Diallo, le leader de l’UFDG, le principal parti d’opposition, et Bah Oury, son ancien vice-président.
Sans cesse reportées depuis 2010, les élections communales se tiendront finalement ce dimanche 4 février. Dans un entretien exclusif à Jeune Afrique, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Me Salif Kébé, assure que les conditions d’un bon déroulement du scrutin sont réunies.
Le verdict est tombé mardi dans le procès de l’affaire Mohamed Koula Diallo, du nom du journaliste tué en février 2016 lors d’affrontements entre militant de l’UFDG à la Minière, dans la banlieue de Conakry. Les accusés en fuite ont été condamnés à de lourdes peines, tandis que les deux accusés présents ont été relaxés.
Le procès des deux assassins présumés du journaliste Mohammed Koula Diallo, tué par balle lors d’affrontements entre militants de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), en février 2016, a rouvert ce lundi 23 octobre. Amadou Oury Bah, vice-président – exclu – de l’UFDG, est partie civile. Mais entre incidents d’audience et débats politiques, ce procès de l’« affaire Mohamed Koula Diallo » n’en vient à faire qu’exceptionnellement référence au journaliste tué.
Amadou Bah Oury, vice-président – exclu – de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), est la seule partie civile représentée au procès des deux assassins présumés du journaliste Mohammed Koula Diallo, tué par balle lors des affrontements entre militants de l’UFDG, le 5 février 2016. Lors de son passage à la barre, lundi 9 octobre, il a accusé les partisans de Cellou Dalein Diallo d’avoir voulu lui « tendre un guet-apens ».
Exclu, en février 2016, de sa formation politique pour « insubordination », l’ancien numéro deux de l’Union des forces démocratiques de Guinée, UFDG, vient d’obtenir de la justice guinéenne sa réintégration. A la grande déception des proches du président du parti, Cellou Dalein Diallo, qui menacent de s’opposer au retour du « frère ennemi ».
Samedi, la presse guinéenne s’est faite l’écho d’une information annonçant l’ouverture dans la banlieue de Conakry par Bah Oury d’un nouveau siège au compte du principal parti d’opposition guinéenne. Si l’ancien vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée, UFDG, conteste toujours son exclusion, il maintient que le siège du parti demeure inchangé.
Quasi inconnu du grand public avant sa nomination, en décembre 2015, le Premier ministre, Mamady Youla, issu du secteur privé, a pour mission de relancer l’économie. Interview.
En attirant dans son camp certains de ses adversaires et en graciant le vice-président de l’UFDG, le chef de l’État est parvenu à semer la zizanie au sein de l’opposition.
Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), a accordé une interview à Jeune Afrique, dans l’édition publiée le 3 avril. Nous avions publié une première partie de l’interview le 26 février dernier (à retrouver grâce au lien en fin d’article).
Sans doute leurs ambitions étaient-elles trop similaires pour qu’ils puissent continuer à s’entendre au sein de l’UFDG. Autrefois alliés, Cellou Dalein Diallo et Bah Oury se vouent aujourd’hui une haine tenace.
Le leader de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo, est convaincu que la grâce accordée à son ancien allié Bah Oury par Alpha Condé est une manœuvre vouée à affaiblir son parti, l’UFDG. Interview.
Dix-sept militants du principal parti de l’opposition en Guinée, l’UDFG, ont été placés en garde à vue jeudi dans le cadre de l’enquête sur la mort d’un journaliste guinéen qui avait été blessé par balle dans des heurts entre partisans de la formation.
El Hadj Mohamed Diallo, journaliste pour le site internet Guinée 7 a été tué par balle suite aux affrontements qui ont opposé des partisans de Cellou Dalein Diallo et de Bah Oury qui venait d’être exclu du parti.