L’opposant guinéen Amadou Oury Bah, récemment gracié par le président Alpha Condé après une condamnation à perpétuité pour atteinte à la sûreté de l’État, est rentré dimanche à Conakry. Il était en exil depuis quatre ans en France.
Il a été de tous les fronts, a tenu tête à tous les régimes politiques pour l’instauration d’une démocratie respectueuse des droits de l’homme en Guinée. C’est finalement un AVC qui aura eu raison, ce jeudi 12 novembre, de Thierno Maadjou Sow, président de l’Organisation guinéenne des droits de l’homme (OGDH).
Le scrutin présidentiel se déroulera comme prévu dimanche et Cellou Dalein Diallo, déjà au coude à coude avec Alpha Condé en 2010, compte cette fois prendre sa revanche. Quitte à sceller une alliance risquée avec l’imprévisible Moussa Dadis Camara…
En 2009, les soldats de Moussa Dadis Camara tiraient sur les camarades de Cellou Dalein Diallo. Aujourd’hui, l’ancien putschiste et l’opposant s’allient pour empêcher la réélection d’Alpha Condé…
Lansana Kouyaté est ancien Premier ministre, Bah Oury, lui, est vice-président du principal parti d’opposition. Leur point commun : ils se posent en adversaires irréductibles du président Alpha Condé.
La plupart des adversaires du président Alpha Condé ont fini par accepter de siéger à l’Assemblée nationale. Pour préparer la prochaine présidentielle, mieux vaut être dans la place.
Quinze personnes mises en cause dans l’affaire de l’attaque du domicile du président Guinéen Alpha Condé, le 19 juillet 2011, dont le général Nouhou Thiam, ont été libérées par la cour d’appel de Conakry. Le commandant Alpha Oumar Bah (AOB) et le numéro deux de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Amadou Bah Oury, ont quant à eux été reconnus coupables.
Le chef de l’État guinéen Alpha Condé suspecte le vice-président de l’UFDG, Amadou Bah Oury, d’avoir voulu l’assassiner. Visé par un mandat d’arrêt international, celui-ci a fui la Guinée et trouvé refuge en France. De son exil forcé, l’opposant répond aux questions de Jeune Afrique, non sans fustiger le bilan du président guinéen. Interview.
Les dernières déclarations du procureur de la République faisaient état de 38 arrestations dont 27 militaires, après l’attaque le 19 juillet de la résidence privée du président guinéen Alpha Condé.
Rien ne va plus ! Longtemps proches, les présidents sénégalais et guinéen, Abdoulaye Wade et Alpha Condé, sont fâchés depuis près d’un an. Conakry accuse même Dakar d’être complice de la tentative d’assassinat du 19 juillet.
Le 19 juillet, un commando armé prend d’assaut la résidence d’Alpha Condé à Conakry. Plus de deux mois après les faits, le président guinéen dénonce la « complicité » des gouvernements gambien et sénégalais dans l’affaire. Dakar et Banjul ont-ils comploté contre Alpha Condé ? Ces accusations représentent-elles un risque de déstabilisation de la région ? Jeuneafrique.com vous invite à participer au débat et publiera les meilleures contributions.
Le président guinéen Alpha Condé a affirmé dans un entretien diffusé dimanche que l’attaque contre sa résidence privée à Conakry, en juillet, avait été préparée à Dakar et que les gouvernements sénégalais et gambien étaient au courant, en mettant nommément en cause un responsable de l’opposition.
Les opposants du président guinéen, Alpha Condé, qui a échappé à une tentative d’assassinat le mardi 19 juillet, craignent pour leur sécurité. À Conakry, ils se barricadent pour se prémunir contre des « représailles injustifiées ».
La résidence de la fille de Cellou Dalein Diallo, l’ancien candidat à la présidentielle guinéenne, a été perquisitionnée cette nuit. Plusieurs personnes ont été arrêtées.
L’ex-candidat à la présidentielle avait promis de respecter la décision de la Cour suprême. C’est ce qu’il a fait. Bien que persuadé d’avoir remporté l’élection, il a renoncé à en contester les résultats. Rencontre.
La Commission électorale nationale indépendante l’a annoncé lundi soir : c’est Alpha Condé qui remporte l’élection présidentielle en Guinée, avec 52,52 % des voix, contre 47,48 % pour son adversaire Cellou Dallein Diallo, selon des résultats provisoires. Peu après l’annonce, des coups de feu ont été entendus à Conakry.
Plus d’un an après les émeutes populaires et la nomination de Lansana Kouyaté à la tête du gouvernement, l’opposition peine à s’organiser. Ses deux principales formations changent de direction.