Valeurs démocratiques, ouverture sur le monde, approche du conflit israélo-palestinien, intérêt pour le continent (au moins sur le papier) : voici quelques-unes des raisons pour lesquelles JA donne son suffrage à la candidate démocrate et considère qu’un nouveau mandat de Donald Trump serait une mauvaise chose pour l’Afrique.
Si les liens diplomatiques entre Le Caire et Washington ont connu des débuts teintés de défiance, les deux capitales ont su patiemment construire un partenariat solide, noué à travers de multiples crises, de celle de Suez, en 1956, jusqu’aux effroyables développements du conflit israélo-arabe.
Après son triomphe aux primaires du Parti républicain, Donald Trump pourrait redevenir président de la première puissance économique mondiale. Une perspective peu reluisante qui signerait la fin de la démocratie et du multilatéralisme, à en croire nombre d’observateurs.
Parallèlement au gouvernement d’union nationale d’urgence, un organe de contrôle militaire a été créé. Sa mission : diriger les opérations dans la bande de Gaza. Il est composé de cinq figures politiques majeures, dont trois généraux.
C’est le fruit de plus de dix ans de travail. Jusqu’au 14 janvier 2024, l’artiste africain-américain Kehinde Wiley, qui vit entre Dakar et Lagos, expose les portraits acidulés de onze leaders du continent. Il avait déjà réalisé le portrait de Barack Obama en 2018.
Nommé à la tête de l’institution de financement international, le 1er juin, cet homme au profil atypique et aux qualités recherchées était soutenu par les États-Unis. Il succède à David Malpass.
Aux États-Unis, l’universitaire californien a annoncé sa participation à l’élection présidentielle, en tant que membre du People’s Party. Une candidature qui pourrait faire de l’ombre à Joe Biden, en lice pour un deuxième mandat.
En Centrafrique mais surtout au Soudan, où il joue la carte Burhane quand les Russes soutiennent Hemetti, William Burns, le patron de la CIA, accentue ses efforts pour limiter l’influence du groupe Wagner et de son financier.
Avec son essai « Black Church – De l’esclavage à Black Lives Matter », l’historien américain Henry Louis Gates Jr., proche de Barack Obama, décortique le rôle politique, social et culturel de l’Église noire – et son importance fondamentale dans la lutte pour les droits civiques.
Comme lors de la dernière présidentielle, les poids lourds de la politique congolaise se sont rués sur les firmes de lobbying de Washington en vue du scrutin prévu fin 2023. Et se livrent depuis des mois une guerre d’influence par procuration, comme le révèle le deuxième volet de notre enquête.
La foire d’art contemporain africain a fait son grand retour dans la ville rouge du 9 au 12 février, alors que se lançait aussi le Festival africain du livre de Marrakech.
Jusqu’en septembre 2023 se tient au Zeitz Mocaa (Cape Town), l’exposition « When We See Us : A Century of Black Figuration in Painting ». Un tour d’horizon complet de la peinture figurative portée par les artistes noirs de tous horizons.
Plusieurs dossiers sensibles ont été évoqués lors de la rencontre entre dirigeants américains et africains. Pour avancer sur ces questions stratégiques, il est indispensable de miser sur la jeunesse en privilégiant des politiques de coopération.
Le nouveau stade de Baraki, à Alger, portera le nom de Nelson Mandela. Un juste retour des choses, tant les relations nouées par l’ex-président sud-africain avec les Algériens étaient étroites.
En Tunisie, un rassemblement contre la criminalisation de l’homosexualité démontre que la parole se libère, malgré une législation toujours très répressive. Comme dans d’autres pays africains…
Si le président Joe Biden n’a, pour l’instant, promis aucun tête-à-tête, la seconde édition de cette rencontre, lancée en 2014 par Barack Obama, promet déjà de faire l’objet d’intenses campagnes de lobbying.
Le dessinateur Cédric Kenfack Tiogo et l’entrepreneur Noël Delamar Edzang mettent la dernière main à Caravan for Green. Objectif de ce projet itinérant qui doit démarrer à la fin de l’année : sensibiliser les jeunes vivant dans les zones forestières aux espèces animales menacées.
Célèbre depuis qu’il a réalisé le portrait officiel de Barack Obama, le peintre américain passe une partie de son temps entre Lagos et Dakar. Rencontre.
Le centre d’art créé par le peintre Kehinde Wiley présente jusqu’au 21 juin une exposition collective des artistes passés entre ses murs de 2019 à 2021. Elle a été inaugurée le 20 mai à Douta Seck.
Son élection, le 7 avril dernier, a été qualifiée d’historique. Elle est en première ligne dans la bataille qui fait rage autour du droit à l’avortement aux États-Unis, que les juges conservateurs veulent remettre en question.
Il n’est pas sûr que les plus ardents partisans d’une « rupture » avec l’Occident mesurent réellement la vulnérabilité du continent africain. La rhétorique n’est pas une stratégie économique.
« Premières dames du monde arabe » (1/3). Belle, élégante, éduquée en Angleterre, l’épouse du président syrien Bachar al-Assad a été la coqueluche des médias jusqu’à ce que la guerre éclate, en 2011. Depuis, on la dit affairiste et prête à tout pour assurer l’avenir du clan Assad.
Donald Trump parti, le maréchal Sissi a perdu un allié de poids à Washington. Des lobbyistes américains tentent de redorer l’image de son régime auprès de l’administration démocrate, plus sensible que ne l’a été l’ancien président à la question des droits de l’homme.
Après le décès au Kenya de Sarah Obama, à l’âge de 99 ans, l’ancien président américain a salué la mémoire de sa « Granny ». L’une de ses plus ferventes supportrices, qui l’a aidé à comprendre son identité africaine.
Le gouvernement de Tripoli espère voir le nouveau président des États-Unis s’impliquer à nouveau dans le dossier libyen. Il compte en particulier sur l’appui de Washington pour obtenir le retrait des mercenaires russes.
Dans un message vidéo adressé à l’Union africaine, le nouveau président américain a promis respect, dialogue et cohérence. Et peut-être même une visite au prochain sommet de l’institution panafricaine.
L’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche ouvre la porte au rétablissement de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien. Les négociations s’annoncent cependant difficiles.