Emmenée par Barthélémy Dias, le maire de Dakar, cette coalition de leaders quadra ou quinqua, en partie issus de la société civile, entame la dernière ligne droite de la campagne dans une tension extrême face au camp d’Ousmane Sonko.
Le siège de campagne de la coalition Sàmm Sa Kàddu a été vandalisé par des individus non identifiés. Selon les responsables de cette alliance d’opposition portée par le maire de Dakar, l’acte serait l’œuvre de militants du Pastef, la formation du Premier ministre Ousmane Sonko. Une enquête a été ouverte.
Adepte des diatribes anti-pouvoir, de Macky Sall à Bassirou Diomaye Faye, le patron de médias et chef de parti, également candidat aux législatives, attend derrière les barreaux son procès en flagrant délit.
Malgré les recours déposés contre leurs candidatures, le Conseil constitutionnel a confirmé la participation du Premier ministre et du maire de Dakar aux élections législatives du 17 novembre.
La justice a confirmé ce 22 décembre la condamnation en appel du maire de Dakar à deux ans de prison dont six mois ferme. Une peine qu’il a déjà purgée, mais qui pourrait lui faire perdre son siège de député.
Déjà condamné en appel à deux ans de prison, dont six mois ferme, le maire de Dakar sera jugé le 22 décembre par la Cour suprême. S’il perdait son mandat de député, il pourrait priver l’opposant Khalifa Sall d’un parrainage précieux pour la présidentielle de février prochain.
États-majors politiques, candidats, représentations diplomatiques, milieux d’affaires… En période électorale, ils sont de plus en plus nombreux à commander des enquêtes d’opinion. Même si la publication des résultats reste interdite.
Au Sénégal, la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi a annoncé le 9 août la « fin de son compagnonnage » avec le mouvement de Khalifa Sall, accusé de « trahison ». Un divorce qui semblait, depuis plusieurs semaines, inéluctable.
Opposants à Macky Sall sans toutefois l’honnir, en délicatesse avec l’aile radicale de Yewwi Askan Wi, le duo de Taxawu Sénégal s’est réparti les rôles en vue de la présidentielle de février 2024.
Certains membres de la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi reprochent au candidat à la présidentielle d’avoir orchestré le rejet de leur liste lors des législatives en 2022. Des attaques « malhonnêtes », selon l’entourage de l’ancien maire.
Le signal télévision du groupe de presse a été suspendu le 1er juin pour une durée d’un mois, une première au Sénégal. Une « coupure politique », dénonce son PDG, Cheikh Niasse.