Bassirou Diomaye Faye, du Pastef, parti d’Ousmane Sonko, est le cinquième président du Sénégal. L’ancien opposant a succédé à Macky Sall après avoir remporté la présidentielle dès le premier tour, lors du scrutin du 24 mars 2024. Amadou Ba, ex-Premier ministre et dauphin désigné par Macky Sall, a reconnu la victoire de l’opposant, le 25 mars.
Bassirou Diomaye Faye, qui a été libéré de prison dix jours avant le scrutin, se présentait pendant la campagne de « candidat du changement de système » et de partisan d’un « panafricanisme de gauche ».
La liste conduite par le Premier ministre Ousmane Sonko a remporté une très large victoire lors des législatives du 17 novembre. Les équilibres politiques au sein de l’Assemblée nationale en ressortent profondément bouleversés.
Alors que le pays est toujours dans l’attente de résultats officiels, la victoire du parti au pouvoir a été reconnue par l’ensemble de ses adversaires.
Pour l’analyste politique Babacar Ndiaye, directeur de recherche du think tank Wathi, le vote de ce dimanche 17 novembre représente aussi une bataille générationnelle.
Le scrutin qui se tient ce dimanche 17 novembre au Sénégal est crucial. L’élection de la future Assemblée nationale promet en effet de donner lieu à une recomposition en profondeur du paysage politique du pays. Analyse de Mehdi Ba, au micro de RFI
Justice climatique, financements, politique environnementale de Bassirou Diomaye Faye ou encore retour de Donald Trump à la Maison Blanche : la militante écoféministe sénégalaise livre sa vision sans concession des débats en cours à Bakou, à l’occasion de la COP29.
Enjeux des législatives de ce dimanche au Sénégal, arrestation du patron de Resolute au Mali, réforme constitutionnelle en RDC, archives coloniales promise par Emmanuel Macron à Mohammed VI et viticulteurs américains qui veulent conquérir la Côte d’Ivoire : voici votre Brief de la semaine.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé l’interdiction d’un ouvrage sur la région, écrit par une historienne française. Moyen d’éviter la « déstabilisation » du pays ou tactique électoraliste à la veille des législatives anticipées du 17 novembre ?
La plus grande commune de la capitale sénégalaise compte près de 100 000 électeurs. Aux derniers scrutins locaux comme à la présidentielle de mars dernier, ils ont massivement voté pour les candidats du Pastef, désormais au pouvoir. Une domination que l’opposition aura bien du mal à ébranler ce dimanche.
Le Premier ministre sénégalais espère faire carton plein, le 17 novembre, dans la ville de Ziguinchor, où son binôme, Bassirou Diomaye Faye, avait été plébiscité lors de la présidentielle en mars dernier.
Les ralliements de la dernière heure, en pleine campagne pour les élections du 17 novembre, embarrassent au sein de Pastef. Le Premier ministre n’avait-il pas promis, quand il était dans l’opposition, de mettre un terme à cette pratique ?
Après près de vingt ans d’expérience en tant que travailleur social dans les îles Canaries, le journaliste Mame Cheikh Mbaye a suivi le parcours du combattant d’un jeune homme qui a effectué la traversée depuis le Sénégal.
Fondé il y a dix ans, le parti d’Ousmane Sonko est désormais au pouvoir. Et va tenter de remporter, seul, les législatives du 17 novembre. Reste à savoir s’il aura les moyens de se passer d’alliés.
Fruit du rapprochement entre la fintech Kopar Express et la Banque nationale de développement économique, la banque en ligne dédiée aux Sénégalais expatriés doit officiellement lancer ses activités en décembre prochain.
L’un a dû renoncer à une troisième candidature. L’autre a été privé d’un destin présidentiel tout tracé. Le 17 novembre, Ousmane Sonko et Macky Sall se mesureront enfin l’un à l’autre lors de législatives anticipées.
Le ministère des Finances explique que la levée de fonds de 300 millions de dollars annoncée le 30 octobre « répond à une nécessité de consolidation du financement en raison du report des décaissements » du FMI.
Alors que la campagne électorale pour les législatives est lancée depuis le 27 octobre, le Premier ministre sénégalais compte sur la générosité des militants du parti au pouvoir pour conquérir l’Assemblée nationale.
Si Dakar est sorti de la liste des juridictions placées sous surveillance renforcée par le Groupe d’action financière (Gafi), Abidjan, Alger et Luanda doivent en revanche améliorer leurs dispositifs de lutte contre le blanchiment d’argent pour espérer la quitter.
Le tandem Bassirou Diomaye Faye-Ousmane Sonko oscille entre changement radical et sens des réalités. Si nul ne sait quel sera son bilan en fin de mandat, une chose est sûre : au pays de Senghor, les électeurs ont toujours le dernier mot.
À la veille du début de la campagne, le président sénégalais a appelé les acteurs politiques à se garder de toute « dérive » et à faire preuve de « responsabilité, de retenue et de modération » en vue des élections du 17 novembre.
Les Sénégalais ont élu en mars dernier le plus jeune président de l’histoire du pays : Bassirou Diomaye Faye a 44 ans. Une preuve du renouvellement de la classe politique ? Pas si sûr…
La création de ces plateformes rassemblant tous les acteurs d’une filière, stratégie héritée de la présidence de Macky Sall et reprise par l’exécutif de Bassirou Diomaye Faye, doit permettre au Sénégal d’enclencher une révolution agro-industrielle qui favorise la transformation locale. Mais, pour l’heure, le bilan est mince.
Adepte des diatribes anti-pouvoir, de Macky Sall à Bassirou Diomaye Faye, le patron de médias et chef de parti, également candidat aux législatives, attend derrière les barreaux son procès en flagrant délit.
L’ancien président du Sénégal est pour la première fois monté au créneau pour réfuter les chiffres de l’audit des finances publiques avancés par la nouvelle administration d’Ousmane Sonko.
Le plan de développement Vision Sénégal 2050, dévoilé le 14 octobre par le duo Faye-Sonko, multiplie les promesses et envisage un pays moderne, souverain et émergent d’ici à vingt-cinq ans. Un projet qui ne manque pas d’ambition.
Alors que l’entrée en production du méga-gisement gazier est « imminente », le pouvoir sénégalais veut s’y prendre avec pragmatisme et diplomatie. Explications.
À un mois des élections législatives anticipées, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ont annoncé un nouveau programme de transformation de l’économie sénégalaise qui remplace le Plan Sénégal émergent de l’administration précédente.
Le pouvoir en place à Dakar depuis avril exposera en grande pompe son projet de développement pour les 25 prochaines années lundi 14 octobre. La présidence vante comme un « tournant » ce référentiel des politiques publiques, un plan de transformation économique, mais aussi politique.
Bien que candidat sous la bannière de la coalition Takku Wallu Sénégal pour le scrutin du 17 novembre prochain, l’ancien président mobilisera ses lieutenants et ses militants à distance.
Le 8 octobre, le ministère de l’Éducation a publié un arrêté fixant les directives pour les établissements après la polémique provoquée par les propos d’Ousmane Sonko sur le port du voile en août dernier.
La coalition portée pendant trois ans par Ousmane Sonko avait fait sensation en 2022 en remportant de nombreux sièges à l’Assemblée nationale face aux partisans de Macky Sall. Elle n’est aujourd’hui, à l’approche des législatives anticipées du 17 novembre prochain, plus que l’ombre d’elle-même.