Le président Béji Caïd Essebsi est décédé le 25 juillet 2019 à l’hôpital militaire de Tunis, à l’âge de 92 ans. Premier chef de l’État tunisien à mourir en exercice, mais aussi premier président démocratiquement élu après la révolution de 2011, il n’a pu achever un mandat « progressiste » au bilan contesté. « BCE », comme les Tunisiens parlaient de lui, était avocat, formé à Paris. Après une vie partagée entre le service de l’État et sa robe d’avocat, l’ascension de ce Tunisois à la présidence en décembre 2014 avait été plutôt spectaculaire. Il avait fondé en seulement deux ans et demi le parti Nidaa Tounes (« l’Appel de la Tunisie »), avec pour credo la lutte contre le projet islamiste. Trois ans plus tôt, il s’était consacré à l’organisation des premières élections libres du pays, en tant que chef du gouvernement provisoire (du 27 février au 24 décembre 2011). Figure « moderniste » du pays, homme de culture, BCE se présentait en héritier de l’ère Bourguiba. C’est dans son ombre qu’il avait fait ses gammes comme étudiant, en intégrant son parti, le Néo-Destour, mobilisé contre le protectorat français.
Vainqueur de l’élection présidentielle du 21 décembre, l’ancien Premier ministre Béji Caïd Essebsi a prêté serment mercredi matin. Il est officiellement le nouveau président de la Tunisie.
Vétéran de la politique tunisienne, à 88 ans, Béji Caïd Essebsi a remporté la première présidentielle libre de l’histoire de la Tunisie. L’occasion de (re)découvrir quatre choses peu connue de son parcours.
Vingt-quatre heures après avoir reconnu la victoire à la présidentielle de Béji Caïd Essebsi, le président tunisien sortant Moncef Marzouki a annoncé mardi la création d’un mouvement visant à « empêcher le retour de la dictature ».
Béji Caïd Essebsi, vétéran de la politique tunisienne, a remporté à 88 ans la première présidentielle libre de l’histoire de la Tunisie. Il aura la lourde charge de relancer le pays après quatre ans de transition parfois chaotiques.
Selon des résultats partiels officiels, Béji Caïd Essebsi remporte l’élection présidentielle tunisienne. Il devance le président sortant Moncef Marzouki avec 55,68 % des suffrages.
Béji Caïd Essebsi a revendiqué dimanche soir la « victoire » à l’élection présidentielle tunisienne. Son annonce a été immédiatement contestée par le camp de son adversaire, le président sortant Moncef Marzouki. Les résultats officiels devraient être publiés lundi.
Candidat de Nidaa Tounes en lice pour le second tour de la présidentielle tunisienne, prévu le 21 décembre, Béji Caïd Essebsi répond à trois questions de « Jeune Afrique ».
Avec 40 % des suffrages au premier tour, le leader de Nidaa Tounes reste le favori de la présidentielle. Soucieux de restaurer « le prestige de l’État », il devra au préalable en découdre avec Moncef Marzouki, son exacte antithèse. Un duel symptomatique des antagonismes et des clivages qui traversent une société moins homogène qu’on veut bien le croire.
Grand favori de la présidentielle du 23 novembre, Béji Caïd Essebsi, bientôt 88 ans, devra en découdre avec un nouveau rival : l’ex-gouverneur de la Banque centrale, Mustapha Kamel Nabli.
La récente et soudaine ascension de Hafedh Caïd Essebsi au sein de Nida Tounes, parti fondé par son propre père, suscite la grogne de nombreux cadres ou militants qui voient dans cette montée en puissance un risque pour les prochaines élections. Explications.
L’ancien Premier ministre et chef du principal parti d’opposition tunisien, Béji Caïd Essebsi, a déclaré, jeudi, que la Tunisie a besoin d’un « soutien massif » pour sortir de la crise politique et lutter contre le terrorisme. Selon lui, les partenaires européens ont jusqu’à présent « fait défaut ».
Rached Ghannouchi et Béji Caïd Essebsi, présidents des principales formations politiques tunisiennes, se sont rencontrés le 14 août, à Paris, en toute discrétion. Cette rencontre pourrait-elle participer à trouver la solution qui sortira le pays de la crise politique dans lequel il est plongé depuis l’assassinat de l’opposant Mohamed Brahmi ?
Dans une interview sur Nessma TV, dimanche 28 avril au soir, Béji Caïd Essebsi a annoncé son intention d’être candidat à la présidentielle tunisienne. Un petit séisme dans le monde politique. Explications.
Béji Caïd Essebsi, fondateur du parti d’opposition Nidaa Tounès, considère que le gouvernement tunisien, mené par Ennahdha, entraîne le pays « vers l’abîme ». Et qu’il ne sera plus légitime après le 23 octobre, un an après les élections à la Constituante.
Ancien membre du Rassemblement constitutionnel démocrate (RCD) et premier chef du premier gouvernement de l’après Ben Ali, Béji Caïd Essebsi a annoncé samedi 16 juin le lancement d’un nouveau parti baptisé Nida’ Tounès (« L’appel de la Tunisie »). L’occasion d’une première passe d’arme avec le gouvernement Ennahdha.
S’il admet qu’il est trop tôt pour juger l’action de son successeur Hamadi Jebali (Ennahdha), l’ancien Premier ministre Béji Caïd Essebsi estime que le processus de transition démocratique ne progresse pas assez vite en Tunisie.
Béji Caïd Essebsi, l’ancien Premier ministre du gouvernement provisoire tunisien, a dressé à la fin de janvier un diagnostic alarmant de la situation du pays et appellé l’opposition à s’unir pour préparer l’alternance. Non sans provoquer un sérieux tollé au sein de la majorité…
Respecter la révolution tunisienne sans tomber dans les règlements de comptes. Le Premier ministre Béji Caïd Essebsi est satisfait de son bilan. De quoi jouer les prolongations ?
Le gouvernement tunisien serait prêt à accepter une demande de reconnaissance du CNT libyen et fustige le régime Kadhafi, dont les tirs d’obus touchent la Tunisie.
Le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi a ouvert la porte vendredi à un report des élections, prévues le 24 juillet en Tunisie mais dont la date fait polémique, affirmant que le gouvernement céderait si la commission électorale « pense que c’est nécessaire ».
Depuis son arrivée au poste de Premier ministre du gouvernement provisoire, les esprits se sont apaisés et le pays s’est progressivement remis au travail. Sa mission : mener à bien la transition en évitant la chasse aux sorcières, tout en veillant à ce que justice soit faite.
Béji Caïd Essebsi a entamé mardi une tournée au Maghreb. En Algérie, il a rencontré le président Abdelaziz Bouteflika et le Premier ministre Ahmed Ouyahia, et a assuré ses voisins de sa volonté de resserrer les liens avec « les peuples frères », au lendemain de la révolution en Tunisie.
Réputé pour son art du compromis et son indépendance d’esprit, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Habib Bourguiba hérite de la délicate mission de conduire la transition.
Le Premier ministre démissionnaire Mohamed Ghannouchi, a été remplacé par Béji Caïd Essebsi, un ancien membre du gouvernement du premier président tunisien Habib Bourguiba.