Réunis cette semaine à Constantine, les membres de la commission mixte sur la colonisation et la mémoire ont défini un calendrier de travail et soumis des propositions à Abdelmadjid Tebboune et à Emmanuel Macron.
Pour la première fois depuis sa création en août 2022, la commission mixte algéro-française, chargée par Alger et Paris du travail de mémoire sur la colonisation française, va se réunir à Constantine.
Fondatrice du restaurant Mama Nissa, Hanane Abdelli est à l’origine d’un livre de recettes pensé avec sa mère, Anissa, également aux fourneaux de sa table parisienne. Un témoignage qui donne ses lettres de noblesse à une cuisine méconnue.
Faire connaître la production culturelle des artistes français issus de l’immigration, c’est le combat de la Franco-Algérienne Naïma Huber-Yahi, historienne, spécialiste de musique arabe et auteure de scénarios de films. Sa dernière création : le Festival Felfel. Rencontre.
Un an après celle d’Emmanuel Macron en Algérie, la visite d’État d’Abdelmadjid Tebboune en France est toujours en stand-by. D’autant que le président algérien pose des conditions pas vraiment de nature à détendre l’atmosphère.
Après une trentaine d’années passées dans l’enseignement, cette professeure de lettres d’origine kabyle encartée au Parti socialiste a été élue députée dans la 8e circonscription de Seine-Saint-Denis. Elle s’est notamment illustrée lors des débats sur la généralisation des repas à 1 euro pour les étudiants.
Les membres de la commission mixte franco-algérienne chargée de plancher sur les archives de la colonisation se sont parlés, le 19 avril, pour la première fois.
Née à La Goulette en 1927, décédée en 2020, l’avocate et féministe française s’est engagée très tôt en faveur de l’indépendance de la Tunisie, puis de celle de l’Algérie. Retour sur ces années essentielles.
Le 3 mars à Yaoundé, la commission mixte franco-camerounaise a officiellement commencé ses travaux. Chargée de documenter la décolonisation du Cameroun et la répression sanglante menée par la France, elle comporte un volet de recherche dirigé par Karine Ramondy, et un volet artistique pris en charge par Blick Bassy.
Les noms des dix historiens français et algériens chargés de travailler sur les archives de la colonisation et de la guerre d’Algérie sont désormais connus. Mais leur feuille de route est encore floue.
L’Élysée a bien reçu la liste des cinq historiens français, trois hommes et deux femmes, qui devront faire partie de la commission mixte sur la colonisation et la guerre d’Algérie. Aucun agenda n’a été fixé pour le début des travaux ni pour l’officialisation de cette liste.
Le président Abdelmadjid Tebboune a nommé les cinq historiens qui feront partie de la commission mixte algéro-française chargée d’étudier les archives de la période coloniale et de la guerre d’Algérie. L’Élysée n’a pas encore rendu publics les noms des experts français.
La commune du Val d’Oise a baptisé l’une de ses rues du nom de l’avocat algérien nationaliste, assassiné par l’armée française pendant la guerre d’Algérie. Un pas de plus vers l’apaisement voulu par les présidents Macron et Tebboune.
Quels historiens feront partie de la commission mixte sur la colonisation ? L’Élysée a envoyé une liste de noms. De son côté, El Mouradia n’a pas encore tranché.
Il y a 68 ans, dans la nuit du 30 octobre au 1er novembre 1954, trois bombes explosaient à Alger, marquant le début de la « Toussaint rouge » et de la guerre d’Algérie. Spécialiste de l’histoire du conflit, Benjamin Stora analyse pour JA la perception qu’en ont aujourd’hui les populations sur les deux rives de la Méditerranée.
Sa visite de trois jours en Algérie aura été l’occasion pour le président français d’accomplir des gestes symboliques sur le plan confessionnel, avec des escales au cimetière juif de Saint-Eugène, à la Grande Mosquée d’Alger, ainsi qu’à la chapelle chrétienne d’Oran.
Au président Macron qui propose qu’une commission d’historiens se penche sur le passé colonial de la France au Cameroun, un comité d’intellectuels africains rétorque qu’il incombe à l’UA de s’emparer de cette question. Et de l’aborder de manière globale, et non pays par pays, afin de ne pas diluer les responsabilités de Paris.
Dans un communiqué du 2 mars, Paris reconnaît que le combattant pour l’indépendance de l’Algérie a été « arrêté par l’armée française, placé au secret, torturé, puis assassiné le 23 mars 1957 ».
La nomination du nouvel ambassadeur de France en Algérie François Gouyette, réputé fin connaisseur du monde arabe, est vue comme un signe positif et rassurant par les autorités algériennes.
La performance du Front national (FN) aux dernières élections régionales – un bon tiers des voix au premier tour – a surpris et inquiété les démocrates et les républicains de France et d’ailleurs.
Déjà auteur, il y a quelques années, d’un livre évoquant son parcours politique, La Dernière Génération d’octobre, Benjamin Stora se fait à nouveau historien de lui-même en se penchant sur son enfance à Constantine, où il vécut jusqu’à l’exil en France métropolitaine en juin 1962, à l’âge de 11 ans.
Ouverte en 2007, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration peinait à trouver son public. Un nouvel accrochage et l’arrivée à sa tête du médiatique historien Benjamin Stora pourraient donner un coup de fouet à l’institution – enfin inaugurée le 15 décembre par le président français François Hollande.
L’historien spécialiste du Maghreb Benjamin Stora a été nommé vendredi par le Premier ministre français Manuel Valls à la tête de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration.
L’historien spécialiste du Maghreb Benjamin Stora réagit à la promesse de réouverture des synagogues algériennes faite par le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, début juillet. L’occasion de revenir sur l’histoire des juifs d’Algérie, une communauté présente dans le pays depuis l’Antiquité mais qui l’a progressivement quitté au cours de la seconde moitié du 20e siècle. Interview.
Évincé de l’exposition sur Albert Camus qui était prévue à Aix-en-Provence, Benjamin Stora, historien, revient sur la polémique et décrypte les survivances idéologiques d’une période qui demeure conflictuelle.