Plus d’un demi-siècle après sa découverte, le gisement de fer du Simandou semble enfin sur le point de passer à la phase opérationnelle. Décryptage en infographies de ce dossier complexe et de ses principaux acteurs, d’Alpha Condé à Mamadi Doumbouya, en passant par Rio Tinto, Beny Steinmetz et Nicolas Sarkozy.
À la tête d’Ivanhoe Mines, le tycoon américano-canadien a su s’imposer parmi les figures incontournables du cuivre mondial. C’est par la RDC qu’il est entré sur le continent, au début des années 2000, avant d’étendre son empire en Guinée, dix ans plus tard.
Condamné par la justice suisse pour corruption en Guinée, le milliardaire franco-israélien réapparaît en Italie, où son nom est lié au rachat suspect de la plus grande raffinerie de pétrole du pays.
La Chambre d’appel et de révision de Genève a confirmé, le 4 avril, la condamnation du magnat des mines franco-israélien pour corruption d’agents publics étrangers. Beny Steinmetz, qui a immédiatement fait appel de cette décision, est loin d’en avoir fini avec ses ennuis au Simandou.
Devant un tribunal de Genève, l’avocat du magnat franco-israélien a martelé une nouvelle fois l’innocence de son client et la fragilité du dossier assemblé par l’accusation, au sixième jour d’un appel d’une condamnation pour corruption en Guinée.
« Dieu, le Congo et lui » (2/4). Pendant la décennie 2000, le milliardaire israélien est devenu omniprésent dans le secteur du diamant en RDC. Retour sur la manière dont l’homme d’affaires, aujourd’hui accusé de corruption et sanctionné par les États-Unis, a constitué son empire.
Le tribunal arbitral du Cirdi a tranché en faveur de Conakry dans le bras de fer autour du gisement de fer de Simandou. Une première étape dans la lutte contre la corruption dans le secteur minier, qui met un terme aux tentatives de dénouement à l’amiable de l’ancien président français Nicolas Sarkozy.
« L’Afrique, Soros et moi » (3/3). Engagé dans un bras de fer juridique international avec George Soros, Beny Steinmetz s’est entouré d’avocats et de communicants de premier plan, tandis que ses fidèles gèrent ses affaires en toute discrétion. « Jeune Afrique » vous plonge au cœur du réseau du Franco-Israélien.
« L’Afrique, Soros et moi » (2/3). Engagé dans de nombreux procès, le businessman franco-israélien Beny Steinmetz accuse George Soros d’être à l’origine de tous ses démêlés avec la justice, et l’attaque bille en tête.
« L’Afrique, Soros et moi » (1/3). Condamné à cinq ans de prison pour corruption, Beny Steinmetz est engagé dans une guérilla judiciaire planétaire. Qui est cet homme d’affaires franco-israélien qui tutoie les puissants ? JA l’a rencontré en exclusivité à Genève. Récit.
Discret magnat des mines et de l’immobilier, ami des puissants en Afrique et ailleurs, patriote israélien condamné pour corruption… Beny Steinmetz offre autant de facettes que les diamants qu’il avait naguère l’habitude de négocier. Qui est-il vraiment ? Quelle est son histoire avec le continent ? J.A. dresse son portrait, après l’avoir rencontré en exclusivité.
Beny Steinmetz a été condamné vendredi 22 janvier par le tribunal correctionnel de Genève à cinq ans de prison et cinquante millions de francs suisses d’amende. Il était accusé de corruption et de faux dans les titres, notamment en lien avec les contrats miniers guinéens du Simandou.
L’homme d’affaires français Frédéric Cilins, co-accusé de Beny Steinmetz devant le tribunal correctionnel de Genève, a été la star du troisième jour d’audience. Pendant dix heures, il a livré sa vérité, de la Guinée de Lansana Conté aux griffes du FBI.
Au deuxième jour de son procès pour corruption et faux dans les titres, Beny Steinmetz a répondu pendant sept heures aux interrogations du tribunal correctionnel de Genève. Avec un objectif : ne pas apparaître comme celui qui décidait des actions du groupe à son nom.
Le procès du milliardaire franco-israélien Beny Steinmetz s’est ouvert lundi 11 janvier à Genève. Avec deux anciens partenaires, Frédéric Cilins et Sandra Merloni-Horemans, il est accusé de corruption et de faux dans les titres dans le cadre des contrats miniers du Simandou en Guinée.
Accusé d’avoir versé des pots de vin aux autorités guinéennes pour évincer Rio Tinto et faire octroyer à son groupe, BSGR, des droits miniers dans la région du Simandou, le milliardaire franco-israélien comparaîtra le 11 janvier devant le tribunal correctionnel de Genève.
Projeté sur le devant de la scène par sa défense combative d’Isabel dos Santos, le cabinet londonien cultive son réseau de clients dont certains sont particulièrement controversés en Afrique et au Moyen-Orient.
Condamné l’an dernier par un tribunal arbitral de Londres à verser 1,25 milliard de dollars au brésilien Vale, BSGR en appelle désormais à la justice américaine.
Depuis que la Guinée et BSGR, la compagnie du milliardaire israélien controversé Beny Steinmetz, ont trouvé un terrain d’entente au sujet des blocs 1 et 2 du mont Simandou, rétrocédés à l’État le 21 février 2019, les perspectives se sont ouvertes pour le démarrage d’un projet minier d’envergure.
Le consortium singapourien-sino-guinéen décroche les blocs 1 et 2 du gisement de fer guinéen, considéré comme le plus important du continent. Il s’est engagé à construire le Tranguinéen ainsi qu’un port minéralier à Matakong.
L’homme d’affaires et diamantaire franco-israélien Beny Steinmetz va être jugé devant le tribunal correctionnel de Genève pour corruption et faux dans un dossier portant sur la concession de mines de Simandou entre 2005 et 2010.
Dans un décret présidentiel diffusé à la télévision guinéenne, l’État a lancé un appel d’offres pour trouver un successeur à l’homme d’affaires franco-israélien Beny Steinmetz pour la reprise des blocs 1 et 2 du gisement de fer de Simandou.
Le bras de fer est engagé entre le patron de Beny Steinmetz Resources Group et le PDG du géant brésilien du fer Vale, qui attend de son ancien partenaire le versement d’une amende de 1,1 milliard d’euros pour lui avoir caché l’acquisition frauduleuse de ses licences guinéennes.
Le groupe de l’homme d’affaires Benny Steinmetz devra verser 1,1 milliard d’euros à son ex-partenaire brésilien Vale, selon la décision d’un tribunal arbitral londonien, pour « fraude et violation de garantie » dans l’affaire de l’exploitation du gisement de Simandou.
Si la production de bauxite en Guinée explose grâce à la présence de nouveaux acteurs, celle de l’or stagne, et le gouvernement doit encore débloquer le mégaprojet de fer de Simandou.
L’ancien président français Nicolas Sarkozy a rencontré le président guinéen Alpha Condé à Conakry, le 21 février. Au cœur de leurs échanges : l’affaire Beny Steinmetz, l’homme d’affaires franco-israélien en conflit avec Conakry depuis 2008, qui a fini par renoncer à ses droits sur l’exploitation du gisement de fer de Simandou. Il obtient en revanche l’exploitation du gisement de Zogota.
L’ancien ministre guinéen des Mines Mahmoud Thiam a été condamné vendredi par la justice américaine à sept ans de prison et trois ans de liberté surveillée pour avoir perçu et blanchi 8,5 millions de dollars de pot-de-vins de la part de deux conglomérats chinois, China Sonangol et China International Fund SA (CIF), a annoncé le département de Justice des États-Unis dans un communiqué.
Dans une plainte déposée le 14 avril aux États-Unis, l’homme d’affaires Beny Steinmetz accuse le milliardaire George Soros d’avoir cherché à lui nuire en le faisant accuser de corruption en Guinée, et en menant une large campagne de diffamation contre lui.
Le beau-fils (et haut conseiller) de Donald Trump, Jared Kushner, a entretenu d’étroites relations d’affaires avec la famille d’un milliardaire bien connu en Guinée, Beny Steinmetz.
Fin de résidence surveillée pour le milliardaire franco-israélien Beny Steinmetz, interpellé le lundi 19 décembre à Tel Aviv pour des faits présumés de corruption dans l’exploration des gisements guinéens de fer entre 2005 et 2014.