Le juriste tunisien fait partie du groupe international d’avocats qui, emmené par le Français Gilles Devers, a été parmi les premiers à saisir la justice internationale de la situation en Palestine. Il fait le point sur les deux procédures en cours et leurs résultats possibles.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé lundi 20 mai que des mandats d’arrêt soient émis contre Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, ainsi qu’à l’encontre de trois dirigeants du Hamas.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a qualifié de « décisive » la bataille de Rafah, après l’annonce d’une « intensification » des opérations militaires au sol dans cette ville du sud de la bande de Gaza.
Depuis plusieurs jours, Tsahal a accentué ses bombardements sur la ville située à la frontière entre l’Égypte et le territoire palestinien, dans laquelle se sont réfugiées 1,4 million de personnes.
Israël multiplie les frappes dans la bande de Gaza après un nouvel échec des négociations visant à arracher une trêve et empêcher une offensive israélienne sur Rafah.
L’armée israélienne mène d’intenses bombardements à Rafah afin d’accentuer la « pression » sur le Hamas quelques heures avant de nouveaux pourparlers au Caire sur un accord de trêve.
Le gouvernement israélien a « décidé à l’unanimité » de « fermer en Israël » la chaîne qatarie. Le Parlement avait voté le 1er avril dernier une loi permettant d’interdire la diffusion en Israël de médias étrangers portant atteinte à la sécurité de l’État.
Ismaïl Haniyeh a « confirmé » qu’une délégation du mouvement palestinien se rendrait en Égypte tandis que Benyamin Netanyahou continue de brandir la menace d’une offensive terrestre sur Rafah.
Une délégation du mouvement palestinien a quitté Le Caire pour Doha afin d’étudier une nouvelle offre de trêve. Celle-ci est considérée comme « extrêmement généreuse » par les États-Unis, alliés de Tel-Aviv.
Le mouvement islamiste doit valider la dernière proposition de trêve en date, élaborée par l’Égypte et amendée par Israël. Jusque-là, Tel Aviv refusait de signer un accord de cessez-le-feu permanent.
Alors que la guerre entre Israël et le Hamas atteint son 200e jour aujourd’hui, les espoirs de trêve ou de cessez-le-feu semblent moins réalistes que jamais, malgré les appels de la communauté internationale.
Benjamin Netanyahou s’est engagé dimanche 21 avril à accroître la « pression militaire » sur le Hamas « dans les prochains jours », sans évoquer un assaut sur la ville surpeuplée de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qu’il s’est dit à maintes reprises déterminé à lancer.
Les appels au calme de nombreux pays se multiplient pour éviter une escalade après la première attaque directe de l’Iran contre Israël, perpétrée le 13 avril dernier.
L’Iran a lancé dans la nuit de samedi à dimanche plus de 200 drones et missiles contre Israël, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas. Une attaque directe iranienne inédite qui « a atteint tous ses objectifs », selon le chef des forces armées iraniennes, et que l’armée israélienne affirme avoir « déjouée ».
Le chef de l’organisation islamiste a dit que celle-ci ne fléchirait pas dans les négociations pour une trêve, après qu’une frappe israélienne dans la ville de Gaza a tué trois de ses fils et quatre de ses petits-enfants.
Les négociations entre le Hamas et Israël se poursuivent via les médiateurs internationaux que sont l’Égypte, les États-Unis et le Qatar. En parallèle, Tsahal s’est retirée de Khan Younès pour préparer son offensive sur ce qu’elle estime être le dernier bastion de l’organisation islamiste.
Mis sous pression après la frappe qui a tué sept humanitaires à Gaza, Israël doit aussi faire face aux menaces de l’Iran à la suite de l’attaque meurtrière du consulat de Damas, en début de semaine. Le Premier ministre israélien a pour l’heure choisi la surenchère.
Le dernier échange entre le Premier ministre israélien et le président des États-Unis remonte au 18 mars. La mort dans une frappe israélienne de sept travailleurs humanitaires de l’ONG World Central Kitchen a encore accru le mécontentement américain.
L’armée israélienne a reconnu le 3 avril une « grave erreur » après la frappe qui a tué sept collaborateurs de l’ONG humanitaire World Central Kitchen dans la bande de Gaza, un drame qui suscite la consternation internationale.
Un texte voté le 1er avril au Parlement israélien permet d’empêcher la diffusion de médias étrangers portant atteinte à la sécurité de l’État. L’Union européenne et les États-Unis ont fait part de leur préoccupation.
Les réactions internationales se multiplient à la suite de la mort de sept humanitaires tués par l’armée israélienne. Tel-Aviv tente d’apaiser les tensions en évoquant « un incident tragique ».
La déclaration de la Cour internationale de justice, basée à La Haye, survient alors que Tel Aviv prépare une offensive terrestre d’ampleur sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où sont réfugiés 1,5 million de Palestiniens.
En dépit de l’appel à un cessez-le-feu immédiat voté en début de semaine à l’ONU, le gouvernement de Benyamin Netanyahou est déterminé à lancer son invasion terrestre sur la ville du sud de la bande de Gaza, où sont réfugiés 1,5 million de Palestiniens.
L’armée israélienne a annoncé lundi 18 mars mener une opération contre l’hôpital Al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, où se trouvent « des dizaines de milliers » de déplacés, selon le Hamas.
Le Hamas a accusé l’armée israélienne d’avoir mené des tirs à partir de « chars et d’hélicoptères » sur des personnes qui attendaient une distribution de farine à proximité de la ville de Gaza.
Au moins un employé de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a été tué. Les États-Unis tentent toujours, avec le Qatar et l’Égypte, d’arracher un accord pour une trêve de plusieurs semaines entre Israël et le Hamas.
Les négociations pour une trêve restent bloquées en raison de désaccords persistants entre le Hamas et Israël, notamment concernant le sort des otages et le retrait des troupes israéliennes du territoire palestinien enclavé.