Les discussions entre Israël et le Hamas s’accélèrent, aidées par la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis. Ces derniers ont par ailleurs annoncé de rares sanctions contre les colons israéliens extrémistes accusés de violences à l’encontre de Palestiniens en Cisjordanie.
Le secrétaire d’État américain est attendu « dans les prochains jours », alors que le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, se rend ce 1er février en Égypte pour discuter d’une proposition de trêve en « trois phases ».
Le chef du Hamas a confirmé avoir reçu une proposition de trêve. De son côté, Benyamin Netanyahou a affirmé qu’Israël ne « retirerait pas l’armée de la bande de Gaza » et ne libèrerait pas « des milliers de terroristes » palestiniens, en échange d’otages.
La Cour internationale de justice, saisie par l’Afrique du Sud, a tranché : elle se déclare compétente pour instruire la plainte déposée contre Israël pour « génocide » à Gaza. Et appelle, avant de juger sur le fond, à protéger les populations. Un sérieux camouflet pour l’État hébreu et, surtout, pour Benyamin Netanyahou.
Alors qu’une première décision de la CIJ sur l’accusation de génocide à l’encontre d’Israël est attendue aujourd’hui, le chef de la CIA va se rendre en Europe pour y rencontrer ses homologues israélien, égyptien et le Premier ministre qatari.
Israël a dit « examiner » les opérations en cours pour déterminer l’origine des tirs contre le bâtiment, qui ont fait, le 24 janvier, au moins « neuf morts et 75 blessés », selon l’agence onusienne en charge des réfugiés palestiniens.
L’OMS déplore une situation « catastrophique et indescriptible » dans les hôpitaux de cette agglomération où se trouvent 88 000 habitants et environ 425 000 personnes déplacées.
L’Afrique du Sud a saisi la Cour internationale de justice, réclamant notamment que Tel-Aviv soit condamné pour « génocide ». Pourquoi cette décision de Cyril Ramaphosa ? L’analyse de François Soudan au micro de RFI, dans la Semaine de JA.
Au quatrième mois de la guerre, Tsahal aurait tué « environ 20 % à 30 % » des combattants du Hamas, qu’il est déterminé à détruire, d’après le renseignement américain.
Enseignant, ancien ministre, diplomate, Ghassan Salamé a vécu plusieurs vies, sans jamais cesser de se passionner pour les grands équilibres mondiaux et la résolution pacifique des conflits. Dans cette première partie du grand entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique, il livre son sentiment sur le conflit à Gaza et ses conséquences possibles.
L’armée israélienne bombarde intensément le sud de la bande de Gaza, ce vendredi 19 janvier, sur fond d’un important différend entre Israël et Washington au sujet d’un éventuel État palestinien et d’une régionalisation croissante du conflit jusqu’au large du Yémen.
Le secrétaire d’État américain poursuit sa tournée au Moyen-Orient et doit s’entretenir avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. Israël, dans le même temps, fait face à des accusations « d’actes génocidaires » devant la Cour internationale de justice.
Au cours de sa quatrième tournée dans la région, le chef de la diplomatie américaine a discuté avec plusieurs dirigeants prêts à œuvrer pour assurer la « sécurité d’Israël ». Qui ne passera que par « un chemin vers un État palestinien ».
Depuis l’attaque meurtrière du Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre, et la riposte de Tsahal à Gaza, le royaume joue une partition délicate, tentant de conserver une approche équilibrée. Une position qui risque de ne pas résister si le conflit devait s’éterniser et le bilan continuer à s’alourdir.
Alors que le conflit a déjà fait près de 22 000 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas, Tsahal « sera sollicité pour des tâches et des combats supplémentaires », a prévenu le porte-parole de l’armée israélienne.
Crimes de guerre, crimes contre l’humanité, génocide… Pour quels faits les responsables israéliens et les cadres du Hamas pourraient-ils être jugés ? Jeune Afrique fait le point.
Alors que l’offensive se poursuit et que les conditions de vie des Palestiniens déplacés se dégradent, Washington semble hausser le ton face à Tel-Aviv.
À l’heure où l’armée israélienne poursuit son avancée dans le sud du territoire palestinien contrôlé par le Hamas, une résolution doit être votée au conseil de sécurité des Nations unies afin d’assurer la sécurité des civils et de permettre leur prise en charge médicale.
Le secrétaire d’État américain en visite à Tel-Aviv et Ramallah a appelé à la création de zones sûres pour les Gazaouis. Et a plaidé pour que justice soit faite contre les colons qui commettent des violences en Cisjordanie.
La pause humanitaire décidée par le gouvernement de Benyamin Netanyahou et le Hamas dans le cadre d’un accord d’échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens durera deux jours de plus.
Rescapée du massacre de Charlie Hebdo en janvier 2015, l’ancienne journaliste connue pour sa défense de la laïcité et son discours anti-islamiste en a surpris certains en affichant son soutien aux Palestiniens. Elle dénonce notamment l’attitude des pays occidentaux dans le conflit qui oppose Israël et le Hamas.
La pause humanitaire de quatre jours se termine théoriquement ce 27 novembre. Après plusieurs échanges d’otages et de prisonniers, les discussions sont en cours pour éviter une reprise des combats.
En vigueur depuis ce 24 novembre au matin, cette première pause humanitaire doit être suivi dans l’après-midi de la libération de treize otages israéliens.
L’historien israélien a milité toute sa vie pour la reconnaissance d’un État palestinien et contre la politique de colonisation. Il est l’auteur de « Deux peuples, un État ? Relire l’histoire du sionisme », à paraître en janvier 2024 au Seuil.
À l’heure où Israël poursuit ses bombardements sur Gaza dévasté, les négociations avec le Hamas pour obtenir la libération des otages capturés lors de l’attaque du 7 octobre se poursuivent. Les détails doivent être annoncés prochainement.
Alors que Tsahal « étend » ses opérations contre le Hamas dans de nouveaux quartiers du territoire palestinien, il ne resterait que des « obstacles mineurs » avant un accord concernant le sort des otages, selon le Qatar, en charge de la médiation.
La conclusion d’un accord sur la libération des otages enlevés par le Hamas lors de son attaque le 7 octobre contre Israël repose désormais sur des questions pratiques « mineures », a affirmé le 19 novembre le Premier ministre qatari, sans toutefois fournir de calendrier.