La conclusion d’un accord sur la libération des otages enlevés par le Hamas lors de son attaque le 7 octobre contre Israël repose désormais sur des questions pratiques « mineures », a affirmé le 19 novembre le Premier ministre qatari, sans toutefois fournir de calendrier.
Plusieurs centaines d’avocats issus du monde entier ont déposé une plainte devant la Cour pénale internationale. Si cette instance a déjà ouvert une enquête depuis plusieurs années, celle-ci est restée au point mort. Les détails.
Plusieurs services du complexe hospitalier, accusé d’être un repaire du Hamas, ont été détruits lors de l’inspection du site qui, faute de carburant, ne peut plus fonctionner. La famine menace les Gazaouis qui ne savent plus où trouver refuge.
Au 40e jour de guerre entre le Hamas et Israël, des soldats ont investi le plus grand hôpital de la bande de Gaza. L’armée israélienne pense qu’il abrite un site militaire stratégique.
Au 39e jour de guerre, le ministre israélien de la Défense annonce que « le Hamas a perdu le contrôle de Gaza ». Les familles des otages ont entamé une marche de Tel-Aviv à Jérusalem pour réclamer la libération de leur proches.
Au 38e jour de guerre, les combats se concentrent autour de la ville de Gaza. Le Premier ministre israélien a évoqué l’éventualité d’un accord pour la libération d’otages.
Ces fenêtres de « quatre heures sans opérations militaires », selon les États-Unis, permettront aux civils de fuir cette partie de la bande de Gaza, où les combats et les bombardements se concentrent, pour rejoindre le sud du territoire contrôlé par le Hamas.
Emprisonné depuis vingt ans pour des attentats qu’il n’a jamais reconnus, intransigeant mais favorable à des négociations avec Israël, le leader palestinien reste un symbole d’espoir pour ses compatriotes. Mais Tel-Aviv ne semble guère pressé de le libérer.
Chef du Hamas dans la bande de Gaza depuis 2017, Yahya Sinwar est le cerveau des attaques du 7 octobre. Cet homme charismatique et cruel est parvenu à duper les renseignements israéliens pendant des années. Portrait.
Le Premier ministre israélien a confirmé la poursuite du siège total de l’enclave palestinienne. Le CICR a affirmé qu’un de ses convois transportant de l’aide humanitaire avait été été victime de tirs délibérés.
Le Premier ministre israélien a rejeté une nouvelle fois cette possibilité, alors que le territoire palestinien sous contrôle du Hamas est devenu selon l’ONU « un cimetière pour les enfants ». Benjamin Netanyahou a promis d’y prendre la « responsabilité générale de la sécurité » après la guerre qui entre, ce 7 novembre, dans son deuxième mois.
L’armée israélienne poursuit son offensive dans le nord de la bande de Gaza avec pour objectif de détruire le centre de commandement du Hamas. Les appels à une trêve humanitaire se font de plus en plus pressants. Dénonçant un « massacre immoral », le président turc boycotte ce 6 novembre une rencontre avec le secrétaire d’État américain.
Après une semaine de combats dans le nord de la bande de Gaza, les soldats israéliens sont parvenus où se trouve le « centre de l’organisation terroriste Hamas ». Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, est attendu ce 3 novembre en Israël, pour appeler à des « mesures concrètes » afin d’épargner les civils. Plus de 1 400 Israéliens, selon les autorités, et plus de 9 000 Palestiniens, selon le Hamas, ont été tués depuis l’attaque du 7 octobre.
Tsahal poursuit son opération terrestre lancée sur le territoire palestinien contrôlé par le Hamas, a affirmé le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Il exclut tout cessez-le-feu, alors que les organisations humanitaires déplorent une situation catastrophique.
Parallèlement au gouvernement d’union nationale d’urgence, un organe de contrôle militaire a été créé. Sa mission : diriger les opérations dans la bande de Gaza. Il est composé de cinq figures politiques majeures, dont trois généraux.
Le président français a également rappelé l’objectif d’une solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien. De leur côté, les négociateurs qataris affichent leur optimisme quant à la libération des otages.
Le chef de l’État français va appeler à « préserver les populations civiles » à Gaza tandis qu’Israël y a engagé des frappes aériennes massives en riposte à l’attaque lancée par le Hamas le 7 octobre. Il doit rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Quelques semaines après le rejet par le président Kaïs Saïed du mémorandum européen, le ministre italien des Affaires étrangères était à Tunis pour relancer la coopération. Avec toujours la même idée en tête : l’aide au développement contre un contrôle des flux migratoires.
Si l’on en juge par les manifestations de soutien aux Palestiniens qui ont cours dans le Maghreb, le monde arabe semble à nouveau se dresser pour une cause. Une mobilisation que peu de médias occidentaux relaient, regrette Fawzia Zouari.
En visite à Tel-Aviv, le président américain a fait sienne la version israélienne sur le bombardement de l’hôpital al-Ahli Arabi. Il a par ailleurs annoncé l’entrée de camions d’aide humanitaire à Gaza depuis l’Égypte.
En visite aujourd’hui en Israël, le président américain a affirmé sa volonté de travailler avec Israël pour éviter « davantage de tragédie » touchant les civils. Il a également tenté d’obtenir le passage des convois humanitaires actuellement bloqués à la frontière égyptienne.
Joe Biden doit rencontrer aujourd’hui Benyamin Netanyahou dans un contexte dramatique, après le bombardement de l’hôpital Al-Ahli Arabi de Gaza, tandis que Donald Trump tente de rétropédaler après avoir loué « l’intelligence » du Hezbollah.
Depuis le début des hostilités entre Israël et le Hamas, aux yeux des populations arabes, les pays occidentaux ont définitivement pris fait et cause pour Israël, au mépris du droit international.
Des polémiques insinuent que l’État hébreu était informé de l’imminence de l’offensive mais aurait choisi de ne pas agir. Benyamin Netanyahou nie en bloc. De son côté, le Hamas affirme que l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » était totalement confidentielle.
Si les relations avec Israël ont été normalisées et que la coopération entre Rabat et Tel-Aviv se développe rapidement, l’opinion publique marocaine reste très majoritairement acquise à la cause palestinienne.
Réunis au Caire, les ministres des Affaires étrangères arabes ont appelé à la « levée du siège de Gaza ». Et demandé l’autorisation de faire entrer de la nourriture et du carburant dans l’enclave soumise au blocus d’Israël.
Les suppliciés du kibboutz de Kfar Aza et les enterrés vivants de Gaza sont les victimes innocentes d’une tragique impasse politique dont nul ne connaît plus la voie de sortie.
L’ONU a rappelé que le siège total de la bande de Gaza était « interdit » par le droit international humanitaire. Le bilan humain de la guerre dépasse maintenant les 2 000 morts et les 7 000 blessés.
Au troisième jour de la guerre entre le Hamas et l’État hébreu, Gaza est toujours sous blocus total et les bilans ne cessent d’être revus à la hausse, d’un côté comme de l’autre.