Deux ans et demi après la normalisation des relations entre Rabat et Tel Aviv, l’État hébreu vient officiellement de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara. JA revient sur les coulisses de cette décision très attendue par la diplomatie marocaine.
Mohammed VI marque un point dans sa campagne pour la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental, à nouveau qualifiée de « cause nationale » et de « priorité ».
Dans la foulée des États-Unis, l’État hébreu affirme son soutien à la marocanité de ce territoire. Et annonce examiner l’ouverture d’un consulat à Dakhla.
Lors de sa première visite officielle dans le royaume, le président de la Knesset a estimé que son pays devrait suivre son « plus proche allié les États-Unis » sur ce sujet.
Un mois après l’arrivée de son éphémère successeur à la tête du bureau israélien au sein du royaume, David Govrin, qui avait été rappelé à Tel-Aviv en septembre 2022 après de graves accusations, va faire son grand retour. Explications.
Annoncée depuis mai dernier, la visite à Rabat du président du Parlement israélien – dont la famille est d’origine marocaine – débutera mercredi 7 juin. Une première dans un pays musulman.
Artisan du rapprochement entre l’État hébreu et la Turquie, le nouveau chef du bureau de liaison israélien à Rabat entend bien effacer le mauvais souvenir laissé par son prédécesseur, David Govrin. Portrait d’un diplomate expérimenté, spécialiste des questions de défense.
Politique étrangère du Maroc, influence des États-Unis, alliances passées par Israël… Le rétablissement des relations diplomatiques entre Riyad et Téhéran rebat les cartes au Moyen-Orient, et au-delà.
Après l’intervention de la police israélienne sur l’esplanade des Mosquées, à Jérusalem, la spirale de violence a repris à coups de menaces verbales et de roquettes.
Les électeurs de trois circonscriptions se rendent à nouveau aux urnes ce dimanche, avec en toile de fond la crise politique israélienne et les tensions diplomatiques entre Paris et Rabat.
Depuis la normalisation de leurs relations en décembre 2020, Rabat et Tel-Aviv multiplient les accords commerciaux et sécuritaires. Un modèle que l’État hébreu compte bien reproduire en Afrique subsaharienne.
Alors que l’État hébreu a retrouvé son statut d’observateur à l’UA, Benyamin Netanyahou entend consolider les relations avec le continent. Ce sera d’ailleurs l’une des missions de son chef de la diplomatie, Eli Cohen.
Né à Rabat, Yaakov Margi est, après le passage éclair d’Arié Dery, le deuxième leader du parti séfarade ultra-orthodoxe Shas à siéger au sein du nouveau gouvernement. Nommé ministre des Affaires sociales par Netanyahou, il s’était jusqu’à présent surtout illustré comme parlementaire, à coups de projets de loi détonnants.
Le Premier ministre israélien s’est rendu à Amman où il a abordé les questions de coopération et du statut de l’esplanade des Mosquées avec le monarque hachémite.
Originaire de Meknès au Maroc, plusieurs fois ministres, l’ultra-orthodoxe Arié Dery avait été choisi comme numéro deux du gouvernement de coalition formé en décembre par Benyamin Netanyahou. Le 18 janvier, la Cour suprême israélienne a invalidé sa nomination.
La percée électorale du courant sioniste religieux pourrait menacer le fragile équilibre entre juifs et Arabes à Jérusalem. Explications de l’historien Vincent Lemire.
À nouveau Premier ministre, Benyamin Netanyahou doit choisir entre l’extrême droite et les centristes pour former sa coalition. Cette montée en puissance des extrémistes aux élections peut-elle avoir un impact sur la politique de normalisation lancée par Israël avec une partie du monde arabe, dont le Maroc ?
Sous l’impulsion de Benyamin Netanyahou, l’État hébreu a renoué avec le continent. Après avoir normalisé ses relations avec de nombreux pays, Tel-Aviv continue de développer sa coopération sécuritaire et économique. Et espère intégrer l’Union africaine au titre d’observateur.
Alors qu’ils n’étaient que 158 000 en 1949, les Palestiniens citoyens d’Israël sont presque deux millions désormais. Une dynamique qui a longtemps fait espérer aux dirigeants palestiniens un retournement du rapport de forces. Mais la réalité est beaucoup plus nuancée. Explications du démographe Youssef Courbage.
La coalition formée par Yaïr Lapid et Naftali Bennett a obtenu ce 13 juin le vote de confiance de la Knesset. Elle est constituée de personnalités politiques de tous horizons qui mettent aujourd’hui fin à douze ans de règne du Premier ministre Netanyahou.
Après plusieurs mois d’attente, Benyamin Netanyahou a finalement annoncé la nomination du nouveau chef des services secrets de l’État hébreu. Une nomination qui sonne comme une mise en garde contre l’Iran.
Normalisation ou pas, le royaume fait bloc face aux agissements de l’État hébreu à Jérusalem et à Gaza. Et exprime sa solidarité avec les Palestiniens jusqu’au plus haut sommet de l’État.
Pour espérer une paix durable avec ses voisins arabes, Israël ne peut plus se contenter d’une diplomatie tactique, mais doit se pencher sur les problèmes de fond, selon l’ex-ambassadeur marocain Ahmed Faouzi.
Le monarque a présidé la signature d’un accord historique tripartite entre le Maroc, Israël et les États-Unis. Objectif : concrétiser rapidement les annonces effectuées par le président Trump le 10 décembre.
Soucieux de rétablir des relations diplomatiques avec les pays arabes et leur alliés africains, Benyamin Netanyahou a mis en place une équipe réduite qui sillonne le Sahel. Jeune Afrique lève une partie du voile sur les plans du Premier ministre israélien.
Depuis deux ans, Idriss Déby Itno et Benyamin Netanyahou s’attèlent à renforcer les relations entre le Tchad et Israël. Enquête exclusive sur ce rapprochement diplomatique et sécuritaire.
Négocié sous l’égide de Donald Trump, l’accord entre Tel-Aviv et Abou Dhabi risque de remodeler le contexte politique de la région. Il prévoit notamment qu’Israël suspende l’annexion d’une partie des territoires palestiniens occupés.
Encouragé par le plan Trump, Israël se prépare à coloniser 30% de la Cisjordanie, le 1er juillet. Les Palestiniens, furieux, menacent d’une troisième Intifada. La dynamique de l’escalade est enclenchée.