Défaits militairement, chassés de leur fief historique de Kidal, les cadres de la rébellion touarègue assurent n’avoir opéré qu’un repli stratégique et être toujours prêts à en découdre avec les forces armées maliennes.
La réception de plusieurs figures de la rébellion indépendantiste par les autorités algériennes a provoqué une crise diplomatique entre les deux voisins, qui ont chacun rappelé leurs ambassadeurs respectifs.
Le leader du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) refuse de prendre les armes dans la guerre qui oppose les groupes indépendantistes du nord du Mali à la junte d’Assimi Goïta et continue à plaider pour l’application de l’accord de paix d’Alger. Interview.
Acteur central de la rébellion indépendantiste de 2012, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) fait partie des groupes armés qui ont repris les armes contre Bamako. Jeune Afrique a rencontré son chef, Bilal Ag Acherif.
Bilal Ag Achérif, secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et président en exercice de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) revient d’une tournée d’un mois dans la région de Tombouctou. Grâce à une nouvelle alliance, le MNLA devient la première force militaire dans cette région, parmi les groupes signataires de l’accord de paix de 2015.
Pour la première fois depuis le déclenchement de la rébellion touarègue en 2012, Bilal Ag Acherif, le secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), s’est rendu à Bamako le 20 juin dernier et y est resté plus d’une semaine.
Bilal Ag Acherif, l’un des leaders de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), la rébellion touarègue du Nord-Mali, a été invité à se rendre à Paris pendant la visite officielle du président Ibrahim Boubacar Keïta.
Dans une interview exclusive accordée à « Jeune Afrique » par téléphone, le leader du MNLA affirme que les militaires maliens ont déclenché les hostilités à Kidal et que ses hommes n’ont fait que se défendre. Il se dit également favorable à un « réel » cessez-le-feu et à l’ouverture de négociations avec Bamako.
Exclusif. L’ex-secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touarègue), Bilal Ag Achérif, est depuis le 7 juin président du nouveau Conseil transitoire de l’État de l’Azawad (CTEA). Il s’est fixé au Mali en août 2010, après de nombreux allers et retours entre la région de Kidal et la Libye, où il a obtenu une maîtrise en économie. Âgé de 35 ans, parlant parfaitement l’arabe et l’anglais, l’enfant de l’Adagh (région montagneuse de Kidal) nous a reçu longuement dans son bureau de l’ancien gouvernorat de la ville de Gao. Interview.