Dans un livre d’entretiens, l’ancien président des Comores explique, avec sobriété, comment il a vécu, gouverné, mais surtout comment il a su quitter le pouvoir.
La crise est liée à l’histoire des militaires, faite de purges brutales, de promotions express, de troupes livrées à elles-mêmes et d’une hiérarchie déconsidérée. L’arrivée du capitaine Dadis n’a rien arrangé. Au contraire.
Composées d’anciens membres des forces armées, les sociétés militaires privées, souvent filiales de groupes anglo-saxons cotés en Bourse, ont remis au goût du jour la tradition du mercenariat.
Écroués à la Maison d’arrêt de Moroni, les trois hommes accusés d’avoir fomenté un coup d’État fin septembre se renvoient la responsabilité de l’opération.