Passé au sein de différentes rébellions au cours des 30 dernières années, le mystérieux « général » est toujours à la tête du M23, groupe armé de nouveau aux portes de Goma.
La Cour pénale internationale (CPI) a fixé lundi à 30 millions de dollars (25 millions d’euros) le montant des réparations aux victimes de Bosco Ntaganda, condamné en 2019 à 30 ans de prison pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Ntabo Ntaberi, alias « Sheka », a été condamné à la prison à perpétuité par une cour militaire de Goma. Un verdict très attendu contre cet ancien chef du NDC, une milice devenue l’un des principaux groupes armés dans l’est de la RDC.
En attendant les bonnes résolutions de janvier 2020, décembre 2019 offre son lot de bilans plus ou moins glorieux. Côté déprime, voici le palmarès de ceux qui ont trébuché pendant l’année.
L’ancien chef de guerre congolais a été condamné jeudi à 30 ans de prison par la Cour pénale internationale. Selon son avocat, l’accusé, « en paix avec lui-même », va faire appel de la décision.
L’ex-chef de guerre et ancien général de l’armée congolaise a été reconnu coupable par la CPI de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Le Rwanda et la RDC, qui ont un temps protégé celui que l’on surnomme « Terminator », restent discrets quant à cette condamnation.
L’ex-chef de guerre congolais Bosco Ntaganda a été reconnu coupable ce lundi des 18 chefs d’accusation portés contre lui, dont « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité », par la Cour pénale internationale (CPI). Une audience ultérieure devra définir sa peine.
Il semait la terreur dans la région des Grands Lacs. Lors de son procès, Bosco Ntaganda était apparu métamorphosé en bon père de famille, mais n’est pas parvenu à convaincre la Cour pénale internationale (CPI), qui l’a jugé responsable le 8 juillet 2019 de « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité ».
À Kinshasa, la Monusco a organisé la diffusion du procès en léger différé. Mais les Kinois se montrent plutôt indifférents, et les médias locaux embarrassés.
Retour sur la première journée du procès de Bosco Ntaganda, qui comparaissait devant la Cour pénale internationale de La Haye le 2 septembre pour les massacres perpétrés en Ituri, dans le nord-est de la RDC.
Alors que le procès très attendu du chef de guerre Bosco Ntaganda vient de débuter à la Cour pénale internationale de La Haye, le Congolais Paul Nsapu Mukulu, secrétaire général de la FIDH pour l’Afrique subsaharienne, revient sur les attentes des victimes en RDC. Interview.
Surnommé « Terminator » car réputé sans pitié, l’ex-chef de guerre congolo-rwandais est accusé d’avoir joué un rôle central dans les crimes ethniques commis en Ituri en 2002 et 2003.
La Cour pénale internationale a annoncé lundi avoir confirmé les charges pesant sur le Congolais Bosco Ntaganda. Il est accusé de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis dans l’est de la RDC.
La procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, a accusé lundi l’ancien chef de guerre, Bosco Ntaganda, de crimes « ethniques » dans l’est de la République démocratique du Congo. Elle doit désormais convaincre les juges que son dossier est suffisamment solide pour ouvrir un procès.
L’audience de comparution des charges contre l’ancien chef du M23, Bosco Ntaganda, s’ouvre lundi devant la CPI. Celui-ci est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis en Ituri en 2002-2003.
La Cour pénale internationale chôme de moins en moins. C’est ce 23 septembre que débute l’audience de confirmation des charges contre Bosco « Terminator » Ntaganda.
Recherché depuis sept ans par la Cour pénale internationale, celui qui a été de toutes les rébellions de l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a déposé les armes, et s’est rendu à la CPI. Lâché par ses alliés, cerné par ses ennemis, Bosco Ntaganda avait d’autre choix ?
Le chef rebelle et ancien général de l’armée congolaise Bosco Ntaganda, surnommé « Terminator », a été présenté, mardi 26 mars, devant la Cour pénale internationale (CPI) pour une comparution préliminaire. L’audience de confirmation des charges a été fixée au 23 septembre.
Le chef rebelle Bosco Ntaganda, soupçonné d’atrocités en RDCongo en 2002 et 2003, est arrivé vendredi soir au centre de détention de la CPI après avoir quitté le Rwanda en début d’après-midi, sa première comparution à La Haye ayant déjà été fixée à mardi.
Vendredi 22 mars vers 14 heures locales, l’ancien chef rebelle et ex-général de l’armée congolaise Bosco Ntaganda a décollé de l’aéroport de Kigali. Direction : La Haye, aux Pays-Bas, où il doit comparaître devant la Cour pénale internationale (CPI) mardi 26 mars.
D’après la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, le chef rebelle congolais Bosco Ntaganda, qui s’est livré lundi 18 mars à l’ambassade des États-Unis au Rwanda, sera transféré à la Haye « dans les deux jours ». Il est accusé de divers crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, commis entre septembre 2002 et septembre 2003 dans l’Ituri (nord-est de la RDC).
La reddition à l’ambassade des États-Unis du Rwanda du général rebelle congolais Bosco Ntaganda, lundi 18 mars, a surpris tout le monde. La Cour pénale internationale (CPI) demande désormais son transfert « immédiat » à La Haye, afin de pouvoir le juger.
Le général congolais Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale (CPI), « s’est rendu à l’ambassade des États-Unis » à Kigali lundi 18 mars, selon le gouvernement rwandais. Washington a confirmé l’information.
Le général rebelle Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité et qui se cachait dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), est passé au Rwanda, selon le gouvernement congolais qui a demandé à Kigali de ne pas le protéger.
Le Mouvement du 23-Mars (M23) éclate en deux branches. D’un côté, les hommes de Sultani Makenga, réputé proche de Laurent Nkunda, ancien chef de guerre et général déchu de l’armée congolaise, et de l’autre, les fidèles du général Bosco Ntaganda, recherché par la CPI, qui se sont regroupés autour de Jean-Marie Runiga, coordonnateur politique demis de ses fonctions. Un divorce qui complique encore un peu plus une situation sécuritaire délétère dans l’est de la RDC.
Il a été de tous les mouvements rebelles avant de rejoindre l’armée congolaise… Mais sous la pression internationale, Kabila a dû se résoudre à lâcher Bosco Ntaganda.