Tandis que l’ancien président est en résidence surveillée dans sa résidence personnelle de Sébénikoro, son ancien Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale dissoute sont toujours aux mains de la junte à Kati.
Ce 11 août, le Premier ministre malien Boubou Cissé se rendait à Bandiagara pour l’inhumation de la dépouille de son beau-père. Mais sa délégation a été bloquée par les militants dozos des Dan Na Ambassagou, bien décidés à en découdre. Récit.
Alors que le mouvement de contestation appelle à une nouvelle manifestation la semaine prochaine, le président malien a demandé à son Premier ministre, à la tête d’un cabinet restreint, de travailler à « créer des conditions propices » à la formation d’un futur gouvernement d’union nationale.
Face aux manifestations de la coalition qui réclame son départ, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta s’appuie sur un cercle restreint d’hommes politiques et de leaders de la société civile.
L’imam Mahmoud Dicko, figure de la contestation, a appelé les maliens à manifester le 19 juin malgré l’annonce par Ibrahim Boubacar Keïta d’une série de mesures destinées à apaiser le climat politique et social.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keita a reconduit à son poste son Premier ministre démissionnaire et l’a chargé de former le prochain gouvernement malgré un mouvement de contestation socio-politique qui dure depuis plusieurs mois.
Le Premier ministre malien a débuté mercredi une visite hautement symbolique dans le fief touareg de Kidal (Nord). La visite s’achèvera vendredi, dans le nord du pays.
Après une visite dans la région de Mopti, le Premier ministre Boubou Cissé a demandé la levée des check-points tenus par la milice d’auto-défense dogon Dan Na Ambassagou, qui se dit prête à lever ses barrières de contrôle sous certaines conditions.
Quelques semaines après son retour au Mali, l’ex-président Amadou Toumani Touré, renversé en 2012, s’est rendu dans sa ville natale de Mopti où il s’est dit disposé à « s’investir » pour la paix et la sécurité dans cette région.
Une opération pour le dépôt des armes de 8500 combattants vient d’être lancée par le Premier ministre Boubou Cissé. Elle vise à endiguer le « cycle infernal » de violences qui ensanglantent la région et menacent la stabilité du pays.
Les deux accords signés en l’espace de quelques jours dans le Centre du Mali marquent-ils le début d’un reflux des violences intercommunautaires qui sévissent dans cette partie du pays ? C’est en tout cas ce qu’espèrent vivement les signataires, de même que les autorités de Bamako.
Des accords « de cessation des hostilités » ont été signés par des groupes armés peuls et dogons qui se déchirent depuis des mois dans plusieurs localités du centre du Mali, en marge d’une visite du Premier ministre Boubou Cissé, a-t-on appris lundi de sources officielles.
Nommé le 22 avril, le Premier ministre malien dirige un gouvernement ouvert à des partis d’opposition. Le 3 juillet, il s’est rendu dans le centre du pays pour réaffirmer l’autorité de l’État dans les régions en proie à des violences intercommunautaires. Dans ses tâches quotidiennes, Boubou Cissé s’appuie sur un carré de fidèles.
Le Premier ministre malien Boubou Cissé a profité de sa première visite officielle à Abidjan pour retrouver de vieilles connaissances, notamment des hommes d’affaires maliens établis en Côte d’Ivoire.
Cheick Sidi Diarra, président du comité chargé de mener le « dialogue politique inclusif », a reçu sa feuille de route des mains du président Ibrahim Boubacar Keïta, mardi au palais de Koulouba. Il affirme vouloir aborder tous les sujets, « sans tabou », mais insiste sur les points non négociables.
Je reviens de Bamako. Hormis les barrages nocturnes et les lourdes chicanes de métal qui encagent hôtels et restaurants dans la capitale malienne, rien ou presque n’indique que nous sommes ici au cœur d’un pays en état de guerre.
Initialement prévues en octobre 2018, les élections législatives ont été reportées sine die et le mandat des députés prorogé de six mois. Mais à quelques jours de la fin de cette prolongation, tout porte à croire que le scrutin sera de nouveau reporté.
Le Premier ministre malien Boubou Cissé s’est engagé devant plusieurs diplomates étrangers à remettre d’ici trois mois un calendrier et une feuille de route pour favoriser l’application de l’accord de paix de 2015.