Brice Clotaire Oligui Nguema a été nommé président de la transition au Gabon le 4 septembre 2023. Quelques jours plus tôt, le 30 août, il avait mené un coup d’État contre Ali Bongo Ondimba au nom du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), mettant ainsi fin à cinquante-six ans de pouvoir de la famille Bongo. Formé à l’académie militaire royale marocaine de Mekhnès, il a été l’aide de camp de feu Omar Bongo Ondimba, ancien président auquel il est apparenté par sa mère. Après avoir occupé cette fonction jusqu’à la mort du patriarche en 2009, il a ensuite été attaché militaire de son pays à l’étranger, avant de revenir à Libreville en 2019 au sein de la Garde républicaine. Il la dirigeait au moment du putsch avec le grade de général.
Après l’acquisition d’Assala Energy, Brice Clotaire Oligui Nguema confirme son ambition de voir Libreville peser davantage dans le secteur des hydrocarbures en acquérant les parts que Vivo Energy détenait dans la SGEPP.
Mis en vente par l’État du Gabon, l’hôtel Pozzo di Borgo affole le marché français de l’immobilier de luxe. Son prix de vente a été considérablement revu à la hausse.
Les assises du dialogue national (1er-30 avril) sont la prochaine étape de la transition militaire gabonaise. À quelques semaines de leur ouverture, peu d’informations ont filtré. Voici ce à quoi il faut s’attendre.
L’État gabonais et l’américain Carlyle ont finalisé l’accord de cession des actions d’Assala Energy à l’opérateur national. Et ce, au grand dam du français Maurel et Prom.
Le coup d’État du 30 août dernier a bouleversé la maçonnerie gabonaise, jusque-là dirigée par Ali Bongo Ondimba. Installé le 10 février, le nouveau Grand maître a promu des personnalités compatibles avec le régime qu’incarne désormais Brice Clotaire Oligui Nguema.
Alors que les chefs d’État de la Cemac viennent d’élire le nouveau gouverneur de la Banque centrale des États d’Afrique centrale (BEAC), ils peinent à s’entendre sur le remplaçant de Maurice Christian Ouanzin, secrétaire général de la Commission bancaire de l’Afrique centrale.
L’ancien directeur de cabinet de l’ex-président gabonais Ali Bongo Ondimba a été remis en liberté en octobre 2023, après quatre années en détention. Marwane Ben Yahmed, directeur de la publication de JA, revient sur les points essentiels de l’entretien qu’il a réalisé avec lui.
Au terme de son réquisitoire, le 1er février, le parquet national financier a demandé trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme contre la sœur d’Ali Bongo Ondimba, l’ancien président du Gabon. Le verdict est attendu le 22 avril.
Libéré le 20 octobre 2023 après quatre années d’une détention inhumaine, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba a profondément changé. Il a rencontré Dieu, revécu sa chute, et réfléchi, surtout, au système qui a fini par le trahir. Il brise le silence, en exclusivité pour Jeune Afrique.
Au Gabon, des tensions sont apparues depuis plusieurs semaines entre le président de la transition et son Premier ministre, au point que la confiance entre les deux hommes s’étiole.
Déterminé à marquer la souveraineté du Gabon dans le secteur pétrolier, Brice Clotaire Oligui Nguema ignore à ce jour les revendications du principal syndicat pétrolier dans le dossier Perenco. La piste de la grève illimitée n’est plus à exclure.
L’ancienne patronne de la Cour constitutionnelle gabonaise obtient la présidence honoraire de l’institution. Une fonction symbolique, mais sans doute aussi politique, pour celle qui a su rester proche du nouveau chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Soulagé par la réduction « conséquente » de son endettement, le groupe français se dit prêt à (re)négocier avec Brice Clotaire Oligui Nguema le rachat du deuxième producteur pétrolier gabonais, auquel s’est opposé le chef de la junte.
Tandis que l’ancien président vit, en compagnie de ses deux plus jeunes fils, coupé du monde dans sa résidence de Libreville, son épouse Sylvia et leur aîné Noureddin ont regagné la prison centrale de Libreville après l’avoir quittée il y a plusieurs semaines.
L’exécutif a entériné en conseil des ministres plusieurs mesures concernant les forces armées gabonaises, de l’autorisation de la polygamie pour certains à l’octroi de plusieurs primes. Une manière pour le général au pouvoir de garder la main sur ses contingents ?
Des individus non identifiés se sont introduits dans le domicile librevillois du patron de la commission de la CEEAC. Une nouvelle source de tension entre deux pays dont les présidents, Brice Clotaire Oligui Nguema et João Lourenço, ne se sont toujours pas rencontrés.
Le conseiller spécial du chef de la transition au Gabon milite pour la nationalisation des actifs du producteur pétrolier Assala Energy. Son parcours d’un régime à l’autre ne laisse pas indifférent.
La présidence gabonaise a annoncé, ce 17 janvier, un léger remaniement ministériel. Principale information : l’entrée de l’ancien opposant Alexandre Barro Chambrier comme vice-Premier ministre.
Félix Tshisekedi sera investi le 20 janvier au stade des Martyrs, à Kinshasa. En coulisses, les préparatifs de la cérémonie s’accélèrent et plusieurs chefs d’État ont déjà confirmé leur venue.
L’ancienne leadeuse de l’Union nationale poursuit sa carrière politique à la tête du Sénat. Et affirme ne pas regretter sa probable inéligibilité lors de la prochaine élection à la magistrature suprême.
Selon nos informations, l’ex-première dame et son fils, d’abord incarcérés à « Sans famille », la prison centrale de Libreville, sont à présent détenus dans une résidence de la capitale gabonaise.
Ali Bongo Ondimba avait fait de l’écologie et de la protection de l’environnement les fers de lance de la diplomatie internationale du Gabon. Qu’en sera-t-il de son successeur ? Ses premières mesures laissent planer quelques doutes sur l’avenir du « Gabon vert ».
Autrefois géré par des proches du clan Bongo, le Fonds gabonais d’investissements stratégique a vu sa gestion transférée par le chef de la junte au ministère de l’Économie et des Participations.
Le chef de la junte a opposé son veto au rachat du producteur gabonais Assala Energy afin de démontrer « la souveraineté » de Libreville dans le secteur pétrolier.
Le président de la transition gabonaise a pris soin, au cours de son séjour dans le Woleu-Ntem, de prôner l’union nationale. En particulier avec les figures politiques de la communauté fang, dont l’ancien candidat de l’opposition Albert Ondo Ossa.
Mi-décembre, Libreville a annoncé le rappel de son ambassadeur à Luanda. Le président de la transition gabonaise, qui espère obtenir une levée des sanctions décidées après le coup d’État, s’agace de l’intransigeance de son homologue angolais.
Le président de la transition est confronté à des menaces de grève et à l’impatience des syndicats, notamment dans le secteur de l’eau et de l’énergie. Il y a pour le moment répondu sans grande souplesse, en convoquant plusieurs syndicalistes au redouté B2.
Le procureur général de Libreville a annoncé à la télévision nationale l’amorce d’une procédure judiciaire pour « propos injurieux », sans citer directement l’ancienne première dame.