Plusieurs proches de Brice Laccruche Alihanga (BLA), démis de son poste de directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba début novembre, sont actuellement écroués à la prison centrale de Libreville. Qui sont ces « BLA Boys » qui ont maille à partir avec la justice ?
Ike Ngouoni Aila Oyouomi, proche de Brice Laccruche Alihanga, porte-parole de la présidence et conseiller d’Ali Bongo Ondimba, a été placé en garde à vue jeudi à la Direction générale des services spéciaux (DGSS).
Le remplacement de Brice Laccruche Alihanga au poste de directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba par le technocrate Théophile Ogandaga marque un changement d’ère.
Le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga, a été démis de ses fonctions jeudi en conseil des ministres. Remplacé par Théophile Ogandaga, jusque-là directeur général adjoint d’Olam, il est nommé ministre.
Beaucoup a été dit ou écrit – et souvent n’importe quoi ! – sur l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba (ABO), victime d’un accident vasculaire cérébral il y a tout juste un an, lors d’un séjour en Arabie saoudite, et sur les conséquences de sa maladie sur le fonctionnement de l’État gabonais.
Le 16 octobre 2009, Ali Bongo Ondimba était investi à la tête du pays, bien décidé à changer le système hérité de son père, Omar. Retour sur une décennie de pouvoir, dans un contexte marqué par les interrogations sur son état de santé.
Comment s’est jouée la redistribution des porte-feuilles ministériels à l’occasion du remaniement du vendredi 4 octobre ? Deux facteurs ont semble-t-il joué : le premier est économique, le second plus politique.
Ministre des Affaires étrangères gabonais, pilier du parti au pouvoir, Alain-Claude Bilie-By-Nze a su éviter les chausse-trapes quand la guerre des clans faisait rage à Libreville et se ménager de puissants alliés.
Au nom du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba multiplie les tournées dans les différentes régions du Gabon. Depuis l’AVC du président, dont il est le plus proche collaborateur, il tient les rênes du pays, de concert avec Julien Nkoghe Bekale, le Premier ministre.
De retour la semaine dernière, le président gabonais a conforté l’autorité de la présidente de la Cour constitutionnelle et étouffé les tensions naissantes entre son directeur de cabinet et son Premier ministre.
Le Parti démocratique gabonais (PDG) a exclu de ses rangs Ali Akbar Onanga Y’Obegue pour « atteinte à l’unité du parti et acte contraire à la probité ». Une décision qui n’a pas surpris grand monde à Libreville : l’ancien ministre ne manque pas d’ennemis…
Le président du Front patriotique gabonais (FPG), Gérard Ella Nguéma, arrêté à Libreville après des propos sur l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba, chef de l’État gabonais, a été libéré le mercredi 17 juillet. Il a dénoncé jeudi « une répression tous azimuts de l’opposition ».
Le président du Front patriotique gabonais (FPG), Gérard Ella Nguéma, a été arrêté lundi 15 juillet par la police judiciaire avant le début d’une marche organisée par son mouvement à Libreville. Il était toujours en garde à vue mardi, selon son parti.
Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, a réuni ses proches du gouvernement fin juin, afin de limiter la capacité de nuisance de ceux qui lui attribuent leur limogeage dans le Haut-Ogooué.
Le gouvernement gabonais a été remanié lundi 10 juin. Réduction des effectifs, manœuvres politiques, lutte anti-corruption. Décryptage d’un nouveau bouleversement.
En l’absence du chef de l’État Ali Bongo Ondimba, tout le monde s’interroge sur l’identité de ceux qui ont pris les commandes du pays. Enquête dans les coulisses du pouvoir.
L’ancien vice-Premier ministre Bruno Ben Moubamba est au cœur d’une polémique après avoir appelé à « tuer dans le ndjobi » Brice Laccruche Alihanga, le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba. Décryptage d’une affaire au carrefour de la politique et des croyances mystiques.
L’État du Gabon et le numéro un mondial de l’eau, Veolia, ont mis fin, le 18 février à Paris, à une année de conflit ouvert en signant un accord de rachat des 51 % des parts détenues depuis 1997 par la multinationale française dans la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Mais l’État doit encore trouver un concessionnaire et établir un programme d’investissements.