Elle a été présidente de transition en Centrafrique entre janvier 2014 et janvier 2016. Affiliée à aucun parti politique, l’ancienne maire de Bangui a été élue par le Conseil national de transition (CNT) le 20 janvier 2014. Née au Tchad en 1954, avocate de formation, elle a milité au sein de l’association des femmes juristes de Centrafrique. Elle est formatrice en droits de l’homme du programme Afrique d’Amnesty International. En 2003, elle co-préside le dialogue national organisé après le coup d’État de François Bozizé.
L’ancienne présidente de la transition brigue la magistrature suprême et veut « gouverner la Centrafrique autrement ». Pour Catherine Samba-Panza, il faut tourner la page des années Bozizé et Touadéra.
Ils étaient sur le devant de la scène : Salou Djibo, ex-putschiste nigérien, Hédi Jilani, anciennement à la tête de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et Catherine Samba-Panza, chef d’État de transition en Centrafrique. Que sont-ils devenus ?
La Russie s’apprête à livrer des armes à Aux Forces armées centrafricaines (FACA), avec le feu vert – tacite – des Nations unies, malgré l’embargo imposé au pays depuis 2013. La mise à disposition de ces équipements russes, qui devraient arriver entre les mains des soldats centrafricains dans les trois mois, sera l’objet d’un contrôle strict, assurent les autorités centrafricaines.
Le gouvernement centrafricain est remanié. Si l’équipe de « Sandjari 2 » n’est pas fondamentalement différente de la première, deux arrivées sont relevées.
Catherine Samba-Panza presque oubliée, Joyce Banda visée par un mandat d’arrêt, Ellen Johnson Sirleaf dans les cartons : que restera-t-il demain des présidentes africaines ?
L’ancienne présidente de la transition centrafricaine a jusqu’au 18 octobre pour donner à la Cour des comptes plus d’éclaircissements « sur la gestion de la deuxième tranche du don angolais » de 10 millions de dollars octroyé à Bangui en mars 2014 – somme dont un quart n’est pas rentré dans les caisses de l’État.
Début août, la Cour des comptes a officiellement demandé à Catherine Samba-Panza d’indiquer en détail à quoi elle a affecté le don de 10 millions de dollars que l’Angola avait octroyé à Bangui en mars 2014 – somme dont un quart n’est pas rentré dans les caisses de l’État.
Élu le 14 février premier président de la 6e République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra sera investi mercredi à Bangui et immédiatement confronté à l’urgence de redresser un pays en ruine et profondément divisé par trois années de violences intercommunautaires.
En avril, la présidente de la transition quittera le pouvoir avec, dit-elle, le sentiment du devoir accompli. Accusée de népotisme et même de corruption, elle affirme avoir appris à encaisser les coups.
Après avoir spécialement créé le poste d’ambassadrice à Malabo pour Christelle Sappot, sa fille, Catherine Samba-Panza, la présidente de la transition, continue de placer ses proches.
Pour faire de Christelle Sappot, sa fille, l’ambassadrice « extraordinaire et plénipotentiaire de la RCA » à Malabo, Catherine Samba-Panza n’a pas hésité à bousculer la donne diplomatique : la Centrafrique n’avait jusqu’ici pas d’ambassade en Guinée équatoriale, qui dépendait de son représentant au Cameroun.
Crédité de 0,51 % des voix au 1er tour de la présidentielle centrafricaine, Constant Gouyomgbia Kongba Zeze (61 ans) avait pourtant reçu le soutien de plusieurs ténors du régime de transition.
Alors que la sécurité des chefs d’État africains vire à l’obsession, les agents chargés de la garantir sont moins nombreux mais mieux formés et mieux équipés. Enquête sur ces hommes qui suivent nos chefs d’État comme leur ombre.
Marie Noëlle Koyara, ministre de la Défense a été limogée jeudi et Dominique Saïd Panguindji, ministre de la Sécurité publique est désormais ministre de la Justice.
Quelles sont les vraies raisons de la démission surprise, le 7 octobre, de Dieudonné Kombo-Yaya, le président de l’Autorité nationale des élections (ANE) ?
Le président de l’Autorité nationale des élections (ANE), organe charger de préparer et d’organiser les prochaines élections centrafricaines, a démissionné, évoquant des « pressions » pour tenir le calendrier électoral.
Plusieurs officiers de l’armée et un leader de la société civile sont suspectés d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État et incitation à la guerre civile, a annoncé mercredi soir le ministre de la Justice.
Face au chaos qui règne à Bangui, la présidente de la transition a dû quitter l’assemblée de l’ONU. Alors qu’elle rassurait à New York sur la bonne tenue de la présidentielle, elle parle désormais d’un report.
Les violences qui ont embrasé Bangui fin septembre ont fait 61 morts et 300 blessés, a annoncé lundi le gouvernement centrafricain, révisant à la hausse de précédents bilans faisant état d’une quarantaine de morts.
Qui est responsable des violences qui ont secoué Bangui du 26 au 29 septembre ? Les autorités de la transition mettent en cause trois types d’acteurs dans cette « tentative de coup de force ».
Catherine Samba-Panza est arrivée à Bangui mercredi vers 14 h (GMT), a appris Jeune Afrique. Elle avait quitté New York la veille en raison des troubles que connaît la capitale centrafricaine. Peu après son arrivée, la présidente de la transition a dénoncé la « nature politique » des événements.
Alors que la présidente de transition Catherine Samba-Panza était attendue mardi à Bangui, la situation était encore très instable dans la capitale centrafricaine. État des lieux.
Devant la situation chaotique à Bangui, la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba Panza, a quitté lundi New York où elle participait à l’Assemblée générale de l’ONU. Après un week-end de violences meurtrières, la capitale centrafricaine se réveille sous les barricades.
Trois manifestants ont été tués lundi par des Casques bleus à Bangui. La mission de l’ONU en Centrafrique, la Minusca, a démenti. La capitale centrafricaine est depuis samedi le théâtre de violents affrontements, ayant entraîné la mort d’une trentaine de personnes ce week-end.
Pour endiguer les violences meurtrières qui ont tué une trentaine de personnes à Bangui samedi, le gouvernement centrafricain de transition a décrété dimanche un couvre-feu de 17h (GMT) à 6h dans la capitale. En vain : des pillages et des tirs nocturnes ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi.
Les élections présidentielle et législatives, dont le premier tour est fixé le 18 octobre, seront-elles reportées ? La Centrafrique en prend le chemin, en raison des difficultés financières et sécuritaires prévisibles rencontrées par les agents du recensement électoral dans des régions toujours en proie aux violences intercommunautaires.
Au moins cinq personnes ont été tuées mardi au cours d’affrontements intercommunautaires dans un village près de Bria, ville minière de l’est du pays. Huit personnes ont également été blessées lors des ces violences, a-t-on appris de source proche de la gendarmerie.
La douzaine d’élections présidentielles que l’Afrique s’apprête à vivre à partir de la rentrée (Guinée et Burkina ouvriront le bal le même jour : 11 octobre) et jusqu’à la fin de 2016 ont une caractéristique commune que nul n’a jusqu’ici remarquée – ce qui est en soi révélateur. Aucune femme n’a la moindre chance d’être élue et dans la plupart des pays concernés, il n’y a tout simplement aucune candidate.